Polymanga 2024

Ça faisait un petit moment que je n’étais pas retourné à Polymanga. Faute, le plus souvent, à un agenda contrariant: le week-end de Pâques est également la date traditionnelle de Trolls & Légendes. Mais, cette année, je me suis retrouvé avec un passe presse pour vendredi et samedi, donc on embarque le matos et go Montr… ah non, Lausanne.

Eh oui, cette année, la plus grande convention geek / pop-culture / manga & animé de Suisse romande a dû abandonner le centre de conférence de Montreux, en rénovation, pour retourner au Palais de Beaulieu, qui avait accueilli quelques des premières éditions.

Ce changement apporte quelques bonnes choses. Pour moi, Lausanne est un peu plus « central » que ne l’était Montreux. Bon, ça fait quand même une trotte, principalement parce qu’on habite dans la campagne. Surtout quand les derniers événements se terminent après 20 h.

Pour le « Village des créateurs », ça signifie un espace nettement plus grand, plus aéré; un peu plus impersonnel, aussi, mais ce n’est pas très gênant. Et puis le Théâtre de Beaulieu n’a pas grand-chose à envier à l’Auditoire Stravinski.

Convention Polymanga, du 29 mars au 1er avril 2024 au Palais de Beaulieu, Lausanne (Suisse). Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

Mais ce nouveau lieu apporte aussi quelques problèmes. De façon générale, j’ai l’impression que la « logistique » – surtout au niveau de stands de nourriture et de boissons – n’est pas du tout adaptée à la taille de l’événement. Pour tout dire, j’ai l’impression qu’elle est moins fournie qu’à Japan Impact, alors que l’événement est au bas mot quatre fois plus grand. Du coup, il faut faire la queue pour tout, partout ou presque.

Il y a également eu quelques couacs organisationnels, mais qui sont probablement dus à une absence de rodage de l’organisation dans les nouveaux lieux. Et on peut regretter un cadre nettement plus impersonnel que les berges du lac – idéal pour les photos de cosplay, surtout quand il fait beau – et le fait qu’il y a des barrières de chantier un peu partout.

Je ne suis pas resté très très longtemps sur place. Mon objectif principal, c’était une captation vidéo du CYM Cosplay Show – raison pour laquelle j’ai obtenu le passe presse – et aussi de soutenir ma dame lors de son passage à la finale de la Polymanga Swiss Cosplay League. Et aussi me relancer dans la photo portrait, chose que j’avais pas mal délaissé ces derniers temps en convention.

Convention Polymanga, du 29 mars au 1er avril 2024 au Palais de Beaulieu, Lausanne (Suisse). Concours cosplay Polymanga Swiss Cosplay League, le vendredi 29 mars 2024. Représentant Japan Impact, Ailyta présente West Witch (illustration de Sakizou). Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

Les deux concours cosplay du vendredi ont tenu toutes leurs promesses, avec une galerie de personnages très variée et une utilisation grandissante de la vidéo, parfois avec des effets saisissants (par exemple la prestation d’Ailyta, lors de la PSCL, qui a d’ailleurs raflé le premier prix et le prix du public).

Le CYM Cosplay Show, c’est un spectacle organisé par une troupe de cosplayeurs. C’est scénarisé et chorégraphie de façon plutôt impressionnante, avec une douzaine de personnages principaux – ici, des magical girls (et assimilé·e·s) – et des figurants. Une demi-heure de performance, ce n’est pas rien.

Convention Polymanga, du 29 mars au 1er avril 2024 au Palais de Beaulieu, Lausanne (Suisse). Conférence de l’acteur français Thomas Cousseau, le 30 mars 2024. Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

J’ai aussi assisté à la conférence de Thomas Cousseau, acteur de cinéma et de théâtre surtout connu pour son rôle de Lancelot dans Kaamelott, ainsi que les courtes performances de Jean-Marc Anthony Kibaya, chanteur surtout connu dans les milieux geeks pour avoir interprété les génériques de Pokémon, Yu-Gi-Oh! et autres séries.

Dans l’ensemble, je suis moins enthousiaste pour Polymanga que pour Japan Impact ou Destination Tokyo. Déjà, il y a la taille de l’événement, qui n’est pas loin de ma limite perso pour ce genre de raout (ça va pour deux jours, cela dit). Et puis j’ai l’impression que c’est moins varié que Japan Impact et moins bon enfant que De-To. Mais c’est un point de vue très personnel et je n’y vais pas souvent non plus.

En plus des quelques photos ici, ma galerie devrait être en ligne prochainement. Il y a beaucoup de photos et ça prend un temps certain à trier, retravailler, légender et tout ça. EDIT: galerie en ligne.

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