Destination Tokyo 2024

Parmi les rendez-vous geeks-japonais de la région, Destination Tokyo (De-To pour les intimes) s’est fait une place et c’est donc avec un plaisir certain que je reprend la route du Valais pour cette nouvelle édition. Sauf que, cette année, l’événement s’est relocalisé à Saint Maurice.

Bon, techniquement, c’est un peu un détail, mais ce changement semble amener avec lui des soucis nouveaux. Et aussi avoir perdu du monde en route. En plus, pour ma dame et moi, la situation est un peu plus compliquée: elle a un cosplay à terminer (en retard) et moi un pass photo.

Et on a aussi un des chats de la maison, surnommé Minirascal, un peu cassé à amener chez le vétérinaire à 8 h du matin. Ça pique, mais je vous rassure tout de suite: il va bien.

Bref, je pars en éclaireur et j’arrive au Lycée-Collège de Saint-Maurice en fin de matinée. C’est un bâtiment raisonnablement récent qui jouxte le très vénérable Collège de Saint-Maurice, où mon père a usé ses fonds de culottes adolescentes il y a trois quarts de siècle. L’endroit est quelque peu éclaté, avec des stands dans les couloirs et quelques salles de cours, plus un coin jeu, un autre pour le bar et un très joli théâtre pour les concours de cosplay.

Destination Tokyo 2024
Destination Tokyo 2024. Concours de JoJo’s Poses. Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

De-To est une convention plutôt « généraliste », dans son genre. Comme son nom l’indique, elle met l’accent sur la culture populaire japonaise (et assimilés), avec cosplay et goodies d’inspiration manga/anime – sans parler du désormais traditionnel concours de JoJo’s Poses, organisé par les copains de la Boîte de Pandoure. Mais on y trouve également des jeux de société plus classiques et du jeu vidéo. C’est surtout une convention régionale; on est loin des « monstres » comme Polymanga ou même Japan Impact.

Je ne sais pas si c’est le changement de lieu, une date peu propice ou d’autres raisons, mais il me semble qu’il y a eu nettement moins de monde que d’habitude. Impression d’ailleurs confirmée en observant les concours cosplay, pourtant en général un des points d’orgue de l’événement, ainsi qu’en discutant avec quelques stands.

C’est un peu triste. Surtout quand, comme moi, on connait la convention depuis ses débuts dans un théâtre de Sion et qu’à force, on commence à connaître la plupart des orgas et des bénévoles – qui sont d’ailleurs absolument adorables. Ma dame, qui a beaucoup eu besoin de leur assistance lors de son concours du dimanche, ne tarit pas éloges sur ce point.

En parlant de cosplay, Destination Tokyo proposait deux concours: une compétition internationale le samedi, la De-To Cosplay Crown, et un concours plus traditionnel le dimanche – encore qu’il mélangeait vétérans, débutants, solos et groupes, ce qui n’est pas très courant. Ce qui ne change pas, c’est un niveau très élevé, même parmi les débutants: la gagnante de cette catégorie arborait une perruque absolument incroyable.

Destination Tokyo 2024
Destination Tokyo 2024. Concours cosplay du dimanche. Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

Bref, cette édition de Destination Tokyo a été un peu en demi-teinte – surtout pour ma dame, qui n’a eu droit qu’à une convention (et encore: elle a passé le plus clair de son temps dimanche dans et autour du concours cosplay). La convention en elle-même est toujours aussi sympa, mais cette édition m’a parue un peu en berne – ce qui est comble pour une convention valaisanne.

Je reviens bien évidemment avec une blinde de photos, qu’il va falloir trier dans un avenir aussi rapproché que possible: j’ai un autre concert dans dix jours.

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1 réflexion au sujet de « Destination Tokyo 2024 »

  1. Une des organisatrices vient de me dire, via réseaux sociaux, qu’ils n’ont jamais eu autant de public. Comme quoi je suis une quiche pour ce genre d’estimation…

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