Pallas: The Messenger

Si vous avez écouté du rock progressif dans les années huitante, il est possible que vous ayez déjà entendu parler de Pallas, groupe écossais de néo-prog. Toujours actif aujourd’hui, il sort son huitième album, The Messenger.

Pallas, c’est un peu le « cinquième mousquetaire » du néo-prog britannique, avec Marillion, Pendragon, IQ et Twelfth Night. Le groupe existe depuis 1976, mais a connu une longue interruption entre la fin des années huitante et 1999.

Passons sur l’illustration très douteuse de la pochette, The Messenger compte six pistes pour un peu plus de cinquante minutes. Hormis un titre de quatre minutes, les autres compositions durent entre sept et treize minutes.

J’avoue que, pour moi, Pallas a longtemps été le groupe d’un album: The Wedge, sorti en 1986, et qui détonnait dans le paysage néo-prog de l’époque par son côté très rythmé. J’avais écouté certaines des compositions plus récentes du groupe (notamment XXV, en 2011), mais sans être particulièrement enthousiasmé.

Et on ne va pas se mentir: je ne suis pas non plus particulièrement enthousiasmé par The Messenger – même avec le retour d’Alan Reed, le chanteur de The Wedge. Mais pas vraiment déçu non plus; disons qu’il est un peu inégal.

Le fait est que j’entends dans cet album des parties qui ont un son raisonnablement moderne (« Fever Pitch » et « Heavy Air », notamment), mais juxtaposées à des éléments qui rappellent un peu trop le Yes des seventies, voire du début des eighties.

Je dois tout de même admettre que le groupe semble ne pas avoir perdu en savoir-faire et l’ensemble est très maîtrisé. Et, une fois encore, il y a de très belles choses dans cet album. Mais pas tout. Le morceau-titre et ses treize minutes, par exemple, est un peu bordélique.

Je sors donc de l’écoute de The Messenger avec une impression mitigée. D’une part, ça fait plaisir de voir – et d’entendre – un Pallas en grande forme, mais d’autre part, j’aurais aimé des compositions un peu plus inspirées. Pour les fans de néo-prog, c’est toutefois une écoute très recommandable; l’album est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la bande-annonce de l’album

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