Alors, il ouvre quand, ce lupanar?

Hier, dans un bref instant d’activité, le forum Tigres Volants a vu apparaître la question qui tue: elle en est où, la Campagne Lupanar? Alors, pour faire simple, à peu près au même point que précédemment. À peu près.

Pour être plus précis, le texte est fini. Oh, pas fini à 100%: je pense bien que d’ici à la publication, il y aura bien quelques modifications, des trucs trop longs à couper (surtout), des oublis à corriger (pas trop, j’espère), plus la myriade de corrections habituelles. Rappel: il est disponible ici, sous licence Creative Commons.

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Un lupanar couché (sur le papier)

Ça m’a pris un petit moment, entre les pauses-déjeuner au bureau et les pauses en Irlande, mais j’ai enfin terminé ma relecture et les corrections y relatives de la Campagne Lupanar. Il faut dire que 144 pages, soit 70 000 mots, ça ne se relit pas en une soirée entre deux épisodes de NCIS.

Techniquement, c’est une phase qui n’est pas encore complètement terminée: pour bien faire, il faudrait qu’au moins une, voire deux autres personnes y jettent un œil – chose que je compte déléguer un de ces quatre. Mais en l’état, c’est un manuscrit épuré de ses plus grosses scories, quelque peu remanié et, surtout, qui me convient.

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Un slogan pour la campagne lupanar

Hier, sur Google+, ça devait être la Saint Jean Roucas ou quelque chose du genre, vu la quantité invraisemblable de jeux de mots foireux que mes contacts francophones ont pu aligner dans la journée.

Cela a eu un impact direct sur l’annonce Tigres Volants du jour, à savoir que j’avais terminé la relecture du manuscrit: j’ai eu droit à un festival de calembours scabreux en guise de slogans pour cette campagne. Bon, j’avoue, j’ai participé.

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Le lupanar est (encore) en travaux

… mais on commence à en voir le bout.

Je serai honnête avec vous: ces deux derniers mois, ma productivité a été en-dessous de tout. Enfin, modulo ces deux dernières semaines, où je me suis enfin décidé à repartir sur la Campagne Lupanar au lieu de me faire plier en douze par cette abomination de Dungeon Crawl (d’ailleurs, maintenant, quand j’y joue, je triche; c’est dire à quel point il m’a gavé).

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Scènes de la vie eyldarin: dans le bain*

Note d’Alias: comme toutes les trilogies geeks qui se respectent, cette série d’articles sur la vie quotidienne dans la culture atlano-eyldarin comporte un quatrième volet, qui m’est venu après avoir commencé à poster les trois premiers. Au final, je ne suis pas sûr que ces textes, qui composent une sorte de “Fils des Étoiles lite” finiront dans la version finale de la campagne lupanar, mais plus probablement en annexe officielle.

Les Eyldar et, dans une moindre mesure, les Atlani adorent l’eau. La salle d’eau est la première pièce par laquelle on accède à une demeure et rares sont les maisons qui n’ont pas leur propre bassin – qui ressemble souvent plus à une mare qu’à une vraie piscine et dont la flore (et un peu aussi la faune) sert à la pureté de l’eau.

Dans la ville, c’est un peu la même chose : la plupart des agglomérations possèdent des bains publics, le plus souvent au centre et dans un lieu en grande partie ouvert ; l’accès est gratuit et seuls quelques services spéciaux (massages, par exemple) se paient. C’est un lieu central au point de souvent faire partie d’un complexe informel incluant d’autres services publics : gouvernement, dispensaire médical, école, etc.

Autant dire que c’est un lieu où les coutumes vestimentaires sont tout simplement nulles et non avenues – et, en conséquence, où les parties de jambes en l’air (avec vraiment beaucoup de jambes) sont courantes. Mais c’est aussi un endroit où l’on vient volontiers pour discuter affaires ou politique, se raconter les dernières chroniques familiales plus ou moins embellies (ce que les Eyldar appellent la Légende), voire travailler dans un cadre plus agréable.

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Scènes de la vie eyldarin: lèche-vitrine*

Si les personnages souhaitent renouveler leur garde-robe, acquérir une arme ou à peu près n’importe quel objet manufacturé, il va leur falloir là encore changer d’habitudes: par exemple, ce n’est pas la peine de chercher une boutique de prêt-à-porter ; il y en a peut-être une ou deux dans la zone internationale du starport de Terfalindar, mais elles ne sont fréquentées que par des touristes et ça se voit au style (moche et flashy) comme aux prix (idem).

