Au moment de rédiger cette chronique de Striving Toward Oblivion, je me suis aperçu que j’avais déjà entendu parler de Vorga: j’avais vu passer une chronique sur Angry Metal Guy lors de sa sortie, il y a un an, mais je n’avais pas donné suite. Et, quelque part, c’est un peu dommage.
Vorga est une formation allemande, quoique née en Écosse, un quatuor actif depuis 2016 qui joue un black-metal atmosphérique plutôt musclé avec une thématique spatiale, ce qui me rappelle un peu Inherits the Void.
Striving Toward Oblivion est le premier album du groupe, même si celui-ci avait auparavant sorti un EP en 2019. Il dure quarante-huit minutes, avec huit pistes entre cinq et six minutes.
En général, quand je parle de black-metal atmosphérique, j’ai tendance à privilégier des groupes qui sont plus atmo que black. Vorga, c’est pas mal le contraire: d’abord du black-metal, avec tout ce que ça implique en matière de grosses guitares, de batterie surexcitée et de chant saturé, mais avec quand même un fond très mélodique et des parties instrumentales plutôt planantes.
Et si Striving Toward Oblivion a une thématique clairement spatiale, ce n’est pas exactement les nébuleuses bariolées à la Star Trek. Bon, rien qu’au titre, on s’en serait douté, mais l’espace qu’évoque l’album, c’est plutôt le noir infini, le vide et les rayonnements toxiques. Ce n’est pas dénué d’une certaine beauté, mais c’est quand même sacrément hostile.
Du coup, cet album confirme tout le bien que je pressentais de Vorga après leur prestation meyrinoise. Striving Toward Oblivion propose un black-metal atmosphérique qui ne fait pas de compromission, ni sur la partie black-metal, ni sur la partie atmosphérique. Je le recommande donc aux amateurs; vous pouvez le trouver sur Bandcamp, parce que la vie est bien faite.
Bonus: la vidéo de « Comet »
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Dans le même style, je connaissais Darkspace, qui oscille entre black atmo spatial et dark ambient.