Pure Reason Revolution: Hammer and Anvil

Il fallait s’y attendre: Hammer and Anvil, nouvel album des Britanniques de Pure Reason Revolution, continue sur la lignée de Amor Vincit Omnia et s’oriente plus vers un électro-rock que vers le rock progressif de leurs débuts. Oh, certes, les envolées lyriques polyphoniques façon opéra-rock des années 1970, sont toujours présentes, mais elles sont clairement en retrait par rapport à la tonalité générale de l’album.

C’est somme toute assez surprenant comme virage en guère plus de trois albums, si on ne s’y attend pas; cela dit, ceux qui comme moi suivent le groupe depuis (presque) ses débuts avec The Dark Third seront moins étonnés: les premières pulsions électro se retrouvent dans le Live at nearFEST et se confirment rapidement. En fait, si j’étais méchant, je dirais que ce qui est le plus surprenant est de voir un groupe de rock progressif évoluer tout court.

Je dois avouer avoir quand même eu comme un doute à l’écoute du premier morceau, “Blitzkrieg”, qui est quand même très, très électro et ne ressemble pas du tout à du Pure Reason Revolution classique. Les choses reviennent vers un semblant de normalité avec les morceaux suivants, même s’il ne faut pas attendre très longtemps avant de rencontrer un “Last Man, Last Round” qui tabasse.

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Indukti « Idmen »: Mon album de l’année 2009

Bon, donc 2009, c’est fait! C’est donc le moment des rétrospectives, best-of et autres palmarès de la même eau. Je sacrifie donc à la tradition en commençant par l’habituel Album de l’année 2009 – principalement parce que c’est le plus facile à choisir: Idmen, d’Indukti (chroniqué en août), a écrasé toute compétition cette année.

Relisez donc la chronique et celle de S.U.S.A.R, son prédecesseur: tout y est. Indukti, c’est juste une des plus grosses baffes musicales que j’ai eues, au moins depuis When Dream and Day Unite, de Dream Theater.

Idmen, d’Indukti, donc. Et pas de discussion!

Notez que ça a failli: la fin de cette année m’a amené deux belles perles avec les deux album éponymes de God Is an Astronaut et Aucan et le reste de 2009 a également été riche en albums d’excellente facture. En progressif contemporain, je citerai le Amor Vincit Omnia, de Pure Reason Revolution, ainsi que Anno Domini High Definition, de Riverside, avec mentions spéciales à Lazuli, Gazpacho et à VIII Strada.

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Phideaux: Number Seven

Dans la série des signes qui tuent, il y a le fait qu’après plusieurs écoutes de Number Seven, le nouvel album de Phideaux, je ne savais pas trop quoi en dire, sinon des jeux de mots stupides du genre “c’est pas fait pour les chiens”. Heureusement, je me suis fait une écoute au casque, ce qui m’évite de faire une boulette.

Oups…

Bon, plus sérieusement, Xavier Phideaux, malgré son nom francophone, est un artiste new-yorkais qui fait du rock progressif que je sens fortement inspiré par les opéras-rock des années 1970, mais avec un traitement modernisé (genre plus de production et moins de patchouli). De ce point de vue, ça me rappelle un peu les premiers albums de Pure Reason Revolution, en plus lent et un peu moins aventureux.

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Riverside: Anno Domini High Definition

Les trois derniers albums studio de Riverside (ainsi que le Lunatic Soul de leur chanteur, Mariusz Duda), m’ont suffisamment impressionné pour que la perspective du nouvel album, Anno Domini High Definition, éveille un sentiment d’anticipation rare chez un vieux blasé dans mon genre.

Steven Wilson, No-Man et Nosound sont dans un bateau…

Parmi la tonne métrique d’albums de rock prog achetés à Paris, j’avais raflé Insurgentes, de Steven Wilson, Lightdark, de Nosound et Schoolyard Ghosts, de No-Man. Presque deux mois plus tard, je suis encore quelque peu perplexe.

Ces trois albums ont ceci de commun qu’ils représentent une tendance plutôt récente du rock progressif, parfois étiquetée “post-prog” pour sa similitude avec le mouvement post-rock (même si cette étiquette s’applique également à d’autres groupes, comme The Mars Volta ou Pure Reason Revolution; enfin bon, vous savez ce que je pense des étiquettes, depuis le temps).

Le groupe emblématique de cette tendance est sans conteste Porcupine Tree. Enfin, je devrais plutôt dire que le personnage emblématique de cette tendance est Steven Wilson, que l’on retrouve dans Porcupine Tree et… No-Man.

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Pure Reason Revolution: Amor Vincit Omnia

J’ai assez fait mon vieucon™ et couiné sur le manque d’originalité des groupes de rock progressif pour ne pas saluer comme il se doit le nouvel album des grands malades de Pure Reason Revolution, Amor Vincit Omnia.

Avec cependant un avertissement sans frais: cet album devrait venir avec un autocollant “pour public averti” – pas tant pour un éventuel contenu grivois, brutal ou sarkozyste, mais bien parce qu’un mélange de rock progressif, d’électropop et de grosses guitares à la Lenny Kravitz risque de faire des ravages dans l’entendement du progosaure moyen, nourri au Genesis gabrielien ou au Pink Floyd pré-Final Cut.

Avec Amor Vincit Omnia, dont on avait pu avoir quelques aperçus sur le Live at ProgFEST que j’avais précédemment chroniqué, le groupe pousse beaucoup plus loin ses expérimentations musicales, déjà entraperçues dans The Dark Third. L’album alterne des plages très rythmées et rentre-dedans avec des morceaux beaucoup plus électroniques et éthérés.

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Pure Reason Revolution: Live at NearFEST 2007

Dernier papier sur les albums en concert (je ne vais pas vous parler de celui d’Änglagård, parce que j’ai même du mal à me souvenir de ce que c’est, même après l’avoir écouté) récemment achetés, mais pas des moindres. Le Live at NearFEST 2007 de Pure Reason Revolution est un aperçu intéressant de ce que sait faire ce quatuor britannique en matière de prestation en concert.

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Frost* en 2006 – qui en 2007?

La période est aux rétrospectives et, en matière musicale, mon album de l’année 2007 est Milliontown, de Frost*. Je n’ose dire “sans conteste”, parce qu’entre les live de Sonata Arctica, Nightwish et Rammstein, ainsi que le Dark Third de Pure Reason Revolution (qui mérite le titre de “Rookie of the Year”), la compétition fut chaude.

Néanmoins, “Milliontown” a un sérieux parfum de reviens-y, servi par une patate et une production sans faille; ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un album de non-métal avec un aussi gros son. Pour tout arranger, j’ai noté dans les instrumentaux finaux du morceau-titre de fortes similitudes avec un de mes morceaux de bravoure préférés: le medley In The Cage / Cinema Show sur l’album Three Sides Live de Genesis.

Cela dit, 2006 est fini, que nous réserve 2006? En allant faire un ch’ti tour sur le sitre d’InsideOut Records, j’ai pu voir qu’il y avait du gros en prévision. En résumé:

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Blind Guardian / Pure Reason Revolution / Diabolical Masquerade — Musique pour convalescence

Blind Guardian: A Twist in the Myth

Bon, je suis toujours officiellement cassé et ça risque de durer encore une semaine ou deux. La bonne nouvelle, c’est que ça va un peu mieux (je peux rester assis) et que ça ne m’empêche pas d’écouter quelques nouveautés.