Silestarin compte par contre quelques tailleurs tout à fait compétents, comme Syryn Ethiliar, une Eylwen plutôt traditionaliste dans son style et ses créations, mais curieuse et amicale, ou Maenan Kirias, un Atalen qui a beaucoup voyagé et qui a des idées (bien arrêtées) où l’originalité le dispute à l’enthousiasme, ce qui n’est pas toujours une bonne nouvelle. Les pensionnaires du Domaine ont leurs préférés et peuvent conseiller les personnages, suivant ce qu’ils recherchent (et s’engueuler sur le sujet). Évidemment, tous sont plutôt spécialisés dans les styles atlani ou eyldarin, mais peuvent, si on insiste, aller chercher des modèles de stylistes plus compatibles avec des goûts terriens.

Si la boutique du tailleur a toutes les apparences d’une échoppe médiévale, il ne faut pas s’y tromper : l’outillage est moderne et juste conçu pour avoir l’air ancien ; de plus, le plus gros du travail est accompli par une micro-usine spécialisée dans la confection, sur la base de modèles ensuite soigneusement personnalisés par le tailleur, qui ensuite s’occupe également des finitions.

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Scènes de la vie eyldarin: faire son marché*

Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Scènes de la vie eyldarin

Ne cherchez pas d’épicerie à Silestarin : il n’y en a pas. Le plus souvent, les habitants achètent leur provisions via les services de l’intendance. Les habitats du système produisent une grande partie de ce qui y est consommé, mais les importations peuvent facilement être ruineuses. Il y a aussi le marché, dont une partie de la vingtaine d’étals qui occupent tous les deux jours la place centrale du village.

Scènes de la vie eyldarin: prise de contact*

Cet article est le numéro 1 d'une série de 4 intitulée Scènes de la vie eyldarin

Dans cet article et les deux à suivre, je vous propose une petite immersion dans la sphère culturelle atlano-eyldarin et quelques idées de saynètes, conçues pour meubler des temps morts et donner aux joueurs un petit aperçu de la vie quotidienne. Commençons par quelques généralités.

Ludesco 2011

Je crois l’avoir répété assez souvent – peut-être pas de la façon la plus convaincant qui soit, mais je ne suis pas du genre à céder à la nostalgie. Pourtant, il y a des déplacements en convention qui tiennent lieu de pèlerinage. Hier, je suis donc parti pour la convention Ludesco, sise à La Chaux-de-Fonds.

Il faut vous dire qu’entre la fin des années 1980 et le début de la décennie suivante, La Tchaux était le siège, courant août, d’un week-end de folie organisé alors par le club de jeu Shazam et auquel participait allègrement tout le petit monde ludique romand, à commencer par la fine équipe de Plié en deux, le fanzine de jeux par correspondance plié en deux. Ou pas. C’est une longue histoire.

Sic transit gloria mundi, cette époque a pris fin et, une bonne quinzaine d’années plus tard, une nouvelle équipe a pris le relais et lancé Ludesco. J’en avais entendu vaguement parler, mais, comme c’est quand même loin (et souvent en même temps que d’autres évènements), je n’y étais pas allé jusqu’à ce jour. Ben je ne suis pas déçu du voyage.

Certes, niveau taille, Ludesco n’est pas la GenCon ni même Orcidée, mais c’est quand même une bonne cinquantaine de tables réparties dans la Maison du Peuple. On y joue principalement à des jeux traditionnels (Go, Mah-Jong et autres caramboles) et à des jeux de plateaux plus modernes, même si on trouve encore des tablées de ludosaures occupés depuis la veille au soir à un Civilisation géant à treize joueurs ou à un Dune ; je ne serais pas étonné si j’apprenais plus tard que quelqu’un avait sorti un Britannia le dimanche.

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Lupanar post-mortem et plan flèche rouge

À la surprise plus particulière que générale, la dernière séance de la campagne lupanar a été effectivement la dernière. Pas parce que les personnages ont horriblement échoué et sont tous morts dans d’atroces souffrances ou ont été jeté dans un obscur cul de basse-fosse aux fins fonds de la FEF (possibilité qui n’est jamais à écarter), mais parce que l’épisode s’avère au final bien plus court que je ne l’avais pensé au préalable.

