Amies, amis et adelphes du kitsch-metal, réjouissez-vous: Fellowship est de retour avec un nouvel album feel-good, The Skies above Eternity. Tellement nouveau qu’il est sorti la semaine passée et je l’ai récupéré par service presse de Scarlet Records.
Fellowship est un groupe britannique, formé en 2019 qui – et je les cite – « essaye de faire du power-metal à guitare pas trop cringe, mais vu qu’on s’habille comme des hobbits, c’est pas idéal. » Au moins, ils ont de l’humour.
The Skies above Eternity est le deuxième album du groupe; j’avais chroniqué le premier il y a un peu plus de deux ans. Celui-ci est un peu plus court: quarante minutes environ, pour neuf titres entre quatre et cinq minutes (sauf la conclusion, qui ne dure que deux minutes).
Si vous êtes de la génération qui a kiffé des formations comme Helloween dans les années huitante, ou Sonata Arctica dans les années nonante, la musique de Fellowship va immédiatement vous parler: un power-metal un peu speed, blindé de mélodies, de claviers et de soli de guitares.
Si vous êtes plutôt du genre grimdark-sérieux, passez vite votre chemin ou prévoyez beaucoup d’insuline. Ça tricote et ça en met partout, c’est un bonheur! Il y a même quelques compositions qui lorgnent du côté de Beast in Black, comme « Dawnbreaker ».
Par rapport à son prédécesseur, The Skies above Eternity a le bon goût d’être nettement plus court, ce qui est une bonne chose. Il a aussi le défaut d’être prévisible. Encore plus prévisible, s’entend; l’effet de surprise du premier est passé et on frôle souvent le pastiche.
Ceci posé, Fellowship est toujours aussi carré dans ses œuvres. Les musiciens sont de grosses brutasses dans leur domaine et la production est encore une fois très lumineuse. Le côté feel-good est pleinement assumé et ça fonctionne du feu des dieux.
Au final, je suis un peu mitigé sur The Skies above Eternity: Fellowship a clairement le chic pour faire des compositions super entraînantes, mais c’est pour moi beaucoup trop proche de trucs que j’écoutais il y a longtemps et ça m’empêche de pleinement en profiter. Ou alors c’est mon côté prog-head chiant; allez savoir! Reste que, quand c’est cool, c’est vraiment cool.
L’album est disponible sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo de « Dawnbreaker », avec plein de GNistes
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Le chanteur se comporte, vocalement et gestuellement, comme un chanteur de J-Pop. Quant à la section instrumentale, elle ne sonne pas grandement Metal car légère, presque trop aérienne. A titre de comparaison, si ce groupe est étiqueté Spimélo (ou Power Metal, puisque c’est le terme employé aujourd’hui), alors SONATA ARCTICA ou RHAPSODY devraient être catégorisés Thrash Metal (lol). A mes oreilles, FELLOWSHIP reste un groupe médiocre dont le plus haut fait d’armes s’avère les louanges (et le battage) médiatiques autour de leur musique.
N’écoutant pas de J-Pop, je ne saurais dire, mais pour le reste, on n’est pas d’accord. Je t’accorde que Fellowship n’est pas un groupe de premier plan, mais ils font des trucs funs et, semble-t-il, sans se prendre la tête.
J’adore ce groupe même si ce nouvel album marque pas autant que le premier effectivement. Mais c’est quand même tout à fait ma came alors je boude pas mon plaisir 🙂