Star One: Revel in Time

Amateurs de DeLorean, de boîtes bleues ou de bricolages steampunks à base de fauteuil victorien, brefs, fans de voyages temporels, si en plus vous êtes clients en metal progressif, réjouissez-vous: Star One revient avec Revel in Time.

Star One, c’est un des projets d’Anthony Arjen Lucassen, musicien néerlandais connu surtout pour son autre projet, Ayreon. Le concept de celui-ci, c’est de faire des albums thématiques, dont les compositions de metal progressif symphonique sont inspirées par des films ou des séries de science-fiction (je vous lasse regarder les références sur la page Wikipedia de l’album).

Revel in Time a, donc, une thématique de voyage temporel. Il compte onze pistes; à quelques exceptions près, les compositions tournent autour de quatre à six minutes; seule la dernière piste approche les dix minutes. Au total, chaque disque dure un peu plus d’une heure.

Je dois avouer que je n’attendais pas grand-chose de ce nouvel opus de la maison Lucassen. Le dernier Ayreon m’avais laissé une impression mitigée et, de façon générale, je ne raffole pas non plus de ce projet Star One.

Bon, entendons-nous bien: « pas grand-chose » signifie ici « un truc sympa, bien troussé, mais pas renversant ». Mais, même ainsi, j’avais tort.

Certes, Lucassen fait ici du Lucassen, sans surprise. Mais il le fait bien et, surtout, avec une énergie qui, à mon avis, manquait quelque peu aux derniers albums. Ça commence déjà très fort avec « Fate of Man », « 28 Days (Till the End of Time) », « The Year of ’41 », « Bridge of Life », ou le final « Lost Children of the Universe ». Il y a des trucs un peu plus plan-plan (« Back from the Past » ou « Revel in Time », par exemple), mais rien de fondamentalement désagréable.

Comme d’habitude, on retrouve une tripotée d’invités sur cet album: Michael Romeo, Ron Thal, Adrian Vandenberg, Steve Vais et j’en passe. Et pour les chanteurs, Britney Slayes, Russel Allen, Michael Mills, Ross Jennings, Floor Jansen – et même Lucassen lui-même.

La version digipack que j’ai récupérée chez mon fourgue habituel compte onze pistes, plus un deuxième disque avec les mêmes onze pistes, mais interprétées par un chanteur différent. Je ne suis pas entièrement convaincu par l’exercice, mais pourquoi pas.

J’imagine que, pour quelqu’un comme Anthony Arjen Lucassen, rater un projet impliquerait quelque part de le faire exprès. N’empêche que, si certains de ses récents albums avaient des relents de facilité, Revel in Time de Star One est nettement un cran au-dessus. Pas parfait, mais bon, voire très bon.

Bonus: la vidéo du morceau-titre

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5 réflexions au sujet de “Star One: Revel in Time”

  1. J’ai adoré le premier volet, le second moins. Ce troisième m’a plu, cependant une nouvelle écoute semble s’imposer pour mieux l’apprécier.

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