Si, dans l’absolu, ça ne s’est pas avéré être un problème insurmontable, ça a mis en lumière un problème de rythme avec cet chapitre: pendant une bonne partie du scénario, les personnages ont un rôle passif et se contentent de crapahuter à travers un environnement hostile en subissant les aléas du voyage plus qu’autre chose. C’est un problème qui peut être cela dit résolu en rajoutant quelque chose qui manque à ce chapitre: une approche alternative.

C’est quelque chose qui a été mis en lumière par les joueurs eux-mêmes après les faits: ce dernier épisode, en l’état, met beaucoup trop l’accent sur une orientation exploration/baston, ce qui est potentiellement un problème si les personnages ne sont pas prévus pour ça. Je pense résoudre ce problème en ajoutant une option qui permette aux personnages de tenter une approche plus sociale, soit en les laissant se faire capturer par les gardiens de la planète ou alors en contactant directement ces derniers.

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Le lupanar perd sa chemise

Samedi passé, nouvel épisode de la campagne lupanar avec ma bande de fous habituels. Les personnages se rendent à Caramer Laeralis pour pouvoir monter à bord de l’Ergartis, vaisseau-casino de luxe à la réputation ambiguë, qui organise un grand tournoi de poker. But du jeu: approcher Lidar shi-Garwandil, chef de la sécurité du vaisseau et détenteur de la seconde partie du code qui amène au magot caché par Leyran.

Après que le Talvarid – seul personnage à avoir un score à deux chiffres dans la compétence jeu – se soit fait essorer au tournoi (l’honneur est sauf: il  n’était pas le plus mauvais de sa table), on a de nouveau eu droit à un grand numéro de notre Highlander déserteur de choc, qui s’est encore pris une cuite mémorable pour se réveiller en mains ennemies – une sale habitude que le joueur semble avoir prise de son personnage précédent, d’ailleurs –ainsi que la démonstration qu’il n’est pas forcément besoin de trimbaler de l’armement lourd quand on a un Talvarid dans son équipe.

Bon, j’avoue aussi, au moment de la bagarre finale, vu que les personnages étaient un peu en slip, j’ai été plus gentil que j’aurais pu ou même dû. Les commandos de la FEF auraient dû constituer une menace plus virulente. Mais il était tard et la soirée a pour moi été placée sous le signe de la tripaille en folie, ce qui n’aide pas vraiment pour faire des choix déhemmiques construits et rationnels.

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Le lupanar nouveau est arrivé!

Bon, ce n’est pas tout à fait exact, mais, ces derniers jours, j’ai passé pas mal de temps à étoffer et modifier la campagne lupanar pour en faire quelque chose de plus immédiatement utilisable par quelqu’un qui ne soit pas dans ma tête. Soyons honnête: ce qui existait jusqu’à présent tenait beaucoup du synopsis, voire de la déclaration d’intention; maintenant, on a quelque chose qui commence réellement à ressembler à une campagne.

Les modifications tiennent surtout en un point: la réduction des PNJ. Rien que les pensionnaires du lupanar, ça représentait près de douze personnes; en suivant l’avis de Thias, j’ai combiné certains de ces personnages pour arriver à neuf protagonistes, donc cinq ou six principaux, ce qui est tout de même plus gérable.

Je me suis aussi employé à faire un peu de ménage dans les différentes et multiples têtes à claques et autres antagonistes potentiels qui parsèment les épisodes. L’idée d’avoir pour les PJ des adversaires récurrents – surtout si ces adversaires peuvent devenir, au fil du temps, des alliés ou même des partenaires (dans tous les sens du terme) permet d’entretenir une certaine continuité et d’avoir un aspect encore plus social.

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Le lupanar à l’école

Hier soir, la fine équipe habituelle s’est retrouvée pour jouer la suite de la campagne lupanar. Après la destruction de leur domaine, les personnages s’embarquent à la recherche du trésor caché par leur mentor. Évidemment, ce dernier étant atalen, il n’a pas pu s’empêcher d’en faire une énigme. La première partie de cette énigme, “là où tout a commencé”, est également un jeu de mot sur “source” et emmène les personnages à Huir, “ville-sainte” sur Trian également surnommée “la Grande source”.

