Dropbox

Ça faisait un moment qu’Edomaur m’avait envoyé une invitation pour Dropbox, un système de stockage en ligne et de partage de fichiers, j’ai profité du bouclage de L’Ergartis, le nouveau supplément Tigres Volants, pour installer et tester le bazar. Bluffant! Sans aller jusqu’à dire que c’est le gadget Web 2.0 ultime, c’est super-pratique: l’inscription donne droit …

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Qui peut résister à faire l’imbécile avec des notes autocollantes?

EepyBird Sticky Note Experiments

Tout le monde connaît les notes autocollants, invention indispensable de la vie de bureau; moi-même, j’en utilise quelques mètres carrés chaque année pour noter des numéros de téléphone, laisser des messages aux collègues, marquer des pages à corriger ou indiquer que je suis encore en réunion et ce jusqu’à après-demain soir, inclus. Ça a un petit côté gadget qui fascine.

JT Bruce: du prog-métal pour pas un rond (ou presque)

C’est une première: je viens de payer pour de la musique gratuite. En l’occurrence, ce n’est pas tout à fait exact: j’ai juste versé une petite somme sur le compte de JT Bruce, un artiste américain qui fait du prog-métal instrumental de plutôt bonne facture. La particularité étant que ses albums sont disponibles gratos sur Jamendo.

Cela fait un petit moment que j’ai découvert Jamendo, un site de musique en ligne qui a l’originalité de ne proposer que de la musique sous license Creative Commons. Je n’y suis pas resté très longtemps: j’ai déjà du mal à écouter sereinement la tonne métrique de disques que j’achète chaque année, ce n’est pas pour en rajouter une couche. Mais là, il se trouve que j’avais un trou dans mes achats, alors je suis allé y faire mon marché.

JT Bruce n’est pas un manche et même s’il n’y a pas tout qui me plaît dans ses albums (notamment des parties chantées/narrées qui n’apportent pas grand-chose), c’est de la belle ouvrage. Je recommande particulièrement son dernier album, Universica, qui est également téléchargeable sur son site.

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Internet et le rapport signal/bruit

Je me permets ici de réagir à la Lettre ouverte à des imbéciles postée par Psychée sur son blog (encore une excuse pour ne pas dessiner, feignasse!). Pas que je me sente concerné par l’adresse, mais plus par la tendance actuelle de prendre tout ce qui se trouve sur Internet pour argent comptant.

Le problème majeur est que, de plus en plus, des “gros” sites (notamment des version en ligne de journaux quotidiens) permettent aux lecteurs de commenter les articles. En soi, ce ne serait pas une mauvaise chose s’il y avait une modération digne de ce nom; le problème, c’est que la modération, ça demande d’avoir du personnel qui suit en permanence les discussions et qui gère les pénibles. En d’autres termes, ça coûte des sous et ça, c’est Mal.

S’il y a bien un truc que j’ai appris ces dernières années, notamment en participant à des conférences, c’est que le social, c’est bien si c’est bien géré; sinon, ça vire très vite au concours de celui qui a la plus grande (gueule), avec l’effet secondaire que l’excité avec un beuglophone est plus visible que cent interlocuteurs raisonnables et pondérés. Du coup, les interlocuteurs raisonnables et pondérés finissent par être dégoûtés et vont voir ailleurs s’ils y sont; restent les excités à beuglophones.

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Le petit théâtre de la rue (Boulet: Notes 2)

Le deuxième volume des Notes de Boulet, intitulé “Le petit théâtre de la rue”, est sorti et je vais avoir du mal à en parler sans répéter tout le bien que j’avais déjà dit du premier volume dans une autre incarnation de ce blog.

Pour ceux qui n’étaient pas là à l’époque, Notes est une compilation des planches parues sur le blog de Boulet entre juillet 2005 et juillet 2006, agrémentée d’une histoire fil rouge inédite, qui emmène notre valeureux auteur/héros pour une convention dans les tréfonds de la France profonde.

Ce sont un peu les tranches de vie d’un geek ordinaire, avec sa fainéantise profonde, son addiction à Internet, ses voyages exotiques, son incompétence crasse à faire la cuisine et son kazoo. Ça a l’air obscur, comme ça, mais, à la lecture, on comprend bien tout et on rit beaucoup aussi. Le défaut principal du premier album, à savoir la lisibilité pénible de certaines planches, semble avoir disparu; je soupçonne que c’était bêtement un problème de format.

