Je suis faible: quand ProgCritique mentionne Saga dans une de ses chroniques, je ne peux qu’embrayer. Et c’est ainsi que je découvre Magic, le nouvel album de Voyager-X.
En fait, Voyager-X s’appelait à l’origine Voyager et aurait dû sortir cet album en 1997. Fondée dans les années huitante, la formation allemande a splitté avant sa sortie, puis, vingt ans plus tard, ressort cet album mort-né avec une production contemporaine.
Et, si ce n’est pas exactement le même genre de musique que l’autre Voyager (l’Australien), il y a quand même pas mal de points communs. Ici, on est plus dans un hard-rock mélodique mâtiné de prog, qui rappelle en effet Saga, mais aussi Asia ou Toto.
Magic est donc, en quelque sorte, le premier album du groupe. Il dure trois quarts d’heure environ et compte neuf pistes entre quatre et six minutes (et encore: tout juste).
Je n’aime pas trop faire des comparaisons, mais il se trouve que j’ai récemment chroniqué l’album de Remedy qui tape exactement dans le même créneau. Et si Voyager-X a des qualités à faire valoir, je préfère quand même nettement l’autre.
Disons que Voyager-X est nettement plus fidèle aux sonorités des années huitante. Ça se sent très clairement dans les claviers et les guitares, ainsi que la batterie, qui rappellent souvent le Saga de l’époque. Par contre, c’est un poil moins pêchu. Et puis la voix est très particulière; parfois, ça passe bien, mais sur certaines compositions, je la trouve un peu à contrepied.
En fait, si Magic est très bien réalisé et maîtrisé, il est peut-être un peu trop proche de ses glorieux modèles. J’imagine aussi que les vingt-cinq ans qui séparent son écriture de sa sortie n’aident pas non plus.
Néanmoins, si vous êtes un fan de ces groupes des années huitante, qui jouaient une musique entre hard-rock, prog-rock et metal, Voyager-X a de très belles choses à offrir dans ce Magic.
Bonus: la version live de « Janus Face », la première piste de l’album
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