Les restes du samedi: Blurred Vision, Clint Slate, Twin Lords

Blurred Vision/Clint Slate/Twin Lords

Allez, un peu de pub pour commencer cette deuxième édition des “restes du samedi” (pour rappel: les albums que je n’ai pas aimés, mais qui sont objectivement pas mal quand même): quand je vais à Paris, je ne manque jamais de passer à Gibert Musique.

Big Big Train: English Electric, Part One

Parmi le loot ramené de Paris et, plus précisément, de chez Gibert, il y a ce English Electric, Part One de Big Big Train, qui prouve une fois pour toute à quel point je suis à l’avant-garde, car non seulement c’est du rétro-progressif à la Genesis, mais en plus, la deuxième partie sort ces jours-ci.

Bon, je ne vais pas vous répéter le refrain habituel sur le rétro-progressif en général et les clones modernisés de Genesis en particulier; à force, ça devient aussi répétitif qu’un album de Philip Glass.

(À ce sujet, petit blague débile: c’est Philip Glass qui rentre dans un bar. Philip Glass rentre dans un bar. Philip Glass rentre dans un bar. Philip Glass.)

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DeeExpus: King of Number 33

Le deuxième album de DeeExpus, King of Number 33, fait partie du lot de disque que j’ai raflé à Paris il y a dix jours; en général, cette descente sur le rayon “rock progressif” de Gibert Musique se solde par beaucoup d’achats impulsifs et, en général, pas mal de déceptions. Cette fournée aura cependant été particulièrement faste et cet album est probablement le meilleur du lot, un pur bijou de néo-prog contemporain.

DeeExpus est un de ces multiples projets fleurissant autour d’un musicien un peu fou; dans le cas présent, il s’agit de l’Anglais Andy Ditchfield, qui pour l’occasion s’est entouré d’un certain nombre de pointures, en tête desquelles le clavier de Marillion, Mark Kelly. Le résultat est un néo-prog de très haute tenue, doté de compositions brillantissimes, auquel on ne saurait reprocher qu’un léger manque d’audace.

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Cynthesis: DeEvolution

Découvert dans le bac à trucs pas cher de Gibert Musique (magasin pourtant assez spécialisé dans les imports improbables à trente euros le CD), ce premier album de CynthesisDeEvolution, a cependant un petit air de déjà-entendu. Ce pour une bonne raison: le cœur du groupe est composé des jumeaux Jasun et Troy Tipton et d’Erik Rosvold, de Zero Hour.

Du coup, le métal progressif de Cynthesis ressemble fortement aux constructions alambiquées et hyper-techniques de l’autre groupe américain (qui rappelle un des Grands Anciens du métal progressif, j’ai nommé Watchtower), mais avec cependant un effort marqué vers l’écoutabilité de l’ensemble, ce qui n’est pas un mal.

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Kingfisher Sky: Skin of the Earth

Encore une découverte due au pur hasard que ce Skin of the Earth de Kingfisher Sky: l’album passait chez Gibert Musique pendant que j’étais en train de piller le rayon rock progressif. Difficile d’ailleurs de dire si ce groupe hollandais, à l’origine créé par un dissident de Within Temptation, fait du rock progressif qui tire sur le métal ou du métal progressif pour enfants sages. Toujours est-il que, quoi que ce soit, c’est du “à chanteuse”.

 

Abel Ganz: Shooting Albatross

Si la non-GenCon 2009 a été une déception d’un point de vue ludique, je ne me suis pas laissé abattre pour autant et  suis allé piller les rayons de Gibert (boulevard Saint-Michel 34, Paris Ve, métro Cluny-La Sorbonne), le seul magasin de disques à Paris qui, à ma connaissance, a encore un rayon rock progressif. Je suis donc revenu avec une palanquée de disques; c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise, c’est qu’il y en a une telle quantité que j’ai un peu du mal à digérer tout ça et qu’à part Aone, il n’y en a pas vraiment qui sortent du lot. Je vais néanmoins m’atteler à en chroniquer quelques-uns, à commencer par Shooting Albatross, d’Abel Ganz. Ce groupe britannique de néo-progressif a derrière lui près de trente ans de carrière, avec un premier album en 1984; ça s’entend et c’est son principal défaut.

Contrairement à un certain nombre de progheads, du genre à penser que si c’est après 1978 (ou avant 1992) c’est de la merde, j’aime bien le néo-prog. Marillion, Twelfth Night et Pendragon ont bercé mes débuts dans le progressif, avant que je ne m’intéresse aux Grands Anciens ou que je ne rencontre Dream Theater. Mon problème, avec Shooting Albatross, c’est que j’ai trop l’impression d’entendre du IQ des Âges Héroïques. Comme ce n’est en plus pas ma période préférée pour ce groupe, ça coince un peu.

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Sylvan: Leaving Backstage

Quelques jours à Paris et, une visite ou deux chez Gibert plus tard, me voici avec une quinzaine d’albums de rock progressif à écouter. C’est dur, la vie!

En conséquence, je vais être plutôt bref sur ceux dont je vais parler sur ce blog. Le premier, c’est Leaving Backstage, le nouvel album live de Sylvan. Commençons déjà par éliminer le négatif: j’ai connu des albums live plus, comment dire… plus live, en fait. Ça manque de public et de folie brute.

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