Samurai Jack est une série de dessins animés, produite et diffusée par Cartoon Networks, qui parle d’un samouraï envoyé dans le futur par un démon et qui se bat contre des monstres et des robots.
Bon, dit comme ça, ça n’encourage pas vraiment. Et, à vrai dire, je n’étais pas très encouragé. Jusqu’à ce que je voie le premier épisode.
D’une part, visuellement, ça dépote: le style, très dépouillé et très carré, n’est pas sans rappeller des séries comme Powerpuff Girls ou Dexter’s Lab — c’est normal, c’est la même équipe. Mais les décors sont souvent dans un style pseudo-oriental, avec un côté aquarelle. De plus, l’action emprunte beaucoup au cinéma d’action japonais ou de Hong-kong, au point de reprendre nombre de ses codes: ralentis, scènes découpées, gros plans sur les yeux ou les mains des personnages.
Ce n’est pas ce qui est le plus impressionnant dans cet épisode. Là où on se dit qu’on touche quelque chose de vraiment pas courant, c’est quand les neuf dixièmes de la durée se déroulent sans dialogues. La musique, là encore souvent d’inspiration orientale, prend un rôle majeur dans l’ambiance.
L’autre bonne nouvelle, c’est que le reste de la série est à l’avenant. Plus ou moins: certains épisodes sont dans ce créneau, d’autres sont plus humoristiques, plus légers, mais la recette demeure. Quelque part, le point le plus impressionnant avec Samurai Jack, c’est que c’est une série qui peut réellement en appeler aux plus jeunes, comme aux adultes: elle peut se regarder à plusieurs niveaux, qui ne sont que rarement en conflit les uns avec les autres.
Il en existe, à l’heure actuelle, trois saisons, disponibles en DVD. Avertissement; ça se regarde très vite.
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