Transatlantic: More Never is Enough

J’aime beaucoup Transatlantic, mais je dois avouer que je m’interroge sur leurs motivations devant More Never is Enough, leur nouvel album en concert. Je veux dire, le groupe avait déjà sorti, fin 2010, le très remarquable Whirl Tour 2010, un triple album live de haute qualité; quelle raison les a donc poussé à en remettre une couche moins d’un an plus tard?

Alors certes, l’objet contient la bagatelle de trois CD audio et deux DVD pour un peu moins de quarante piastres helvètes, ce qui le rend plutôt bon marché, mais son contenu est à peu près identique à celui du Whirl Tour 2010, hormis quelques délires des musiciens (l’un des deux concerts enregistrés étant le dernier de la tournée).

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Neal Morse: Testimony 2

Je dirais bien que Neal Morse – dont je vous avais déjà parlé pour son triple live – est un diable d’homme, mais comme c’est un fervent chrétien, ça pourrait être mal perçu; n’empêche que son deuxième album autobiographique, Testimony 2, prouve sans aucun doute l’un et l’autre.

Alors oui, comme souvent avec l’animal, ça cause Dieu et Jésus – mais pas tous les saints, parce qu’il est quand même proche de la doctrine protestante – alors si vous êtes allergique à ce genre de folklore, vous risquez d’avoir du mal. Cela dit, une fois posé, cela vaut largement la peine de s’accrocher, parce que c’est un musicien hors pair, un des plus grands noms du rock progressif.

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Neal Morse: So Many Roads

Y’a pas, j’aime bien Neal Morse. Il a beau donner dans le prêchi-prêcha christiano-chrétien tendance évangliste, il le fait avec classe. Parce que Neal Morse, ce n’est pas n’importe qui: c’est un des tous grands musiciens de rock progressif contemporains, un multi-instrumentiste américain doublé d’un réel génie de la composition. En plus de sa carrière …

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Transatlantic: Whirld Tour 2010

Je sais que ça ne fait pas très longtemps que je vous avais parlé de The Whirlwind, le nouvel album du supergroupe Transatlantic; ceux qui connaissent bien les bestiaux en question n’en seront pas étonné, le live de la tournée vient de sortir sous le titre Whirld Tour 2010. Et, comme toujours, ça ne fait pas semblant: j’ai acheté la version la plus dépouillée, celle qui ne contient que trois CD…

En plus du quatuor habituel – Neal Morse, Peter Trewavas, Roine Stolt et Mike Portnoy – s’est ajouté à cette affiche de rêve personne de moins que Daniel Gildenlöw (Pain of Salvation). Et autant l’album studio m’avait laissé un peu dubitatif, autant cette version live me donne l’envie de me mordre les doigts de ne pas les avoir vus en concert.

D’autant plus que, si j’en juge par certains témoignages (pas vrai, Ghislain?), les plus de trois heures de musique que représentent ces trois CD ne forment pas forcément l’intégralité d’un concert de Transatlantic. Bah oui, ça ne fait vraiment pas semblant!

En plus du fait que ce triple album représente trois heures de musique, il représente surtout trois heures d’excellente musique et reflète, comme le précédent album live du groupe, le côté débridé des concerts de Transatlantic, comme les interactions avec un public londonien conquis d’office – mais qui se fait quand même gentiment chambrer par le groupe, qui s’arrête en plein milieu d’un morceau pour lui demander de faire plus de bruit.

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Transatlantic: The Whirlwind

Une des glorieuses habitudes du rock progressif, c’est l’échangisme musical et la création de “supergroupes” qui en résulte. C’est mieux que de maladies, même si le résultat n’est pas toujours souhaitable. Il y a une trentaine d’année, UK ou Asia tenaient le haut du pavé; aujourd’hui, on parle plus volontiers de Transatlantic, dont le nouvel album, The Whirlwind, vient de sortir après presque dix ans d’attente.

En matière de pointures, c’est du lourd: Neal Morse (Spock’s Beard, Neal Morse Band), Mike Portnoy (Dream Theater et un million de side-projects), Pete Trewavas (Marillion) et Roine Stolt (The Flower Kings, The Tangent). Le style est un néo-prog symphonique très enlevé, clairement marqué par la patte de Neal Morse, qui assure les voix avec Roine Stolt.

Le gros défaut des supergroupes, à mon avis, c’est que l’exercice tient pour une bonne part de la bande de copains qui s’amusent et, dans les mauvais jours, du plan marketing (même si, au niveau “devenir riche”, le rock progressif a beaucoup de points communs avec le jeu de rôle). Dans le cas de Transatlantic, c’est clairement la première option qui prime, ce qui est en un sens heureux. Cela dit, avec The Whirlwind, on a un peu l’impression d’assister à une jam-session entre potes qui se connaissent depuis des lustres et qui, tout à leurs ébats musicaux, oublient le public.

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