Torchwood: Miracle Day

L’annonce de Miracle Day, quatrième saison de la série britannique Torchwood – par ailleurs spin-off de Doctor Who – avait de quoi laisser sceptique même le fan le plus endurci. D’abord, il s’agit de succéder au spectaculaire Children of Earth et, ensuite, de survivre à un production américaine.

Eh oui, exit les épisodes so british aux effets spéciaux un peu kitschouilles et bonjour les superproductions US, avec beaucoup d’explosions et des conspirations à la X-Files. Miracle Day part d’un évènement si énorme que personne n’y avait jamais pensé: et si plus personne ne mourrait sur la planète Terre? Et pas seulement pour un seul jour, mais plus du tout.

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Sonata Arctica: The Days of Grays

Attention! The Days of Grays, le dernier album de Sonata Arctica, contient un piège – plein de pièges, même! Le premier, et pas des moindres, est que les Finlandais fous concrétisent avec cet album un sérieux virage vers le métal symphonique, déjà quelque peu entammé par le précédent opus, Unia.

Dans les faits, ça veut dire que si on n’est pas prévenu et qu’on s’attend au style power-métal habituel du groupe (ou, à la limite. à un virage vers le prog-métal, là encore commencé précédemment), ça surprend. J’avoue: j’ai été surpris. Au début, pas en bien, d’ailleurs: il m’a fallu un moment pour me faire à cette nouvelle approche musicale, avec moins de cavalcades guitaristiques et plus d’emphase – BEAUCOUP plus d’emphase! C’était le deuxième piège.

Le troisième est que, contrairement à ce que j’avais cru glaner de quelques indices (notamment les titres de morceaux, qui répètent souvent le mot “gray” et font en plus allusion aux X-Files et ses “petits gris“), The Days of Grays n’est pas un concept-album. Ce qui est impressionnant, parce que musicalement, j’ai connu des concept-albums beaucoup moins cohérents que ça (n’est-ce pas, Abacab?).

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Fringe

Dans Fringe, série télévisée dont je viens de voir la fin de la première saison, des agents du FBI enquêtent sur des phénomènes paranormaux qui semblent être liés entre eux par un mystérieux “Projet” aux allures conspiratoires. Et si vous pensez “pâle copie de X-Files” (ou que le nom de J.J. Abrams, co-créateur de la série et coupable de la soupe à l’eau tiède qu’est devenu Lost, vous répulse), c’est le moment de réviser votre jugement.

On va tout de suite commencer par évacuer le négatif: Fringe traite surtout de phénomènes aux limites de la connaissance scientifique actuelle (comme son nom l’indique). Du coup, on se retrouve de temps à autres devant un salmigondis scientifique que même moi, qui ai une culture scientifique qui tient plutôt de la jachère, trouve ça pas crédible. C’est un peu tout le mal que je pense de cette série.

J’ai coutume d’opposer deux types de séries: celles qui sont plot-based (centrées sur l’histoire) et celles qui sont character-based (centrées sur les personnages); en général, je tend à préférer les secondes. Ça doit être mon côté rôliste. Fringe réussit l’exploit de concilier les deux, même si elle est plus plot-based.

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Torchwood: Children of Earth

Par une fraîche matinée, à 8 h 40 précise, heure de Londres, tous les enfants de la planète s’arrêtent pendant une minute. Rebelote à onze heures. La fois suivante, ils se mettent tous à hurler à l’unisson et, la fois d’après, ils annoncent d’une seule voix: “We are coming.” Voici le principe de départ de Torchwood: Children of Earth, cinq épisodes d’une heure qui forment la troisième saison de la série Torchwood.

Je crois vous avoir déjà parlé de Torchwood: une série dérivée de Dr Who, qui se concentre sur la branche galloise d’un institut fondé par la reine Victoria et qui a pour mandat de lutter contre les menaces extra-terrestres en général (et le Docteur en particulier). Là encore, les prémisses étaient intéressants: une sorte de X-Files décomplexé avec une équipe de cas sociaux obsédés sexuels et des enquêtes sur des phénomènes paranormaux / extra-terrestres réalisés par l’équipe scénaristique de Dr Who, qui peut être particulièrement tordue quand elle s’y met. Seulement voilà: mal rythmée et se prenant un peu trop au sérieux, après visionnage des deux saisons, Torchwood ne tient pas ses promesses.

Children of Earth vient rectifier tout ça. Et quand je dis “rectifier”…

Je ne peux pas vous dire grand-chose sur l’histoire sans déflorer les nombreuses surprises et retournements qui émaillent le scénario, mais je peux affirmer que, si Torchwood venait à s’arrêter après cette mini-saison, ce final justifierait largement d’avoir visionné deux saisons d’un niveau plus que moyen.

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