C’est à Huir que le mentor en question a fait ses classes de telandil et les personnages le soupçonnent d’avoir caché la première partie de l’énigme dans son ancienne école. Sauf qu’il l’a officiellement quittée bien avant de devenir président, avant même la guerre qui a ravagé la planète pendant plus de quatre-vingts ans. Il leur faut donc essayer de s’întroduire dans le domaine en question – qui est de nouveau une école de telandil en activité.

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Le Marathon des Gnomes

Hier soir, je suis allé faire un saut au Marathon des Gnomes, une mini-convention organisé par le club genevois des Gnomes ludiques (“gnolus” pour les intimes). Le Marathon des Gnomes, c’est quarante heures de jeu non-stop dans les locaux du club, non loin du Musée d’histoire naturelle, ouvert à tous: jeu de plateau, wargame, jeu de rôle. Un évènement qui mériterait plus de visibilité et peut-être aussi un espace plus convivial.

C’est pour moi l’occasion de retrouver des gens avec lesquels j’ai joué il y a longtemps (du genre à se souvenir de Tigres Volants avant la première édition) et que je ne vois plus que rarement. À l’occasion, ça me permet de faire quelques parties de jeux de plateau sympas.

Cette année, j’ai enfin pu y faire une partie de Tigres Volants; je m’améliore: l’année passée, je n’avais pas trouvé de joueurs et, celle d’avant, j’avais carrément raté l’horaire et m’étais pointé, la bouche enfarinée, après la fermeture. J’ai donc joué le désormais habituel scénario de “L’héritage”, celui qui est en quelque sorte l’intro de la campagne lupanar.

Quand on est déhemme en convention, c’est toujours un peu la loterie: on ne sait jamais sur quel genre de joueurs on va tomber. Je devrais presque dire “sur quel genre de cas social on va tomber”, mais comme on parle de rôlistes, c’est un peu redondant. Du coup, j’ai eu droit à une belle brochette d’excités, le genre de jeunes joueurs qui considèrent que l’intégralité du scénario n’est qu’un immense punching-ball défoulatoire pour trop-plein d’hormones juvéniles.

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Un lupanar en état de siège

Or donc, hier, on a joué le quatrième épisode de la campagne lupanar, qui est censé être la charnière de la campagne. Sans trop spolier, c’est le moment où les personnages comprennent que, non seulement il y a quelque chose de beaucoup plus gros derrière toute cette histoire de lupanar, mais qu’ils sont en première ligne. Évidemment, tout commence par l’arrivée d’invités au Domaine, avec des desiderata quelque peu contradictoires.

D’un certain côté, le déroulement de la partie a été sans surprise, avec les deux Highlanders (le vrai et le faux; reste à savoir lequel est lequel) à la manœuvre et beaucoup de bons mots et de franche rigolade, mais malgré tout un final tragique et, pour le groupe, un nouveau départ. Tout s’est déroulé à peu près comme je l’avais prévu, à quelques virgules près, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que ça manquait de quelque chose. Quoi exactement, je ne saurais le dire. Ce qui est embêtant.

En fait, je commence à soupçonner que le point faible, c’est le nombre de PNJ à gérer qui, par moment, est proprement astronomique. Je ne sais pas si c’est un défaut de la campagne elle-même ou de moi en tant que déhemme, mais entre les pensionnaires, les visiteurs et les éléments de décor (dirigeants locaux et autres), c’est parfois très difficile à suivre. Surtout quand, comme on me l’a déjà fait remarquer, certains des PNJ ont des noms très similaires.

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La méthode Zaitoichi contre la méthode spaghetti

Dans son dernier billet en date, Éric Nieudan, biclassé rôliste/romancier, parle de sa méthode d’écriture, dite méthode Zaitoichi. Je vous la fais courte: l’idée est de vaincre l’angoisse de la feuille blanche en écrivant “à l’aveugle”: sans voir d’écran ou de support. C’est plutôt malin et, pour moi qui n’ai absolument aucune méthode d’écriture sinon de jeter des mots sur le premier traitement de texte venu, ça m’impressionne toujours un peu.

