Manes: Be All End All

Manes: Be All End All

Il fut un temps où Manes était un groupe de black-metal norvégien; mais ça, c’était avant. Depuis quelques albums, le groupe se dirige vers des rivages bien plus improbables, comme le prouve ce Be All End All, dernier album en date du groupe, que l’on croyait pourtant défunt après Vilosophe, en 2003, et How the World Came to an End en 2007 (que j’ai manqué).

Audrey Horne: Pure Heavy

Audrey Horne: Pure Heavy

Audrey Horne – dont le nouvel album, le bien nommé Pure Heavy, vient de sortir – est un groupe norvégien qui a décidé de ressusciter l’esprit des groupes de hard-rock des années 1970 avec un son contemporain. C’est plutôt une bonne idée, mais ce qui m’ennuie, c’est que c’est déjà ce que j’ai écrit pour le précédent, à peu de choses près. Et celui d’avant, aussi.

Mortal Love: I Have Lost

I Have Lost, du groupe norvégien de métal gothique à voix féminine Mortal Love, n’est pas exactement un album récent (il date de 2005 et, depuis, le groupe a suspendu ses activités), mais ce n’est que récemment qu’un billet sur Clair & Obscur me l’a fait découvrir. Parfois, il est bon de revenir dix ans en arrière pour découvrir de telles pépites.

 

Fatal Fusion: The Ancient Tale

Quand j’écoute le groupe norvégien Fatal Fusion, j’ai l’impression qu’il y a un peu tromperie sur la marchandise, car ce n’est pas de la fusion et ce n’est pas très fatal non plus. Le titre de l’album, The Ancient Tale, est déjà plus raccord, vu qu’il s’agit de rock progressif avec de grosses influences néo-prog (et, pour ceux qui se demandent pourquoi, on dira que le “néo-prog” est à peu près aussi récent que la “new-wave”).

Ulver: Messe I.X-VI.X

Amateurs de choses réellement bizarres, bienvenue dans cette chronique du dernier album de Ulver, Messe I.X-VI.X. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une messe, au sens musique classique du terme – commandée par le ministère norvégien de la culture. Parce que fuck yeah Norvège! C’est d’autant plus cocasse quand on sait que Ulver est, à la base, un groupe de black métal.

Leaves’ Eyes: Symphonies of the Night

Dans le métal symphonique, surtout dans sa variante à voix féminines, il y a (comme pour tout) du bon et du moins bon. Le groupe norvégien Leaves’ Eyes confirme, avec ce Symphonies of the Night, qu’il appartient à la première catégorie, même si l’album est peut-être un ton en-dessous du précédent, Meredead.

Tristania: Darkest White

Dans le petit monde merveilleux du métal symphonique, Tristania semble véritablement être un cas à part et son nouvel album, Darkest White, le prouve une fois de plus. En gros, si vous vous attendez à un énième clone de “Within Epic Wish”, vous allez être déçu: certes, il y en a aussi, mais pas que.

Ce qui caractérise Tristania, à mes oreilles, c’est une certaine forme d’éclectisme: si la musique du groupe est centrée sur son créneau originel du métal symphonique, elle se permet des écarts vers le doom gothique ou le métal progressif que peu de ses congénères osent même considérer.

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