Il y a des jours où j’ai l’impression d’être maudit. Ou très con. Ou les deux. Par exemple samedi passé, quand j’ai voulu aller à la convention La Boîte de Pandoure, à Saxon, et que je suis arrivé avec deux bonnes heures de retard.
La Boîte de Pandoure, c’est un festival de jeux – une conv’, quoi – à laquelle j’étais déjà allé une fois. Et comme c’était alors au Château d’Yverdon, j’en avais déduit que c’était organisé par un club local. J’avais tort.
Mais donc, cette année, c’est à la Salle polyvalente de Saxon que l’événement avait lieu. Saxon, je connais: c’est dans son (ancien) casino qu’avait eu lieu plusieurs éditions de la Fête du Jeu. Bon, là, ce n’est pas la même ambiance: c’est un gros cube noir qui héberge une plutôt vaste salle avec une galerie. S’y assemblent plusieurs stands de boutiques, d’artisans et d’associations régionales, plus une bonne trentaine de tables accueillant du jeu de carte à collectionner, du jeu de plateau et du jeu de rôle (un peu).
Et donc, j’avais prévu d’y venir samedi après-midi pour y faire une partie-test d’Erdorin:2300. je m’étais même inscrit à l’avance, à l’enthousiasme. Je n’avais pas noté un détail: Saxon n’est pas la localité valaisanne la mieux desservie par les transports en commun. Avec les correspondances depuis Genève, ça fait un train par heure. Et comme en plus je suis parti de chez moi un poil plus tard que prévu, j’ai raté la correspondance en question pour deux minutes. Au final, ça a cascadé en deux heures de retard. Hashtag génie.
La seule chose qui me rassure, c’est que personne ne s’était inscrit à la partie de 14 h. On a les consolations qu’on peut. Ou qu’on mérite, c’est selon. Du coup, je ne suis pas resté très longtemps: sans joueurs, avec en plus la perspective de plus de deux heures de trajet pour rentrer, j’ai pris quelques photos, discuté avec quelques personnes. Au moins, le temps était clément; c’est probablement un des derniers week-ends chauds de l’année, autant en profiter.
Et puis, entre le voyage en train et le temps passé dans la convention elle-même, j’ai pu avancer sur quelques projets – notamment Erdorin:2300. Il était temps que je m’y remette, d’ailleurs. C’est aussi pour ça que j’aime bien prendre le train. Donc, malgré la frustration, le bilan est plutôt positif. La convention est sympa, le voyage agréable.
Vous pouvez retrouver une série de photos sur Flickr.
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Parle-nous de tes côtés masochistes : 4 h aller-retour, pas de partie masterisée…mais c’était plutôt positif ?!? Il t’en faut peu . Enfin ça me rappelle Croc qui, se rendant à une conv à Genève, s’était fait refouler à la frontière : il pensait que c’était encore en France (bon, à sa décharge, c’était le cas 170 ans plus tôt ) et n’avait pas pris sa carte d’identité
Je crois que mes côtés masochistes sont largement documentés depuis très longtemps. Je veux dire: je suis auteur de jeu de rôle.