Scènes de la vie eyldarin: prise de contact*

Cet article est le numéro 1 d'une série de 4 intitulée Scènes de la vie eyldarin

Dans cet article et les deux à suivre, je vous propose une petite immersion dans la sphère culturelle atlano-eyldarin et quelques idées de saynètes, conçues pour meubler des temps morts et donner aux joueurs un petit aperçu de la vie quotidienne. Commençons par quelques généralités.

Scènes de la vie eyldarin: faire son marché*

Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Scènes de la vie eyldarin

Ne cherchez pas d’épicerie à Silestarin : il n’y en a pas. Le plus souvent, les habitants achètent leur provisions via les services de l’intendance. Les habitats du système produisent une grande partie de ce qui y est consommé, mais les importations peuvent facilement être ruineuses. Il y a aussi le marché, dont une partie de la vingtaine d’étals qui occupent tous les deux jours la place centrale du village.

Scènes de la vie eyldarin: lèche-vitrine*

Si les personnages souhaitent renouveler leur garde-robe, acquérir une arme ou à peu près n’importe quel objet manufacturé, il va leur falloir là encore changer d’habitudes: par exemple, ce n’est pas la peine de chercher une boutique de prêt-à-porter ; il y en a peut-être une ou deux dans la zone internationale du starport de Terfalindar, mais elles ne sont fréquentées que par des touristes et ça se voit au style (moche et flashy) comme aux prix (idem).

Silestarin compte par contre quelques tailleurs tout à fait compétents, comme Syryn Ethiliar, une Eylwen plutôt traditionaliste dans son style et ses créations, mais curieuse et amicale, ou Maenan Kirias, un Atalen qui a beaucoup voyagé et qui a des idées (bien arrêtées) où l’originalité le dispute à l’enthousiasme, ce qui n’est pas toujours une bonne nouvelle. Les pensionnaires du Domaine ont leurs préférés et peuvent conseiller les personnages, suivant ce qu’ils recherchent (et s’engueuler sur le sujet). Évidemment, tous sont plutôt spécialisés dans les styles atlani ou eyldarin, mais peuvent, si on insiste, aller chercher des modèles de stylistes plus compatibles avec des goûts terriens.

Si la boutique du tailleur a toutes les apparences d’une échoppe médiévale, il ne faut pas s’y tromper : l’outillage est moderne et juste conçu pour avoir l’air ancien ; de plus, le plus gros du travail est accompli par une micro-usine spécialisée dans la confection, sur la base de modèles ensuite soigneusement personnalisés par le tailleur, qui ensuite s’occupe également des finitions.

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Scènes de la vie eyldarin: dans le bain*

Note d’Alias: comme toutes les trilogies geeks qui se respectent, cette série d’articles sur la vie quotidienne dans la culture atlano-eyldarin comporte un quatrième volet, qui m’est venu après avoir commencé à poster les trois premiers. Au final, je ne suis pas sûr que ces textes, qui composent une sorte de “Fils des Étoiles lite” finiront dans la version finale de la campagne lupanar, mais plus probablement en annexe officielle.

Les Eyldar et, dans une moindre mesure, les Atlani adorent l’eau. La salle d’eau est la première pièce par laquelle on accède à une demeure et rares sont les maisons qui n’ont pas leur propre bassin – qui ressemble souvent plus à une mare qu’à une vraie piscine et dont la flore (et un peu aussi la faune) sert à la pureté de l’eau.

Dans la ville, c’est un peu la même chose : la plupart des agglomérations possèdent des bains publics, le plus souvent au centre et dans un lieu en grande partie ouvert ; l’accès est gratuit et seuls quelques services spéciaux (massages, par exemple) se paient. C’est un lieu central au point de souvent faire partie d’un complexe informel incluant d’autres services publics : gouvernement, dispensaire médical, école, etc.

Autant dire que c’est un lieu où les coutumes vestimentaires sont tout simplement nulles et non avenues – et, en conséquence, où les parties de jambes en l’air (avec vraiment beaucoup de jambes) sont courantes. Mais c’est aussi un endroit où l’on vient volontiers pour discuter affaires ou politique, se raconter les dernières chroniques familiales plus ou moins embellies (ce que les Eyldar appellent la Légende), voire travailler dans un cadre plus agréable.

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