Alors que Poison Ivy se retrouve à la tête de la Legion of Doom, Harley Quinn a une crise existentielle et décide d’intégrer la Bat-family. Mais comme on est dans la quatrième saison de Harley Quinn, la série la plus déjantée de l’univers DC (voire de l’univers tout court), rien ne va se passer comme prévu.
Pour ceux qui avaient raté les épisodes précédents, Harley Quinn est une série que l’on qualifiera d’iconoclaste, pour faire genre « j’ai des lettres ».
Ça peut se traduire par « jeu de massacre » et de façon très littérale: il y a déjà un grand nombre de méchants qui sont passés à la trappe, souvent de façon très sale, et les gentils ne s’en tirent pas beaucoup mieux. Par exemple, Bruce Wayne commence la saison derrière les barreaux.
Et si vous vous attendiez à une série de superhéros dans la droite ligne de la Comics Code Authority, il va falloir réviser vos attentes. Parce que, dans Harley Quinn, il y a du sang – beaucoup – et des blagues de cul – beaucoup aussi. Disons-le, c’est assez trash.
C’est aussi passablement décalé, avec un Lex Luthor en pervers narcissique, Ivy qui essaye de se lancer dans le crime socialement engagé, des attachés de presse particulièrement insupportables, un démontage en règle de la masculinité toxique (parfois à la batte de base-ball, parfois pire). Et aussi un peu de la féminité toxique.
Il fait dire ce qui: Harley Quinn, c’est très distrayant. Mais c’est aussi un chouïa répétitif. Disons qu’après quatre saisons, j’ai un peu l’impression qu’on a fait le tour du concept. Je regarderai sans doute la cinquième saison, annoncée officiellement, mais plus par inertie que par réel intérêt.
Bonus: la bande-annonce
Pour soutenir Blog à part / Erdorin:
Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).
Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.