Iotunn: Kinship

On a encore une fois failli avoir une collision de chronique: après qu’un habitué de Radio-Erdorin m’ait fait l’article de Kinship, le nouvel album de Iotunn, je l’ai acheté et, le lundi suivant, JC en parlait sur sa chaîne.

Iotunn est une formation danoise, fondée il y a un petit peu moins de dix ans. Je la découvre ici, dans un style mélodeath très mélodique et très atmosphérique, avec un chant très majoritairement clair. Le tout me fait penser à des formations comme Insomnium, Amorphis ou Borknagar.

Kinship est seulement le deuxième album du groupe, après Access All Worlds (2021). Il dure plus d’une heure, avec huit pistes, dont la plus courte fait un peu plus de cinq minutes et les plus longues sont deux epics de onze et quatorze minutes, respectivement fermant et ouvrant l’album.

La musique de Iotunn (« géant » en ancien nordique) est assez typiquement le genre de truc que je kiffe: du death-metal mordant, mais très mélodique, des atmosphères épiques qui fleurent bon les grands espaces et des compositions longues et complexes qui racontent des histoires dans ma tête (pas forcément les mêmes que celles que le groupe avait dans sa tête à lui, mais c’est pas grave).

À cet égard, le premier titre de l’album, « Kinship Elegiac », est très représentatif du reste. C’est aussi le plus long, avec treize minutes et demie, et il passe par une grande variété de paysages musicaux. On y trouve de la guitare acoustique, des soli somptueux, des plages atmosphériques, du growl et j’en passe.

Alors oui, peut-être que les metaleux hardcore vont piorner que c’est de la pop et les allergiques au chant saturé vont se mettre en PLS au premier grognement, mais perso, c’est vraiment le genre de musique que j’apprécie. D’autant que Kinship passe vite, malgré sa longueur impressionnante.

Du coup, et un peu par surprise, Iotunn s’impose dans le top de 2024 avec ce Kinship. Peut-être pas tout en haut, mais pas loin. Et en conséquence, je le recommande chaudement – c’est de saison – aux amateurs de death-metal mélodique progressif. Vous pouvez l’écouter sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Iridescent Ways »

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