Dans Fringe, série télévisée dont je viens de voir la fin de la première saison, des agents du FBI enquêtent sur des phénomènes paranormaux qui semblent être liés entre eux par un mystérieux “Projet” aux allures conspiratoires. Et si vous pensez “pâle copie de X-Files” (ou que le nom de J.J. Abrams, co-créateur de la série et coupable de la soupe à l’eau tiède qu’est devenu Lost, vous répulse), c’est le moment de réviser votre jugement.
On va tout de suite commencer par évacuer le négatif: Fringe traite surtout de phénomènes aux limites de la connaissance scientifique actuelle (comme son nom l’indique). Du coup, on se retrouve de temps à autres devant un salmigondis scientifique que même moi, qui ai une culture scientifique qui tient plutôt de la jachère, trouve ça pas crédible. C’est un peu tout le mal que je pense de cette série.
J’ai coutume d’opposer deux types de séries: celles qui sont plot-based (centrées sur l’histoire) et celles qui sont character-based (centrées sur les personnages); en général, je tend à préférer les secondes. Ça doit être mon côté rôliste. Fringe réussit l’exploit de concilier les deux, même si elle est plus plot-based.
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