“Le long dix-neuvième siècle”, d’Eric Hobsbawm

La lecture de cet hiver a été pour moi la “trilogie”, dite du “long dix-neuvième siècle”, par Eric J. Hobsbawm: The Age of Revolution, The Age of Capital et The Age of Empire. Ce n’est pas de la fiction, mais de vrais bouquins d’histoire bien carrés, un panorama synthétique de la période 1789-1914.

J’avais déjà lu, de cet auteur, son histoire du “court vingtième siècle”, intitulé L’Âge des Extrêmes; cette trilogie la précède (comme il se doit) et on y retrouve pas mal des traits communs de Hobsbawm: beaucoup de statistiques, pas mal de citations (souvent assez obscures, mais qui posent bien l’ambiance), un langage pas forcément évident, mais très agréable à lire et pas dénué d’humour (so British…). On notera aussi que l’auteur se définit volontiers comme un historien marxiste, il ne faut donc pas trop s’étonner des quelques élans de sympathie gauchiste qu’on y trouvera.

Mais, à mon avis, tout ça n’enlève rien à la valeur des ouvrages, qui couvrent la période de la façon la plus globale possible, touchant à toutes les facettes de la période: économie, politique, social, idées, arts. C’est là sa grande force.

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L’athée à l’amende: “Traité d’athéologie”, de Michel Onfray

Étant d’un naturel taquin, j’ai embarqué à Rome le Traité d’athéologie, de Michel Onfray; je pensais profiter de ces vacances pour terminer cet ouvrage, que j’avais mollement commencé, il y a quelques mois. Je dis “mollement” parce que j’en avais fini l’introduction avant que le reste de l’univers décide de s’interposer — et c’est par définition le genre d’ouvrage que j’évite de lire au bureau, car je suppose que l’œcuménisme a ses limites (c’est pour les mêmes raisons que j’évite souvent d’être trop ostensible avec certaines couvertures de Charlie-Hebdo…).

En fait, il se lit plutôt vite: une petite poignée d’heures ont suffi pour en venir à bout. Et pour se rendre compte qu’il y a quelque peu tromperie sur la marchandise: faute d’un réel traité, on a plutôt affaire à un pamphlet.

Bon, l’affirmation est sans doute un peu exagérée: l’ouvrage n’est pas sans mérites scientifiques, mais, tout au long de sa lecture, la forme interpelle plus que le fond: Michel Onfray est un athée de combat, un athée pratiquant. Un passionné — passionnant, certes, mais souvent agaçant dans son prosélytisme. Et c’est vraiment dommage: le Traité d’athéologie fourmille de bonnes idées, se lit facilement et on a du mal, si on a un semblant d’intérêt pour la chose religieuse et un esprit un tant soit peu critique, à ne pas se laisser emporter par ses arguments.

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Bag of Tricks: Spiderman vs. Shelob

So there was a porcupine tree, frogs and princes, adventurers in Middle-Earth, Nazi Uebersoldaten and some nerd in a red and blue costume. Oh, and Mister Garibaldi, too.

Quite a packed week-end, I tell you!

Last week-end, I bought Stars Die, the latest from Porcupine Tree. “Latest” may not be the best way to describe it, as it’s a compilation of their early efforts. I don’t know how it compares to what they do now, as it’s the first Porcupine disc I get, but I kinda like it. Porcupine Tree can be labeled as progressive rock, the kind of music you never hear all the time on the Radio. The two-disc set packs a weird cross between early Peter Gabriel, Pink Floyd and Ozric Tentacles. Mostly instrumental, with some pieces over ten minutes. Gotta find some more!

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