 

Des ninjas dans le lupanar

Séquence à la Kill Bill dans cette séance de la campagne lupanar, qui pour une fois se déroulait par un dimanche après-midi presque trop chaud: une troupe de yakuzas en costard cravate et katana tentent d’encercler le pavillon d’une des pensionnaires pour une sordide histoire de vengeance – pour se retrouver face à un Talvarid bleu royal. Bilan: si le Talvarid a fini par tomber, ce n’est pas à cause des deux coups de sabre, mais bien de la rafale de neutralisateur automatique en dispersion maximale tirée à bout portant par un petit camarade qui avait décidé de ne pas faire de détail…

Pas mal d’action dans cette séance, donc, avec une chasse à l’assassin sur fond de grosse fête et de troubles politiques et quelques révélations majeures – dont une qui arrivera au prochain épisode. Pourtant, je ne suis pas entièrement satisfait de l’ensemble. Problème de rythme, d’abord: le début a pas mal manqué de punch et, en regardant mes notes, l’agenda initial était même encore plus long que cela. Il faudra quelque peu revoir ça pour que les joueurs ne s’endorment pas trop (même si je suppose que la température n’aidait pas).

Problème de PNJ, ensuite: les motivations de l’assassin étaient beaucoup trop vaporeuses pour être crédibles cinq minutes face à des rôlistes vétérans des plans tordus, qui ont tendance à inventer quatre conspirations là où il n’y en a qu’une. Au final, j’ai brodé sur une des hypothèses lancées par les joueurs et ai bricolé sur le pouce une histoire d’attentat sur une des personnalités présentes à la cérémonie de clôture du festival. Ça a fait son petit effet – surtout sur le Talvarid, qui a une fois de plus joué les “boucliers de viande” en encaissant à peu près tous les pièges prévus.

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Structurer le lupanar

Hier soir, deuxième scénario de la campagne lupanar avec mes joueurs “Tigres Volants canal historique” (et invités): au gré de l’organisation d’une négociation syndicale secrète, les personnages ont pu prendre leurs marques dans le Domaine des trois sources, tout en découvrant certains des petits secrets des pensionnaires.

Comme il s’agit un peu d’une séance de transition, j’avais un peu peur que ce soit trop décousu et que les joueurs s’ennuient. Je pense ne pas être arrivé à empêcher ça à 100%, mais à mon avis subjectif personnel à moi que j’ai, ça s’est plutôt bien passé. Les deux personnages highlanders nous ont offert un splendide numéro de duettistes (avec souvent le Talvarid bleu dans le rôle du clown blanc) et un peu tout le monde a eu son rôle à jouer. Les personnages sont désormais intégrés dans le domaine; mission accomplie.

Côté rédaction, je me félicite a posteriori de l’idée d’utiliser la réunion syndicale comme fil conducteur de la séance: ça a permis de structurer les différents éléments disparates du scénario autour des préparatifs, les uns agissant parfois comme diversion pour d’autres. Par contre, je vois qu’un des aléas que j’avais prévus ne s’intègre pas très bien dans la trame; il faut soit que je l’élimine complètement, soit que je le modifie pour qu’il ait plus d’influence sur le cours des choses.

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Un lupanar en hibernation

Contrairement à son auteur, qui vient de se taper une méchante insomnie pour aucune raison en particulier, la campagne lupanar roupille un peu. Voire beaucoup. Malgré ces trois semaines de vacances, je n’ai pas beaucoup avancé sur la rédaction. J’ai un peu honte, surtout que si je me gausse du peu de productivité de notre artiste maudite préférée, dans le genre gros glandeur, je suis aussi doué (sans les excuses médicales).

Oh, j’ai bien bricolé un bidule ou deux, dans l’intervalle: deux des PNJ ont changé de sexe, après une remarque d’Ivhor sur le sujet du déséquilibre des sexes parmi les pensionnaires du lupanar et une réflexion personnelle sur le “cœur de cible” du jeu de rôle en général et de Tigres Volants en particulier (mâle, hétéro et souvent surhormoné).

J’ai aussi réorganisé le deuxième épisode, qui était un peu trop “collection de scènes sans lien entre elles”; j’ai donc repris l’événement de la rencontre syndicale comme trame centrale de l’épisode et j’ai réorganisé les trames annexes autour. Théoriquement, les autres chapitres n’ont pas ce problème.

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