Japan Impact 2024

Ce n’est pas encore le printemps, mais le soleil était au rendez-vous de cette quinzième édition de Japan Impact, pour le plus grand plaisir des cosplayeurs (qui, il faut l’avouer, ont souvent des costumes peu taillés pour le froid).

Japan Impact, c’est un des grands rendez-vous romands de la culture geek, principalement axé sur le Japon – comme son nom l’indique. Pas seulement le Japon des mangas et du kawaii, mais aussi celui des traditions, des cultures et de l’histoire. En effet, un grand nombre d’activités tournent autour de ces thèmes: calligraphie, gastronomie, vêtements, langue, etc. Plus les arts martiaux.

J’ai suivi, en tant que photographe, les ateliers bento et calligraphie, parmi beaucoup d’autres. Il y avait également beaucoup de conférences, sur et autour du Japon; par exemple, Tenshirok, connu notamment pour son rôle dans la websérie Noob, a animé une conférence sur les yokais et une autre sur les séjours longue durée au Japon.

Dans les autres conférence, il y en avait une – à l’audience plutôt confidentielle – sur les cinq dernières éditions de Japan Impact. J’ai trouvé l’exercice très intéressant pour une forme de transparence et aussi pour les quelques anecdotes qui m’ont rappelé ma – lointaine – époque de presque-étudiant à l’EPFL.

Japan Impact a également accueilli de nombreux concerts d’artistes japonais; j’ai assisté à ceux de Butaotome, un trio punkisant composé d’une chanteuse, d’un bassiste à tête d’ours blanc et d’un lapin en peluche géant, et d’Iron Attack, un groupe classé « power-metal », mais avec un style très particulier auquel je ne suis pas du tout sûr d’accrocher.

Il y avait également beaucoup d’autres invités: des youtubeurs, des illustrateurs, des auteurs… bien plus que je n’aurais pu en voir. Le programme est d’une richesse assez incroyable. Et ça, c’est sans compter les stands-boutiques et le « Village des artistes », la section vidéoludique, le jeu de rôle et le Maid Café. Le tout s’étalant sur les trois ailes principales de l’EPFL, plus l’Esplanade pour le food court et la scène du Rolex Center pour les concours cosplay.

Mais bon, c’est clair que, pour ma dame et moi, le week-end tourne surtout autour des deux grands concours de cosplay. Et, par « grands », j’entends « pas moins de 25 candidats lors du concours solo du samedi ». Et onze groupes le dimanche.

Comme d’habitude, on a encore eu droit à un niveau de malade, mais également à des cosplay qui sortent furieusement des sentiers battus: sans même parler de ma dame, qui avait flashé sur le film Fumer fait tousser, on a eu Père Castor, Winnie l’Ourson, et Les Demoiselles de Rochefort. Bon, j’attends encore que quelqu’un nous fasse un cosplay d’Eddie, la mascotte d’Iron Maiden, ou de Angus McSix, ou de Papa Emeritus, de Ghost.

Petite nouveautés: les costumes achetés et les « cosplays placards » (c’est-à-dire bricolés à partir de vêtements existants) étaient autorisés sur les concours, mais seulement éligibles pour les prix « prestation ». Ce qui est plutôt une bonne chose.

Comme ma dame avait quelque chose d’autre prévu le dimanche soir, nous avons quelque peu dû écourter notre visite du dimanche. Je repars de Japan Impact avec quelques babioles, des chouettes souvenirs et plus de quatre mille photos à trier…

Oui, parce que, comme les années précédentes, j’avais un passe photo, ce qui implique quelques avantages, mais aussi de couvrir plusieurs des événements. Mais bon, c’est pas cher payé.

Du coup, oui, il y aura une galerie de photos – une grosse! – sur Flickr, mais plus tard. Pas trop tard, mais plus tard quand même. EDIT: la galerie est désormais en ligne; 360 photos, quand même.

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