Twelfth Night: Fact and Fiction – The Definitive Edition

Twelfth Night: Fact and Fiction – The Definitive Collection

Twelfth Night, c’est un peu le groupe que tu sors quand tu veux faire genre “chuis un vrai prog-head, je connais des groupes vraiment obscurs”. Fact and Fiction – The Definitive Edition est un triple album qui témoigne de l’impact de cette formation britannique qui, avec Marillion, Pendragon et IQ, a été à l’origine du néo-prog des années 1980.

Pendragon: Concerto Maximo

Trente ans de Pendragon. Qui, en 1985, l’aurait parié? Certainement pas moi, qui voyait ce groupe comme le petit poucet de la “bande des quatre” (avec Marillion, IQ et Twelfth Night). Concerto Maximo, double CD live enregistré en Pologne en 2008, vient me donner tort. Il y a des fois où je suis content d’avoir tort.

Beltane Fire: Different Breed

C’est par un hasard surprenant que le nom de Beltane Fire est remonté dans ma mémoire: dans les années 1986-1988, le magazine français Rock & Folk avait fait un supplément “rock progressif”, qui mentionnait en marge le nom de ce groupe. J’ai cherché longtemps quoi que ce soit qui s’y apparente, sans aucun succès; vingt ans plus tard, j’avais fini par croire que Beltane Fire était une légende urbaine (même Progarchives.com n’en parle pas), une lubie du rédacteur de l’époque ou une faute de frappe.

Et voilà-t-y pas que Ghislain m’envoie un message “dis, tu connais ce truc?”, avec un lien vers un site qui parle de l’unique album du groupe, Different Breed. Madeleine de Proust puissance gogol dans ta face!

Si je me souviens bien, l’article de Rock & Folk mentionnait un rock progressif “étrangement martial” et il est vrai que Different Breed fait un usage de rythmes quasi-militaires, appuyés par des vocaux eux aussi assez martiaux (notamment sur “Fortune Favours the Brave”). Cela dit, la filiation avec le rock progressif est assez ténue: à l’origine, Beltane Fire s’appelait The Blue Cats et faisait du rockabilly; à vrai dire, Different Breed est, aux dires des fans du groupe, un album plutôt atypique, même si on peut retrouver les sources rockabilly dans certains morceaux (“Captain Blood”, par exemple).

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Abel Ganz: Shooting Albatross

Si la non-GenCon 2009 a été une déception d’un point de vue ludique, je ne me suis pas laissé abattre pour autant et  suis allé piller les rayons de Gibert (boulevard Saint-Michel 34, Paris Ve, métro Cluny-La Sorbonne), le seul magasin de disques à Paris qui, à ma connaissance, a encore un rayon rock progressif. Je suis donc revenu avec une palanquée de disques; c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise, c’est qu’il y en a une telle quantité que j’ai un peu du mal à digérer tout ça et qu’à part Aone, il n’y en a pas vraiment qui sortent du lot. Je vais néanmoins m’atteler à en chroniquer quelques-uns, à commencer par Shooting Albatross, d’Abel Ganz. Ce groupe britannique de néo-progressif a derrière lui près de trente ans de carrière, avec un premier album en 1984; ça s’entend et c’est son principal défaut.

Contrairement à un certain nombre de progheads, du genre à penser que si c’est après 1978 (ou avant 1992) c’est de la merde, j’aime bien le néo-prog. Marillion, Twelfth Night et Pendragon ont bercé mes débuts dans le progressif, avant que je ne m’intéresse aux Grands Anciens ou que je ne rencontre Dream Theater. Mon problème, avec Shooting Albatross, c’est que j’ai trop l’impression d’entendre du IQ des Âges Héroïques. Comme ce n’est en plus pas ma période préférée pour ce groupe, ça coince un peu.

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