Askara: Lights of Night

Nouvelle séance de rattrapage musical post-concert avec Lights of Night, le dernier album d’Askara, récupéré dans la foulée de leur concert en première partie d’Aephanemer à Saint-Maurice.

Askara est une formation bâloise, active depuis un peu moins de dix ans et qui se définit comme « melodic dark metal ». Ce qui est plutôt justifié avec ses aspects doom, gothique, des touches symphoniques et un peu de prog, et son duo vocal féminin-masculin.

Lights of Night, leur second album paru en 2022, compte onze pistes de longueur plutôt moyenne, si l’on excepte un quasi-epic de près de neuf minutes. Au total, l’album dure cinquante-deux minutes.

Le côté sans doute le plus marquant de la musique d’Askara est sans doute le duo vocal entre Miril, chanteuse lyrique et Elia, avec son chant saturé (oui, ça veut dire « growl »). Certes, c’est loin d’être le seul groupe à jouer sur ce registre, mais j’ai vraiment l’impression que ce duo est au cœur de leur identité musicale.

Le défaut d’avoir un marqueur aussi fort, c’est que si on n’y accroche pas, on n’accroche pas non plus à tout le reste. Et hélas, c’est un peu mon cas. J’ai surtout du mal avec la façon dont les growls sont traités, je les sens moins présents que le chant féminin.

C’est un peu dommage, parce que globalement, les compositions d’Askara sont plutôt réussies. Pas turbo-renversantes non plus, mais il y a de très belles choses dans ce Lights of Night, comme « Nocturne of Cold Misery » ou « By God », ainsi que le quasi-epic « To Alisa Rock » ou « Dark Night of the Soul Pt. 1 ».

Je pourrais aussi reprocher à cet album une production un peu faiblarde. Disons qu’il y a des passages qui auraient mérité un peu plus d’emphase, de rondeurs. Là encore, c’est dommage, parce que les musiciens d’Askara font montre de qualités plutôt impressionnantes, à la fois dans les compositions et leur exécution.

L’un dans l’autre, Lights of Night est un plutôt bon album, auquel il ne manque pas grand-chose pour être très bon. Si Askara aligne pas mal d’influences parfois un peu trop évidentes, c’est aussi un groupe avec une identité propre, qui mériterait d’être peaufinée. Vous pouvez le trouver sur le Bandcamp de leur maison de disque.

Bonus: la vidéo de « Nocturne of Cold Misery »

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.