Borknagar: True North
En voyant la pochette de True North, le nouvel album de Borknagar, j’ai pensé à du black/death, potentiellement mélodique. La réalité est un peu différente.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
En voyant la pochette de True North, le nouvel album de Borknagar, j’ai pensé à du black/death, potentiellement mélodique. La réalité est un peu différente.
Le hasard a voulu que je commence à rédiger cette chronique de Universal Chaos, le nouvel album de Rendezvous Point, à peu près en même temps que Neoprog publiait la sienne. Et non, je ne l’ai pas lue avant.
Marrow, de Madder Mortem, c’est un album sous le signe du chiffre 13 – comme M, la treizième lettre de l’alphabet. Enfin bon, peut-être pas, mais ça collerait assez bien avec ce mélange bizarre de metal progressif à tendances black et punk.
Bon, écartons tout de suite l’évidence: Sirenia est un groupe nordique de metal symphonique à voix féminine. Vous pouvez dire “Nightwish”? Bravo! Sauf que, comme le prouve ce Arcane Astral Aeons, inspiration n’est pas copie. Donc, Sirenia est une formation norvégienne qui accueille comme chanteuse la Française Emmanuelle Zoldan, mezzo-soprano avec une formation de chanteuse …
Bon, ça commence à faire un bout de temps que You Are Creating: Limb1 tourne dans ma liste de lecture. À peu près depuis que j’ai vu 22 en première partie de Leprous et Agent Fresco à Aarau, en fait.
Quand on est fan de prog en Suisse, que ce soit dans sa version rock ou metal, il y a une salle incontournable: le Z7 de Pratteln. Néanmoins, ces dernières années, j’ai l’impression que le KiFF d’Aarau est en train de se forger une solide réputation dans ce domaine. Témoin ce concert de Leprous, avec Agent Fresco et 22 en premières parties.
Découvert à l’écoute lors de mon passage à Gibert Musique début juillet, Ofnir du groupe Heilung – dont les membres viennent d’Allemagne, du Danemark et de Norvège – est un de des OVNIs musicaux qui laissent des traces dans les consciences.
Si je vous dis que la première chose qui m’est venue à l’esprit en écoutant Blackbox, de Major Parkinson, c’est “tiens, du Alphaville version dark-prog”. À ce stade, vous avez le droit de fuir, mais ce serait dommage. L’album a été encensé par mal de chroniqueurs et non sans raison.
Dans ma précédente chronique sur Ihsahn, je commençais en disant à quel point ce projet me perplexifiait à chaque fois. Vous pouvez aller relire cette introduction, parce qu’avec ce nouvel album, “Àmr”, c’est rebelote!
Si, il y a dix ans, on m’avait dit qu’un jour j’achèterais du black-metal et qu’en plus, j’aimerais ça, j’aurais ricané. Bon, à l’époque, je ne savais pas non plus que Bathory était du black-metal. Et, pour être tout à fait honnête, je ne suis pas 100% certain que Eonian, le nouvel album de Dimmu Borgir, en soit non plus.
Il y a quatre ans, j’avais découvert le groupe norvégien Soup, avec son rock progressif mâtiné de post-rock – à moins que ce ne soit le contraire. Après un long hiatus, les voici qui reviennent avec Remedies – dont j’ai découvert l’existence grâce à un billet de Totoromoon.
Un jour, les membres d’un groupe de black-metal norvégien se sont demandés “OK, que pourrait-on faire pour sortir de la masse?” L’un d’entre eux a dit “Je sais: inspirons-nous du rock progressif!” Et le plus étonnant, c’est que ses petits camarades ont répondu “Ah oué, cool!” Et c’est ainsi qu’Enslaved a sorti un album comme E.
Enfin, je crois.
Dans un commentaire sur le billet de samedi, je mentionnais que ma liste de lecture musicale comportait trois monstres: en plus d’Eva Can’t et d’In Tormentata Quiete, il y avait Malina, le nouvel album de Leprous.
Je suppose que je devrais arrêter d’être surpris par le parcours de Ulver et oublier qu’il y a très longtemps, il s’agissait d’une formation de black-metal. Cela fait déjà pas mal de temps que le groupe a décidé d’explorer d’autres genre et leur dernier album, The Assassination of Julius Caesar, en est une illustration supplémentaire.
On pourrait se poser la question si, avec Dim Days of Dolor, Sirenia a voulu écrire l’épitaphe de cette année 2016 qui s’achève. Bon, en même temps, je suppose que les personnes qui ont vécu 1942 doivent quelque peu ricaner.
Le hasard ayant voulu que j’aie dans ma liste d’écoute exactement trois EP, j’en profite pour faire un tir groupé, façon “Restes du samedi”, mais à la teinte metal, puisqu’on y trouve Les Discrets, Leaves’ Eyes et Skeleton King. Là, ce n’est pas la qualité, mais plutôt le format court qui m’empêche d’en faire des chroniques entières.
Entre Circus Maximus et moi, ce n’est pas le grand amour et, du coup, j’ai pas mal hésité avant d’acheter Havoc, leur dernier album en date. Je n’avais pas vraiment été convaincu par les précédentes prestations de ce groupe norvégien de métal progressif auto-proclamé, comme Isolate ou Nine.
Bon, c’est les vacances, donc on mange léger et les restes du samedi sont, par conséquent, un poil brefs aussi: seul deux albums – deux EP, plutôt – à signaler: Jusska, et Oceans of Slumber. Ah, et un truc bizarre aussi, The Kovenant.
Je suis toujours mystifié avec les albums de Ihsahn: je ne sais pas si c’est lui qui change constamment de style ou moi qui oublie d’un coup sur l’autre, mais ce Arktis. m’a une fois de plus pris par surprise avec un mélange détonnant de heavy-metal classique et de black-metal, avec un – gros – soupçon de progressif par-dessus.