Eleine: We Shall Remain

Non, aujourd’hui, ce n’est pas le 1er novembre, mais le 32 octobre et, du coup, cette chronique du nouvel album d’Eleine, We Shall Remain, n’est pas en retard. Si je veux, d’abord!

Eleine est un groupe suédois, formé il y a dix ans autour de la chanteuse Madeleine Liljestam et du guitariste, chanteur et compositeur Rikard Ekberg. Souvent classé « metal symphonique » pour la raison principale que le groupe a une chanteuse, il propose une musique qui flirte également avec le power-metal et le death-metal.

We Shall Remain est le quatrième album studio du groupe. Il a un format carrément réduit, avec trente-sept minutes au total, et compte dix pistes de moins de cinq minutes.

S’il fallait faire des comparaisons, je dirais que Eleine s’approche plus d’Epica que de Nightwish, en encore plus énervé. Je dirais aussi que le côté énergique est nettement plus flagrant en concert que sur album, ce qui ne surprendra personne; le côté symphonique est aussi moins évident en live.

Tout ceci pour dire que We Shall Remain est nettement plus dans la veine metal symphonique que la même prestation en live. L’album affiche des pistes orchestrales bien mises en avant qui poussent dans ce sens. Ce n’est pas un défaut, d’autant que le groupe sait en jouer avec efficacité pour donner une dimension épique à ses compositions.

Cela dit, j’ai trouvé que cet album était moins impressionnant que son prédécesseur – ou, à tout le moins, le souvenir d’icelui. Dancing in Hell avait une intensité qui je trouve moins présente ici.

Qu’on ne s’y trompe pas: Eleine sait s’y prendre pour balancer des morceaux qui poutrent et, en plus, y ajoute l’art de plus en plus rare de la concision. Mais j’ai quand même l’impression que ça reste plus classique que précédemment.

Du coup, j’ai un peu envie de dire que We Shall Remain est « juste » un bon album. Eleine y propose un metal symphonique efficace, avec un peu tous les éléments du genre, et un sens aigu de la composition qui fait mouche. Mais j’ai quand même l’impression qu’il lui manque un truc.

Bonus: la vidéo de « Never Forget », qui ouvre l’album

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