Iron Sky, le projet

En 1945, les Nazis sont allés sur la Lune. En 2018, ils reviennent! C’est le pitch de Iron Sky, un projet de film qui ne peut que faire dresser l’oreille (entre autres) à l’amateur de pulp, d’histoire secrète et de science-fiction barré de la tête que je suis. Comme le machin est en cours de production …

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Iron Man

Le dernier avatar des films de super-héros, que Marvel semble cracher au kilomètre, c’est Iron Man. Je vous avais déjà causé de la minisérie Iron Man: Hypervelocity, le film n’est hélas pas scénarisé par Adam Warren, mais il se défend quand même pas mal. Le principal intérêt n’est pas tant le héros lui-même que son alter ego, …

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Doctor Who (TF?)

Il y a des légendes, comme ça — même dans les séries télé — qui transcendent les barrières de la langue, de la culture, et même de la Manche, c’est dire! Doctor Who, série britannique de science-fiction, en fait partie: j’en avais beaucoup entendu parler et, jusqu’à récemment, je n’en avais jamais vu d’épisodes (à part le pilote d’une saison, dans les années 80, diffusé sur France 2 à une heure qui n’existe pas).

Lacune réparée: on est en train d’attaquer les saisons les plus récentes, celles avec Christopher Eccleston et et David Tennant dans le rôle-titre. Le Docteur est un extra-terrestre, le dernier des Seigneurs du Temps, qui voyage dans le temps et l’espace à bord du Tardis, un vaisseau qui a pris un jour la forme d’une cabine de police anglaise des années 60 (le mécanisme est tombé en panne depuis, mais il n’a jamais jugé bon de le réparer).

Première constatation: c’est très british. C’est probablement la raison pour laquelle la série n’a jamais eu de succès en France, qui a toujours du mal avec la Perfide Albion (surtout depuis la coupe du monde de rugby). Moi j’adore; en plus, ça nous change des séries où tout l’univers est américain… Deuxième constatation: c’est un petit budget et ça se voit (la série a sans doute beaucoup gagné visuellement avec la démocratisation des images de synthèse); par contre, ça compense par des acteurs bien barrés et des scénarios parfois très, très tordus (je pense notamment à l’épisode qui se passe pendant le Blitz de Londres).

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National Treasure: Book of Secrets

Il paraît qu’il existe des zigotos pour qui aller voir un film en version originale est un signe de pédanterie. Possible, mais quand on voit des mous du bulbe traduire la série (ou peu s’en faut) des National Treasure en “Benjamin Gates et…”, histoire de souligner une parenté avec Indiana Jones qui n’existe que dans leur tête, je préfère être pédant. De toute façon, j’ai un Mac, alors…

Bref, National Treasure: Book of Secrets.

Je ne vais pas prétendre que c’est un bon film: il a ses longueurs et plus d’invraisemblances qu’un rapport sur la croissance en France. J’ai néanmoins adoré ce film. Au risque de me répéter, Benjamin Gates n’est pas Indiana Jones: c’est un intellectuel qui résout les problèmes auxquels il est confronté comme un intellectuel; je ne crois pas qu’il fasse le moindre acte de violence physique directe de tout le film.

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Martine n’avait pas mérité ça…

Dans la grande tradition internétienne des détournements iconoclastes, sur fond de Web 2.0, une bande de zazous francophones a décidé de faire sa fête à une icône de notre enfance, j’ai nommé Martine, la petite fille modèle des albums éponymes. Alors, vous aussi, créez vos propres albums de Martine, feuilletez et notez les créations de …

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Paprika

Par un de ces manques de flair flagrants dont les réseaux de distribution de cinéma suisses ont le secret, je n’avais pas pu voir Paprika, le dernier film de Satoshi Kon au cinéma (même à Paris, il est resté en salles une semaine). J’ai enfin pu me rattraper hier avec la version DVD. Pas de surprise: ce film est une tuerie!

