Avec Afterworld, le nouvel album de Carcariass, j’inaugure une séquence de chroniques musicales dans le genre death/black. Mélodique, certes, mais pas des plus calmes non plus. Vous êtes prévenus.
Carcariass, c’est un groupe français que j’avais découvert plus tôt cette année avec leur concert à Genève et, dans la foulée, leur excellent album Planet Chaos. Ils donnent dans un death-metal mélodique aux thèmes de science-fiction, avec plusieurs pistes instrumentales (deux ici).
Sixième album du groupe, Afterworld compte dix pistes pour une durée totale de plus de cinquante minutes. La moyenne est ici trompeuse, puisqu’on trouve sur cet album aussi bien des titres de trois-quatre minutes que des compositions de six à huit minutes.
Je dois vous dire que si je guettais avec gourmandise la sortie de cet album, j’ai longtemps hésité avant de l’acheter, Une première écoute m’avait peu convaincu et c’est sans doute la Chronique en images de l’ami JC, plutôt enthousiaste, qui a fini par me convaincre.
Je ne regrette pas ce revirement. Même si je pense préférer Planet Chaos à ce nouvel opus, Carcariass livre ici un nouvel opus solide, très dans la lignée de son prédécesseur. On va retrouver un peu les mêmes thèmes, autant dans les titres que dans la musique, avec quelques particularités.
Je citerais notamment dans ces dernières un « Angst » dans un style très gothique, quelque part entre Sisters of Mercy et Rammstein, ce qui est un peu surprenant mais qui ne détonne pas tant que ça dans l’ambiance général de cet Afterworld.
Pour le reste, avec Afterworld, Carcariass propose un album qui est vraiment dans la continuité de Planet Chaos, avec ce death-metal mélodique qui est tout aussi brutal et technique que mélodique, avec une bonne dose de claviers et une thématique science-fictionnesque plutôt sombre.
À noter au passage que cet album, comme son prédécesseur, a été enregistré à Genève, au Downtown Studio où officie Drop (Samael, Sybreed). Cocorimeuh! L’album est disponible sur Bandcamp et je recommande aux amateurs du genre de s’y intéresser.
Bonus: la vidéo de « Billions of Suns »
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