L’Album: les photos de le mariage

Et donc, c’est Jess qui s’y colle le premier. Mise à jour (5 juillet): deux nouvelles galeries ouvertes sur Flickr: les photos de Dirk-Michael et celles de PH. Mise à jour (6 juillet): bah! Flickr refuse que j’ouvre des nouvelles galeries; j’ai donc mis les quatre nouvelles photos, de Béatrice Bengtsson, dans le dossier général. …

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L’affaire du mouton quantique

Quelque part, je savais que c’était une brillante idée.

Oui, il s’agit de mon mariage, mais ce n’est pas de cette brillante idée là dont je veux parler.

En fait, il paraît que, qui dit mariage, dit jeux débiles. Ça fait partie de ces traditions indéboulonnables farouchement gardées par quelques gardiens du temple contre lesquels je pestais précédemment. Le “jeu” en question consistait en une tombola où certains invités étaient désignés volontaires pour nous rendre des menus services. Parmi ceux-ci, “Dessine-moi un mouton.” L’idée était d’Isabelle; y coller Antoine était de moi.

Du coup, on a eu droit à un mouton quantique de toute beauté. Je vous mets le lien en très haute résolution (800 KB en PNG), histoire que vous ayez une chance de lire le bazar. Même mes trois années de paléographie française ont bien failli ne pas être à la hauteur de la prose boeglienne.

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The Tangent: Going Off on One

Ce n’est pas trop mon genre de parler des albums décevants, à part s’il y avait une grosse attente dessus (voir le dernier Linkin Park). C’est hélas le cas du Going Off On One de The Tangent.

The Tangent est un groupe que j’avais découvert récemment et qui fait du prog “à l’ancienne”, presque à un degré satirique: ils vont si loin dans le cliché qu’ils transcendent le genre. Leurs trois albums studio sont des gemmes dans le genre.

Il n’en est pas de même avec ce double “live”. Quelque part, le “live” est un exercice de style où on attend que le groupe se surpasse; dans le cas présent, pour la transcendance, vous repasserez! Mou du genou, avec un public en grande partie absent et/ou neurasthénique et une production au jus de guimauve light, c’est à peu près tout ce qu’un “live” ne devrait pas être!

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1940: La France continue

Ça fait plaisir que je ne suis pas le seul à m’intéresser à des uchronies autour de la Seconde Guerre mondiale! Cela dit, là, je crois que je suis tombé sur une grosse bande de furieux: plusieurs groupes de chercheurs et d’étudiants en stratégie se sont lancés dans une simulation de ce qu’aurait été la …

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Pour travailler son geek-fu

Deux petits sites/blogs aujourd’hui pour les ceusses qui vivent par et pour l’Internet: Rule the Web propose des astuces pour se faciliter la vie grâce à Internet: des sites pas forcément très connus, ni même forcément très utiles de prime abord, mais potentiellement intéressants. L’auteur du site a publié un livre sur le sujet et, …

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Sonata Arctica: Unia

Je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression que Sonata Arctica sort toujours ses albums au début de l’été. Peut-être que, comme leur nom l’indique, ils attendent le dégel…

Toute connerie mise à part, ce nouveau CD — Unia — est une excellente nouvelle, non seulement parce que j’aime beaucoup ce groupe, mais également parce qu’il est très bien. Pour ceux qui ont oublié, Sonata Arctica fait dans le métal — pas forcément très original, pas toujours très raffiné ni d’une technicité monstre, mais avec un entrain et un enthousiasme communicatif. J’ai dû trop voir d’AMV, mais j’ai souvent des images de combats épiques en écoutant leurs morceaux.

Pour en revenir à Unia, c’est un album qui représente une évolution certaine dans le style du groupe. Si ça donne toujours dans le métal mélodique et puissant, les harmonies vocales qui poussaient déjà leur musique vers les confins du métal symphonique à la Shadow Gallery ou Symphony X (dont le prochain album est prévu à la fin de ce mois) sont encore plus présentes. On trouve également pas mal de morceaux de bravoure que renierait pas le fan de prog moyen dans mon genre.

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Le Alias se marie

Mariage

Aprés “Le Alias de Saint-Triphon” (1967), “Le Alias à New York” (1984), “Le Alias et les Extra-Terrestres” (dont le remake de 2006 a fait un four), voici donc le nouvel opus des aventure de Le Alias (“Le Alias et les Aliasettes” a été retoqué par la direction). Il fut un temps où l’idée même du …

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La mystique de l’abus

Et c’est reparti pour le cirque! Vote, dans trois semaines, sur la révision de l’assurance invalidité (AI) et voilà l’UDC qui repart sur son couplet de “halte aux abus”. Ça devient fatiguant.