Tuerie visuelle, d’abord. L’animation est exceptionnelle, fluide et énergique; il fait vraiment avoir l’habitude pour deviner les images de synthèses dans certains plans (ceux qui impliquent des véhicules, notamment). En plus, avec une histoire qui — comme souvent chez Satoshi Kon — prend pour thème le réel et l’imaginaire et joue sur les confusions entre les deux, on a droit à des effets oniriques et des transitions qui touchent au pur génie (à cet égard, le générique du début est une merveille). Le tout est appuyé par un thème musical parfaitement adapté, mélangeant musique électronique et sonorités japonaises.

Le scénario est également solide: un inventeur de génie crée une machine qui permet d’entrer dans les rêves, dans le but de l’utiliser comme outil de psychothérapie. Paprika est l’alter-ego d’une des scientifiques, qui sert de guide onirique aux patients. Les problèmes commencent quand trois de ces appareils sont volés et que les utilisateurs se mettent à rêver éveillés.

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Shoot’em Up

Au festival du film sans scénario – ou, à tout le moins, dont le résumé peut tenir sur la tranche d’un ticket de bus – Shoot’em Up a toutes ses chances! Un type dégomme une pelletée de fâcheux de façon exotique pour sauver un bébé et… ben, c’est à peu près tout.

Oh, bien sûr, vous trouverez quelques éléments vaguement scénaristiques pour expliquer le pourquoi du comment, mais, franchement, on s’en fout. Les gentils et les méchants sont clairement identifiés dès le départ: il y a là le gentil, un semi-clodo qui est capable d’émasculer une musaraigne à un kilomètre et qui bouffe des carottes (un critique l’avait comparé à un Bugs Bunny trash); le méchant, un tueur à gages observateur, opiniâtre, qui passe sa vie au téléphone avec sa femme; la fille, Monica Belucci.

Après, vous avez un concours pour trouver la manière la plus exotique de mettre des sbires hors de combat, de la violence parfois trash et souvent très grotesque, des flots d’hémoglobine sur la caméra, des poursuites en voiture, le tout baignant dans un climat d’invraisemblance très cartoonesque (la référence à Bugs Bunny n’est pas innocente). On y rit beaucoup et on en ressort en étant sûr que les auteurs ont voulu se faire plaisir. C’est réussi!

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Docteur House, je présume?

J’ai trouvé ma nouvelle série fétiche du moment: House M.D. (en français: Dr House). L’amorce est simple: le docteur Gregory House est un médecin spécialisé dans les diagnostics; lui et son équipe se retrouvent confrontés aux pathologies les plus bizarres. Sauf que le bon docteur n’est pas du tout un bon docteur: c’est un enfoiré de première, accro à la codéine, qui déteste les patients et martyrise ses collègues. La seule chose qui le sauve est son talent pour la médecine.

J’aime bien les séries télé à base de cas sociaux. Babylon 5 et Firefly sont des exemples de séries à base de cas sociaux. Oh, bien sûr, B5 a un métaplot de la mort, mais ce qui m’a d’abord attiré dans la série, c’est la galerie de personnages plus ou moins déjantés. Idem pour Firefly: le sel principal de la série, c’est un équipage passablement secoué, notamment son capitaine. Je ne suis pas fan des séries policières et surtout pas des séries militaires, mais NCIS m’éclate, pour les mêmes raisons. Pareil pour House: les séries médicales, très peu pour moi! À moins que ça n’implique un junkie obsessionnel, champion du monde de l’insulte et du coup bas et dont le slogan personnel est “Tout le monde ment.”

Je crois que c’est la première fois que je vois une série avec un protagoniste aussi antipathique de premier abord. Vous aimerez le docteur, non pas parce qu’il est gentil, humain et passionné, mais au contraire parce qu’il est méchant, cynique, misanthrope, manipulateur, menteur, drogué…

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Le film des Simpsons et l’effet South Park

Hier soir, nous sommes allé voir le film des Simpsons. En soi, c’est assez étonnant, car je n’aime pas cette série. Pas que je la déteste, façon Desperate Housewives ou ER, simplement j’ai du mal à rire des gags. Je ne la trouve globalement pas drôle, … (Article incomplet, en attente de reconstitution)

Transformers

Je vais être clair: Transformers est l’archétype du film à pop-corn de l’été. Fort en effets spéciaux, jolies images et grosses explosions, léger en scénario.