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Qui veut payer 75 000$ pour un CD (et quelques bonus)?

Josh Freese est, entre autres, le batteur de groupes tels que Devo, A Perfect Circle, Nine Inch Nails. Jusque là, normal. À part le fait que je ne suis pas vraiment fan de Nine Inch Nails et qu’ont peut donc se demander pourquoi j’en parle sur mon blog. La raison en est que ce brave homme a décidé de faire un nouvel album solo et de ne pas faire les choses à moitié. Par exemple, en proposant une édition spéciale de son album Since 1972, limitée à un seul exemplaire de 75 000$!

Bon, ce n’est pas tout à fait exact: cette version inclut un CD/DVD et une version à télécharger, un t-shirt, une invitation à suivre la tournée de Josh pendant quelques jours, un mini-album cinq titres sur vous et votre vie, écrit et enregistré par l’artiste, un des ses jeux de batterie, un tour en Lamborghini avec champi hallucinogènes, avoir Josh comme batteur de votre groupe pendant un mois, une balade à Tijuana suivi d’activités pas racontables, et un cours de trapèze volant.

Si vous êtes un peu à court de cash, il y a des versions moins chères, avec des bonus allant du coup de fil personnel de l’artiste à une nuit à bord du Queen Mary.

En parlant de champignons, j’ai l’impression que le Josh en question a quelque peu forcé dessus avant d’écrire ce truc. D’un autre côté, Nine Inch Nails est un des groupes qui a le mieux compris l’avantage d’Internet pour avoir un groupe d’avoir une relation directe et personnelle avec ses fans. Hormis le côté promo d’un tel bazar, l’idée est peut-être aussi de signaler aux grosses corpos de l’industrie musicale que leurs jours, tels ceux des dinosaures et des ours blancs, sont comptés.

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Eolas vs. Besson: Fight!

Tiens, histoire de faire comme tout le monde et son petit chien, voici le pétage de râtelier du jour: leçon de droit de Maître Eolas à Luc Besson.

Maître Eolas est un avocat qui tient un blog dans lequel il y parle de droit et de justice; dans ce billet, il explique deux-trois choses au fameux tâcheron réalisateur/producteur français, auteur d’une tribune libre dans Le Monde sur le “fléau du piratage” (désormais accessible seulement en archive aux abonnés, mais encore lisible sur le blog des Nouveaux Cinéphilesen Somalie sur Internet.

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Attention, Montheysans en ligne!

J’ai toujours eu une affinité certaine avec le bled la ville de Monthey, chez les sauvages dans le Valais. Mon père y est né, une bonne partie de ma famille y a vécu (et quelques-uns y vivent encore). Et, depuis quelques temps, Psychée s’y est installée avec une demi-douzaine de colocs’, le tout formant Les …

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Super Mal Cadré, un webcomic comme son nom l'indique

Voici un lien vers un webcomic qui ne va pas vous faire perdre deux jours, vu qu’il vient juste de commencer: Super Mal Cadré est une histoire de superhéros sans superhéros. Enfin, on ne les voit jamais: l’action est centrée sur les spectateurs. L’initiative vient de François 6PO, forumiste rôliste amateurs d’haïkus, qui est également …

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“Little Brother”, de Cory Doctorow

Il y a des livres dont la lecture, sans être particulièrement laborieuse, peut tirer en longueur; il y en a d’autres qui se dévorent plus qu’ils ne se lisent. Little Brother, de Cory Doctorow, tombe clairement dans la seconde catégorie.

Little Brother raconte comment, à la suite d’une attaque terroriste, San Francisco devient une sorte d’État policier sous la coupe arbitraire de Département de la sécurité intérieure américain (Department of Homeland Security, DHS). Il raconte surtout comment un ado (le narrateur) se retrouve mis au secret pendant plusieurs jours parce qu’il se retrouvait au mauvais endroit au mauvais moment — et surtout son combat pour mettre un terme aux agissements du DHS.

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Fail! La victoire par l’échec

The bridge to Fail Country

Un rien m’amuse. Par exemple, ce mème désopilant, car souvent très méchant, qui illustre l’échec par l’usage du mot “Fail” en conjonction avec une image de désastre ou de plantée majeure. Le “You Fail At Failing” précédemment blogué ici même en est un exemple. Vous en trouverez une jolie collection sur le FAIL Blog. Il …

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