Il y a des rendez-vous ludiques qu’il est difficile de manquer – même quand tout conspire contre. OctoGônes, quatorzième édition de la convention lyonnaise, est de ceux-ci.

Il faut dire que, avec les années, OctoGônes et devenue une des plus grandes conventions de jeu en France – sinon la plus grande. Et, avec 2D Sans Faces, nous y sommes présents depuis le début, ou peu s’en faut (il me semble qu’on a manqué la première édition, mais c’est tout).

Et, cette année encore, on a eu l’impression que c’était la grosse foule – ou peut-être que, cette année, notre emplacement plus central a fait qu’il y avait mathématiquement plus de monde autour de nous.

Cela dit, même si cette année on avait quelques projets à proposer – notamment La Collection Maxbrown, prévue pour l’année prochaine – on n’avait pas réellement de nouveaux produits sur le stand. Et pourtant, on a vu pas mal de monde et même fait quelques ventes, ce qui n’est jamais désagréable.

Je le dis souvent, mais l’intérêt de ce genre d’événement n’est pas forcément la vente à tout crin. OK, c’est toujours bien de rentrer avec plus de sous qu’on avait en partant (et moins de bouquins dans les cartons), mais il y a tout l’aspect social, le réseautage avec les autres éditeurs – et aussi avec les médias rôlistes, notamment vidéos, présents en grand nombre cette année (ainsi que les actual plays).

Il y a également l’aspect motivationel qui n’est pas à négliger. Je ne sais pas si je suis le seul dans ce cas, mais à me retrouver au milieu d’une armada de rôlistes, ça me donne envie de continuer les projets que j’ai. D’autant que j’ai pu faire deux (petites) parties d’Erdorin:2300 et ça c’est plutôt bien passé.

Je dis « petites » parce qu’on avait décidé, après Arcana, de mettre en place des créneaux d’une heure, en se disant que c’était potentiellement plus attirant pour les joueurs qui n’int pas beaucoup de temps. Et, au vu du nombre de joueurs qu’on a vu défiler, ça a plutôt bien fonctionné – même s’il aurait fallu ajouter une marge, parce qu’on a rarement réussi à s’arrêter à temps et que ça a généré des retards en cascade.

Avec tout ça, vous devez sans doute vous demander pourquoi je parlais de conspiration en intro. En fait, je me suis aperçu que j’avais un concert de prévu le dimanche soir. À Monthey. Et plutôt tôt, en plus. J’ai donc dû abréger ma présence le dimanche, sauter dans un train vers midi, puis dans un taxi pour arriver à rentrer chez moi à temps prendre le reste de mon matos photo et repartir. Et, avec tout ça, j’ai mal dormi.

J’aime autant vous dire que, ce lundi matin, au bureau, ça va piquer. D’autant plus fort que je rentre de deux semaines de vacances.

Mais bon, OctoGônes, c’était très bien. J’ai bu plein de bières, j’ai pu manger mon andouillette traditionnelle (sous le regard quelque peu horrifié des collègues), j’ai discuté avec plein de gens cool (le fait qu’on veuille discuter avec moi me fait souvent classer les gens dans la catégorie « cool »).

En attendant que je ne me remette à écrire des trucs, vous pouvez déjà retrouver ma galerie de photos sur Flickr.

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