flyingdeadman: sending fires to the sky

Le groupe de post-rock français flyingdeadman n’est peut-être pas le meilleur du monde dans sa catégorie, mais son dernier album, sending fires to the sky, prouve d’une part qu’il est un sérieux candidat au titre et, d’autre part, qu’il est un des plus généreux, puisque l’album est téléchargeable gratuitement.

Flyingdeadman : the forgotten t(h)ree

Les post-rockers de flyingdeadman, dont je vous avais déjà parlé précédemment (mais en les cataloguant belges alors qu’ils semblent français), reviennent avec the forgotten t(h)ree, un nouvel album – techniquement un EP, mais avec quarante-cinq minutes, ne chipotons pas – qu’ils ont eu la gentillesse de me signaler et qui partage pas mal de points communs avec d’autres groupes du même genre, notamment une haine tenace de la capitalisation.

De façon moins anecdotique, le post-rock instrumental de flyingdeadman est somme toute très classique, fait d’une grosse dose de textures guitaristiques, sur la base d’une rythmique solide, le tout souligné par quelques touches de claviers. Cela donne au final une musique qui oscille entre presque-ténèbres et une lumière diffuse, une ambiance crépusculaire et mélancolique.

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Flyingdeadman: W.e.n

J’ai un petit problème avec W.e.n., le dernier album des post-rockeux belges de Flyingdeadman. C’est du post-rock ambiant, qui rappelle également le rock progressif de Porcupine Tree par certains aspects et qui ne manque pas de qualités musicales, mais qui me paraît très répétitif. Les ambiances s’enchaînent, mais il est parfois difficile de savoir de quel morceau il s’agit et si on est déjà passé au suivant. Et il y a la voix du chanteur, aussi.

En fait, j’ai deux petits problèmes. Enfin, un petit et un gros. Parce que la voix du chanteur est vraiment agaçante. Je connaissais le style screamo, Flyingdeadman semble avoir inventé le style chouino. Et c’est vraiment dommage, parce qu’au niveau instrumental. il y a vraiment des bons trucs. Les ambiances sur des morceaux comme “Sunday 12” ou “Black Sun” sont bien glaçantes, sombre comme il faut, avec juste ce qu’il faut de mélodie; ce dernier morceau comporte d’ailleurs une des rares parties chantées supportables de l’album.

Le problème est que le reste de l’album est nettement moins supportable. Oh, certes, il y a des parties musicales qui ne sont pas inintéressantes (par exemple dans le morceau-titre), mais pour moi, les vocaux sont une incitation à la fuite (ou au crime violent, dans les mauvais jours). À noter que les quatre dernières pistes de l’album sont des remix à l’intérêt oscillant entre l’intéressant (“Sunday 12” par the noein) et l’anecdotique (“Drifiting Alone” par ObHyMon).

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