Il y a peu, je vous parlais de Dreamgrave, un groupe qui mélangeait rock et metal progressifs. Ysma est un groupe allemand qui a aussi tendance à rajouter beaucoup de rock progressif dans son metal instrumental. Pour preuve cet album, Memoirs in Monochrome.
Originaire de Münster et actif depuis une dizaine d’années, Ysma est un quintette qui avoue des influences jazz et prog. On va retrouver dans leur musique pas mal de sonorités vintage, notamment un orgue Hammond que n’aurais sans doute pas renié le regretté Keith Emerson.
Memoirs in Monochrome est leur troisième album; il est sorti en 2017, mais c’est leur dernier en date. Il ne compte que sept pistes, mais cinq d’entre elles dépassent les huit minutes et deux font même plus de dix minutes. Au total, il y a là près d’une heure de musique.
Ysma a un talent certain pour la composition et l’exécution. Les morceaux de Memoirs in Monochrome sont, dans l’ensemble, bluffants d’originalité et de technicité. À commencer par “30 Doradus”, premier epic de l’album, qui slalome entre metal, claviers à la ELP et piano en folie pendant plus de dix minutes.
Le reste est également très bon, soutenu par une production impeccable. Si cet album devait avoir un défaut, c’est peut-être qu’au final, il manque de cohérence. Ysma a un peu tendance à sauter musicalement du coq à l’âne, ce qui est parfois sympa, mais sur la distance, c’est une tendance qui peut être usante.
Découvert via le blog Musique libre – l’album est disponible sous licence Creative Commons (Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification CC-BY-NC-ND) – Memoirs in Monochrome est un album toujours intéressant et souvent enthousiasmant.
Vous pouvez le trouver sur Bandcamp et je vous recommande son écoute.
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Bonne pioche en effet, dommage qu’il n’y ai plus de CD
Il va falloir que je les référence
J’avais précommandé l’album et je l’avais chroniqué en mai 2017 : http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=16238
Oui, ça m’était sorti de l’esprit.