DeeExpus: King of Number 33

Le deuxième album de DeeExpus, King of Number 33, fait partie du lot de disque que j’ai raflé à Paris il y a dix jours; en général, cette descente sur le rayon “rock progressif” de Gibert Musique se solde par beaucoup d’achats impulsifs et, en général, pas mal de déceptions. Cette fournée aura cependant été particulièrement faste et cet album est probablement le meilleur du lot, un pur bijou de néo-prog contemporain.

DeeExpus est un de ces multiples projets fleurissant autour d’un musicien un peu fou; dans le cas présent, il s’agit de l’Anglais Andy Ditchfield, qui pour l’occasion s’est entouré d’un certain nombre de pointures, en tête desquelles le clavier de Marillion, Mark Kelly. Le résultat est un néo-prog de très haute tenue, doté de compositions brillantissimes, auquel on ne saurait reprocher qu’un léger manque d’audace.

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Ronal le Barbare

Ronal est un barbare, membre de la plus féroce tribu des guerriers de Metalonia. Sauf que, c’est un barbare en carton, taillé comme une allumette qui aurait été malade, alors quand il doit partir pour libérer sa tribu, capturée par le sinistre Volcazor, on se dit que ce n’est pas gagné d’avance. Tel est, en très résumé, le scénario de Ronal le Barbare, film d’animation danois totalement déjanté (et totalement pas pour les enfants).

Anubis Gate

S’il faut reconnaître une originalité à Anubis Gate, groupe de métal progressif danois, c’est d’avoir attendu leur cinquième album pour donner dans l’éponymie. Et me donner ainsi l’occasion d’utiliser “éponymie”, que j’aime presque autant que “éponyme”. Un rien m’amuse.

J’ai l’air de médire, comme ça, mais si la musique d’Anubis Gate n’est pas follement originale, rappelant beaucoup des formations de métal mélodique et/ou progressif comme Kamelot ou Vanden Plas, cet album est plutôt plaisant. Il me laisse en tous cas une meilleure impression que Andromeda Unchained, que j’avais écouté en son temps mais sans le chroniquer, ce qui donne une idée de mon opinion.

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Amaranthe

Chère Amaranthe,

Comme on dit sur les Internets, j’ai vu ce que tu as fait là. Ton premier album éponyme, dont le titre rappelle étrangement un morceau de Nightwish, alors que tu donnes dans le métal symphonique variante “à chanteuse”, c’est pas super subtil, tu ne trouves pas?

En plus, jouer sur les contrepoints voix féminine mélodique / hurleur patenté, ce n’est pas des plus original non plus. Et je ne parle pas de tes mélodies pop-métal qui, à la première écoute dans un magasin spécialisé dans les mangas, m’a fait demander “c’est la musique de quel animé?”

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En direct de ma tête au Danemark

Décor: quelque part entre l’aéroport et le centre-vile d’Århus, au Danemark. Une lande vallonnée, à l’herbe jaunie par le froid, constellée de hameaux et de quelques plaques de neiges et étangs gelés ça et là. Au loin, des éoliennes et un soleil d’hiver qui, en cette fin d’après-midi, est déjà bas dans le ciel et peine …

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Scandinavia and the World

C’est sur RPG.net que j’avais vu pour la première fois quelques extraits de ce sympathique petit webcomic, Scandinavia and the World. L’idée de base n’est guère plus compliquée que la représentation des relations entre les pays scandinaves (Danemark, Norvège, Suède, Finlande et Islande) et avec le reste du monde sous la forme 1) de personnages censés représenter chaque pays ou région, 2) de stéréotypes tournés en dérision et 3) d’allusions salaces.

Guilt Machine: On This Perfect Day

Arjen Anthony Lucassen, le prodige danois du rock progressif, est de retour avec On This Perfect Day, de Guilt Machine ! Ce nouveau projet sonne, euh… exactement comme tous les précédents projets de Lucassen.

Bon, ce n’est pas exactement vrai. S’il est plus sombre, peut-être plus métal et intégrant des sonorités que ne renieraient pas un groupe comme OSI: voix enregistrées, rythmiques indus sur les bords, le rock progressif de Guilt Machine est clairement à la hauteur de son nom.

Mais il s’agit plus là d’un habillage un peu trompeur: le cœur musical reste clairement dans le même style que les autres œuvres de Lucassen ces quinze dernières années: Star One, Stream of Passion ou Ayreon. C’est reconnaissable entre mille, que ce soit dans les riffs, les orchestrations ou dans l’abus de vocaux passés au vocoder.

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