Je sais que ça ne fait pas très longtemps que je vous avais parlé de The Whirlwind, le nouvel album du supergroupe Transatlantic; ceux qui connaissent bien les bestiaux en question n’en seront pas étonné, le live de la tournée vient de sortir sous le titre Whirld Tour 2010. Et, comme toujours, ça ne fait pas semblant: j’ai acheté la version la plus dépouillée, celle qui ne contient que trois CD…
En plus du quatuor habituel – Neal Morse, Peter Trewavas, Roine Stolt et Mike Portnoy – s’est ajouté à cette affiche de rêve personne de moins que Daniel Gildenlöw (Pain of Salvation). Et autant l’album studio m’avait laissé un peu dubitatif, autant cette version live me donne l’envie de me mordre les doigts de ne pas les avoir vus en concert.
D’autant plus que, si j’en juge par certains témoignages (pas vrai, Ghislain?), les plus de trois heures de musique que représentent ces trois CD ne forment pas forcément l’intégralité d’un concert de Transatlantic. Bah oui, ça ne fait vraiment pas semblant!
En plus du fait que ce triple album représente trois heures de musique, il représente surtout trois heures d’excellente musique et reflète, comme le précédent album live du groupe, le côté débridé des concerts de Transatlantic, comme les interactions avec un public londonien conquis d’office – mais qui se fait quand même gentiment chambrer par le groupe, qui s’arrête en plein milieu d’un morceau pour lui demander de faire plus de bruit.
Les musiciens, déchaînés, s’en donnent à cœur joie et se laissent aller à quelques variations et improvisations bienvenues dans ce qui n’auraient pu être qu’un énième déroulage de morceaux connus. Ajouter à cela une production qui n’est pas en reste et une patate exemplaire (quand on pense que quelqu’un comme Trewavas a plus de trente ans de métier!), la seule chose négative que je puisse dire de cet album c’est (comme mentionné) à quel point il me donne des regrets.
C’est marrant, Transatlantic est un des rares groupes qui fait à mon avis des meilleurs albums live que studio. Raison de plus de se ruer sur ce Whirld Tour 2010. Trois heures de prog de ce niveau, ça ne se refuse pas!
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Je vous déteste monsieur Gallay! Maintenant, je me sens obligé d’acheter le livre audio avec les deux DVD et les trois CD !
Sinon, pour le concert de Luxembourg, le gag récurant, c’est que Pete Trewasas a planté le début d’une reprise de Yes qu’il devait jouer à la guitare séche. Les autres se sont foutu de sa gueule pendant tout le concert. Au moment de quitter la scène, Pete se retrouve seul et se dirige vers la guitare, recommence le début du morceau et le plante pareil, repartant vers les coulisses avec un magnifique “Fuck that !” sous les rires du public. Et comme dans le concert de Londres, ils se sont arrétés au milieu du même morceau pour dire au gens de faire plus de bruit…Je retournerais les voir, mais je prendrais un tabouret avec quand même la prochaine fois, parce que 3h debout, c’est dur !
Ghislain
Comme quoi on peut avoir trente ans de métier et planter des reprises de Yes. Bon, en même temps, Pete, il est bassiste, pas guitariste.
Cela dit, je n’achète plus les versions avec DVD si je peux faire autrement, parce que je ne les regarde jamais.