Vulture Industries: Ghosts from the Past

Il y a des fois où mon enthousiasme me joue des tours. Ainsi, quand Angry Metal Guy publie une chronique sur Ghosts from the Past, le nouvel album de Vulture Industries en comparant ce groupe à Arcturus, je ne réfléchis pas plus loin. Sans aller jusqu’à dire que c’est une erreur, disons que c’est un peu exagéré.

Vulture Industries est une formation norvégienne, fondée il y a près de vingt ans et qui se définit comme faisant du metal progressif. Là encore, ça me paraît un peu exagéré – ou alors on n’a pas la même définition, ce qui est possible aussi. Musicalement, il y a un côté goth-rock/metal, limite rock’n’roll, avec un duo vocal masculin grave-aigu assez particulier.

Cinquième album du groupe, Ghosts from the Past compte sept pistes, dont seule une dépasse les quatre-cinq minutes pour former un quasi-epic de neuf minutes, L’album dure quarante minutes au total.

En fait, les points communs avec Arcturus et Vulture Industries sont que ce sont des formations norvégiennes et qu’elles opèrent sur des registres vocaux inhabituels. C’est un peu tout. Du coup, à l’écoute de cet album, je me sens un peu floué.

Disons plus simplement que ce n’est pas mon style musical préféré. Le côté rock à l’ancienne, mâtiné goth, metal et western-spaghetti (du propre aveu du groupe), ça me rappelle sur le papier Fields of the Nephilim, mais à l’oreille, c’est quand même pas mal différent.

Pas désagréable, notez. C’est très pêchu, très accrocheur et avec une ambiance particulière que je trouve assez plaisante Mais entre le fait que ce n’est pas ce que j’attendais et que ce n’est non plus ce que je préfère, je ressors de l’expérience un rien perplexe. Et peut-être un peu déçu, aussi.

Mais j’ai conscience que c’est vraiment du domaine du ressenti. Encore plus que d’habitude, s’entend. Objectivement, Vulture Industries balance un rock carré et accrocheur et si vous avez moins d’a priori que moi, Ghosts from the Past peut très largement faire votre bonheur. Il est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « New Lords of Light »

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