Matthias, étudiant glandeur dans un avenir proche où une épidémie a tué près de la moitié de la population, trouve un jour une lettre énigmatique glissée sous sa porte. Cette lettre le lance sur la trace d’une peinture du XVe siècle, sur laquelle il reconnaît sa mère et son oncle. C’est ainsi que commence Où s’imposent les silences, d’Emmanuel Quentin.
Un jour, Yeff, le jeune Océanien, a rencontré Clyne, qui devient sa Muse et a fait de lui un des meilleurs au Jeu de la Pensée. Jusqu’à l’arrivée de l’Incisif, qui menace l’équilibre du Jeu – et peut-être aussi de l’univers. À moins que le maedre… Vous l’aurez compris, Le Chant du Cosmos, roman de Roland C. Wagner, joue à fond sur les codes du space-opera.
Kristin Arroyo, ancienne militaire américaine impliquée dans le mouvement Occupy Wall Street, découvre par hasard des clichés inédits de Marilyn Monroe. Cette découverte ne va hélas pas passer inaperçue. Ainsi commence Manhattan Marilyn, thriller de Philippe Laguerre (a.k.a Philippe Ward).
L’utopie – pas l’uchronie ni la dystopie – est un genre peu à la mode. Ça peut se comprendre: ne dit-on pas que les gens heureux n’ont pas d’histoire? En tant qu’historien, j’aurais tendance à ricaner et, en tant qu’auteur, un peu aussi. Et ce petit recueil de nouvelles intitulé Un tremplin pour l’utopie est là pour me donner tort.
Syn est trappeur. Lui et son loup, Ack, passent le plus clair de leur temps dans les vastes étendues sauvages à chasser des robots pour leurs pièces détachées, revenant rarement vers la civilisation pour procéder à des échanges. Mais une guerre menace entre cités. C’est le point de départ de Cygnis, roman post-apo de Vincent Gessler.
Katelyn, une jeune femme qui joue les hôtesses sur un yacht de milliardaires, est la seule survivante d’une attaque biologique. La seule? Pas vraiment, l’assassin aussi s’est enfui après avoir empoisonné ses victimes: lui et Kathelyn sont des Résistants, titre du roman de Thierry Crouzet.
L’homme le plus schizophrène du monde est de retour; ensemble, ils combattent le crime! C’est ainsi qu’un esprit taquin(= moi) pourrait résumer Legion: Skin Deep, deuxième novelette de Brandon Sanderson mettant en scène Stephen Leeds et toute sa fine équipe face à des mystères improbables. Équipe qui n’existe que dans sa tête – en théorie.
Lorsque commence Crashing Heaven, roman SF/cyberpunk de Al Robertson, Jack et Hugo reviennent sur Station, le dernier refuge de l’humanité depuis que la Terre est devenue inhabitable suite à une guerre entre IA.
Partout dans le monde, d’éminents scientifiques se suicident, déclarant que « la physique est fausse » avant de mourir. Wang Miao, chercheur en nanotechnologie à l’université de Beijing, est engagé par une équipe internationale pour les aider à résoudre ce mystère, dont la réponse pourrait bien se trouver dans un jeu vidéo immersif situé sur un monde à trois planètes. Dit comme ça, on ne peut pas affirmer que The Three-Body Problem, de Liu Cixin est un ouvrage facile d’approche.
Je viens de finir le dernier roman de Cory Doctorow, Walkaway. Il est très bien, il est très dense et, du coup, cette chronique va également être quelque peu massive. Et ce n’est pas seulement dû au fait que le français est un langage verbeux.
L’invention de Louis Zèdre-Rouge, un rayon qui permet de voyager à travers la matière solide, aurait pu lui assurer gloire et fortune, mais l’accident qui a causé la mort de sa bien-aimée Emerance, fille du magnat de Funcal, a signé sa perte. Mais était-ce vraiment un accident? C’est ce que vous saurez en lisant L’homme qui traversa la Terre, de Robert Darvel!
Quand on parle de Howard Philip Lovecraft, je m’attire toujours des regards noirs de la part de certains de mes collègues rôlistes quand je dis que je n’aime pas ses écrits – et j’ai du mal aussi avec le bonhomme, d’ailleurs. Du coup, qu’est-ce qui m’a poussé à acheter ce H.P.L., de Roland C. Wagner?
Début mai 1945, dans le Tyrol autrichien, un château va devenir le théâtre d’un des derniers affrontements de la Seconde Guerre mondiale. C’est le sujet de The Last Battle, un livre d’histoire de Stephen Harding.
En continuant à fouiller dans notre bibliothèque, en préparation de notre déménagement, je suis tombé sur un autre bouquin de Robert Heinlein que je n’avais pas lu, L’enfant tombé des étoiles.
C’est rare que je n’aime pas un bouquin, c’est encore plus rare que je finisse avec une impression qui ne peut guère se résumer autrement que par « dafuq? » How to Live Safely in a Science-Fictional Universe, de Charles Yu, entre pourtant dans cette catégorie.
En cette année 1878, dans la ville (fictive) de Rapid City – quelque part dans le nord-ouest de ce qui n’est pas encore les États-Unis – vit Karen Memery, l’héroïne quasi-éponyme du roman d’Elizabeth Bear Karen Memory.
J’ai une épouse extraordinaire. Déjà parce que c’est mon épouse et qu’il faut au minimum être extraordinaire pour me supporter au quotidien, mais aussi parce que grâce à elle, j’ai pu enfin lire Les croisades vues par les Arabes, excellent livre d’Histoire signé par Amin Maalouf.
Ce n’est pas un titre, c’est une profession de foi: Le Grand n’importe quoi, de J.M. Erre est un roman qui emprunte plus au pastiche surréaliste qu’à la science-fiction, une sorte de fable absurde qui est à la fois une tarte à la crème et un grand cri d’amour envers la littérature en générale et celle de l’imaginaire en particulier.
Bon, autant faire péter le suspens immédiatement: Apex, conclusion de la trilogie Nexus de Ramez Naam, est une digne conclusion de ce techno-thriller d’anticipation transhumaniste. Pour poser les choses, il commence par un échange nucléaire généralisé. Enfin, pas tout à fait, mais c’est pour dire.
Jusqu’à présent, les romans de John Scalzi que j’ai lus oscillaient entre le très bien (Old Man’s War) et le sympa-mais-peut-mieux-faire (Redshirts). Lock In, découvert via une chronique sur le site de Lune, est un roman d’anticipation flirtant avec le transhumanisme qui se situe assez clairement dans la première catégorie.
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