On pourrait résumer en disant que c’est l’histoire de deux groupes de robots géants, qui ont la possibilité de se transformer en d’autres objets divers, et qui se frittent parmi pour la possession d’un McGuffin cosmique. Ah, il y a aussi des humains, au milieu, mais c’est accessoire.

Quelque part, on pourrait attendre le pire d’un film dont les acteurs peuvent être qualifiés d’accessoires et, très franchement, ce n’est pas du grand art. Cela dit, c’est du grand divertissement et, qui plus est, un bon gros film de geeks avec une grosse dose de référence pop-culturelles.

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Harry Potter et l’Ordre du Phénix

Hier, je suis allé voir Harry Potter et l’Ordre du Phénix. Oui, en français, en plus. Projection spéciale avec pop-corn et menu M*cD* en prime. La honte absolue avec un extra de cholestérol (à la place, je suis allé au St*rb*cks, mais je doute que ce soit beaucoup mieux)… (Article incomplet, en attente de reconstitution)

Code Guardian

Des méchas, des nazis et des grosses explosions: que demande le peuple? Code Guardian est un petit film en image de synthèse, réalisé à peu près tout seul par un Italien. Ça ne casse pas une grande quantité de briques, mais moi j’aime bien. Note: pour le moment, le site est abominablement lent, alors jetez …

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Nausicaä de la vallée du vent

Nous sommes donc allé, aujourd’hui, voir au ciné Nausicaä de la Vallée du Vent. Attention, chef d’œuvre! En fait, j’aurais tout aussi bien pu dire “Miyazaki”, ça aurait été équivalent, tant cet individu est une sorte de demi-dieu de l’animation. Même en version française, c’est bien; c’est dire!

Après 22 ans d’attente, cet anime sort enfin en salles sous nos latitudes, et ce dans une version restaurée. Il faut peut-être préciser qu’il en a précédemment existé une version bricolée par un sagouin (pour vous donner une idée, c’est le même zigoto qui a “créé” Robotech), qui n’a rien trouvé de mieux que de couper trente minutes et remonter une bonne partie du film, avant de renommer le tout “Les Guerriers du Vent” — ce qui, pour une parabole écolo-pacifiste, est quand même le pompon.

Premier film réalisé par Hayao Miyazaki en “indépendant” (le succès du film donnera naissance au studio Ghibli), on y retrouve à peu près tous les éléments qui figureront dans les films suivants — à commencer par l’héroïne: adolescente, rouquine, sage et têtue à la fois. Comme déjà mentionné, les thèmes pacifistes et environnementalistes (le monde a été détruit par une guerre gigantesque et par la pollution industrielle) forment la trame de l’histoire; j’ai même été surpris de voir mentionné au générique la contribution du WWF.

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Samurai Jack: un dessin animé avec un cerveau (et même deux lobes)

Samurai Jack est une série de dessins animés, produite et diffusée par Cartoon Networks, qui parle d’un samouraï envoyé dans le futur par un démon et qui se bat contre des monstres et des robots.

Bon, dit comme ça, ça n’encourage pas vraiment. Et, à vrai dire, je n’étais pas très encouragé. Jusqu’à ce que je voie le premier épisode.

D’une part, visuellement, ça dépote: le style, très dépouillé et très carré, n’est pas sans rappeller des séries comme Powerpuff Girls ou Dexter’s Lab — c’est normal, c’est la même équipe. Mais les décors sont souvent dans un style pseudo-oriental, avec un côté aquarelle. De plus, l’action emprunte beaucoup au cinéma d’action japonais ou de Hong-kong, au point de reprendre nombre de ses codes: ralentis, scènes découpées, gros plans sur les yeux ou les mains des personnages.

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Glukoza: Attention! Vidéo qui tue

Visiblement, quelqu’un a décidé de remixer The Wall, The Dictator, The Matrix, The Lord of the Rings avec des films de samouraïs et des clips de Gorillaz. Ça donne ça: http://www.e-23.org/glukoza/video.php Le quelqu’un en question semble un groupe russe particulièrement créatif. Musicalement, c’est du “j’aime pas”; visuellement, c’est très bien. Ça me donnerait presque des …

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