C’est une combinaison de diverses influences qui m’ont fait acquérir Obscuroscope, le nouvel album d’Astrosaur, un groupe norvégien de gros rock instrumental qui tache. En suis-je fâché? Non, mais pas super-enthousiaste non plus.
Astrosaur c’est donc un trio – avec un guitariste qui a déjà bossé avec Leprous et Ihsahn – dont la musique se situe quelque part entre post-rock, stoner rock et rock psychédélique. Perso, ça me fait un peu penser à du space-rock, mais avec des sonorités hard-rock seventies.
Je précise que si j’aime plutôt bien le space-rock, je suis moins fan de ce genre de son.
Obscuroscope compte six pistes et dure un peu plus de trois quarts d’heure. Les compositions, qui sont accompagnées de coordonnées GPS et d’une date, sont donc plutôt longues: entre cinq et onze minutes.
Globalement, j’ai trouvé cet album plutôt sympa. Oui, je sais, c’est un peu lapidaire, avec un côté damning with faint praise. Mon plus gros souci, c’est que je ne suis pas un fan des albums récents qui sonnent anciens et ici, j’ai un peu l’impression d’écouter du Hawkwind, en encore plus roots.
Ceci posé, Astrosaur est un groupe impressionnant dans sa maîtrise du genre et dans ses compositions. L’album maintient une ambiance réussie, spatio-mystique du début à la fin. Obscuroscope est aussi un album blindé d’énergie et les musiciens dépotent bien.
Vous pouvez trouvez Obscuroscope sur Bandcamp. Si les sonorités vintage ne vous font pas peur, je vous recommande d’y jeter une oreille.
Bonus: la vidéo très glitchy de « Elephant Island »
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Même ressenti : je suis resté complètement en-dehors du peu que j’en ai écouté. À vrai dire, je ne vois même pas trop où se trouve le côté space ; j’y vois surtout une préoccupation sur le rythme et l’agressivité, mais pas vraiment sur ce qui en ferait un album surprenant.
J’y retrouve un peu de Hawkwind, voire d’Ozric Tentacles sans les zigouigouis électroniques.