Ce n’est jamais sans une certaine appréhension que je me lance dans l’écoute d’un album de Steve Hackett, comme son dernier Beyond the Shrouded Horizon. Mon problème avec ce guitariste et compositeur britannique de grand talent, ancien de Genesis aux Temps Héroïques, c’est qu’autant certaines de ses compositions (surtout instrumentales) me transportent littéralement, autant la plupart de ses compositions me laissent froid.
Du coup, j’ai l’impression que ses albums, c’est un peu la loterie pour moi: parfois, il n’y a guère qu’un ou deux morceaux qui me branchent vraiment – et genre les deux ponts instrumentaux d’une minute et demie au milieu de l’album. Dans le cas de cet album, le ratio est heureusement meilleur, même s’il contient sa dose de bluettes hyperglucidiques.