La tactique est au demeurant assez simple: soit une prestation offerte par l’État à des personnes dans le besoin (au sens large: dans le cas présent, c’est d’invalidité qu’il s’agit, mais ça peut également être le chômage, l’asile, l’éducation, etc.). On déclare haut et fort qu’il y a des gens malhonnêtes qui abusent du système et vivent au frais du contribuable (l’idée est aussi de dire que l’État gaspille l’argent de l’électeur, tant qu’à faire) et qu’il faut faire le ménage.

Admettons. Je ne sais pas pour vous, mais moi, dans ce cas, je renforce les contrôles en m’appuyant sur les textes existants. Oui, sauf que le but n’est pas réellement de lutter contre l’abus, mais de casser un système de solidarité qui déplaît foncièrement aux initiants.

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LOLwhatever

Il en est des mèmes comme des virus réels: il y a des mutations imprévisibles. Si ça continue comme ça, certains vont se transmettre par la voie des airs et l’humanité va finir en un chaos d’artefacts de compression JPEG. Témoin, les LOLcats et leurs avatars les plus récents: les LOLpresidents et le LOLcode. Après …

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Linkin Park: Minutes to Midnight

Or donc, le nouveau Linkin Park, Minutes to Midnight, est une déception. Ça surprendra peut-être les fidèles lecteurs de ce blog (both of them) d’apprendre que Linkin Park fait partie des groupes que j’aime bien, mais j’ai toujours été contaminé par l’énergie de leurs morceaux, et ce depuis PTS OF ATHRTY. Ça remue, ça saute …

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Elend: A World in Their Screams

Je suis très en retard sur mes critiques musicales: j’ai acheté des wagons de CD ces derniers temps, dont un certain nombre mériteraient amplement une chronique. Avant de revenir dessus, je vais quand même m’attarder sur celui qui m’a sans doute fait la plus forte impression: A World in their Screams, d’Elend.

Quand je parle de “forte impression”, il fait comprendre que la musique est déconseillée aux personnes facilement impressionnables. Cet album est le troisième d’une trilogie et, à mon avis, le plus réussi. Les paroles, murmurées tout au long de l’album, parlent de voyage au pays des morts, de serpents, de ténèbres et de choses qu’il vaudrait mieux ne pas nommer, même grec. Surtout en grec, en fait…

Ça fait un moment que j’ai ce groupe dans le collimateur, depuis leur précédente trilogie, les “Leçons de Ténèbres”. Leur style est une sorte de musique symphonique décalée et angoissante, à mi-chemin entre Dead Can Dance et les bandes originales les plus glauques de John Carpenter (je pense ici surtout à Prince of Darkness, qui a terrorisé des générations de rôlistes). En très résumé, c’est de la musique classique pour goths.

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Sylvan: Presets

Fan de rock progressif: plus qu’une passion, un sacerdoce! Le problème majeur, c’est qu’au niveau médiatique, on a une visibilité comparable à celle des rôlistes — Mireille Dumas en moins, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Hormis les résurrections ponctuelles de quelques groupes des dinosaures, c’est un peu difficile de savoir ce qui se passe. Heureusement pour moi, j’ai découvert il y a quelques temps Prog Archives, qui propose des critiques d’albums; avec un flux RSS, ça permet de se tenir un peu au courant.

Tout ceci pour dire que, grâce à ce site, j’ai découvert Sylvan, un groupe allemand de néo-prog, qui, malgré près de dix ans de scène, était passé jusqu’à présent complètement en-dessous de mon progdar personnel. Leur dernier album, Presets, est une des excellentes nouvelles de cette année.

Certes, au niveau originalité, il n’y a pas de quoi estropier d’innocents palmipèdes: c’est du néo-progressif très classique, avec une pointe d’iQ par ci, un soupçon de Marillion par là et probablement de grosses influences croisées avec les Polonais de Riverside.

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Marillion à l’Élysée Montmartre

Donc, me voici à Paris, à peine sorti du concert de Marillion. On va résumer: c’était bien. Scratch that: c’était un des meilleurs concerts que j’ai vu. Ça faisait longtemps que je n’avais pas assisté à un concert de Marillion — le dernier, c’était la tournée Brave, ce qui ne nous rajeunit pas.

L’air de rien, Marillion n’est pas exactement un groupe de p’tits jeunes qui débutent. Ça ferait vingt-cinq ans qu’ils tournent que ça n’étonnerait personne. Ce genre de chose se voit assez bien au public présent à l’Élysée-Montmartre de Paris (belle salle, au passage): ça fleurait bon le quadra (et, assez rapidement, la transpiration, mais c’est une autre histoire).

En première partie, A Day’s Work, qui nous a distillé un rock-pop pas forcément très original, mais bien pêchu, enthousiaste et bien dans le style. L’accueil a d’ailleurs été plus que poli, mais, visiblement, le public était content d’être là: ils en étaient même au point d’applaudir la musique d’ambiance et les techniciens de scène…

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