Volkor X ne vient pas en paix. C’est lui-même qui s’autoproclame seigneur galactique suprême et qui l’annonce sur sa page. Et cet album, The Loop, lui donne raison. La paix, c’est surfait.
Volkor X, c’est le projet d’un musicien français actif depuis 2015, qui balance une darkwave qui rappelle bien évidemment les grands noms du genre – Carpenter Brut et Perturbator en tête – mais qui y ajoute une vibe post-rock et, surtout, une couche de narration.
The Loop, troisième album du projet, propose sur une heure et quart une alternance de compositions instrumentales et de parties narratives, dix-huit en tout.
Ceux d’entre vous qui ont beaucoup de mémoire se rappelleront peut-être de Hibernal, le projet de l’auteur et musicien australien Mark Healy. Eh bien Volkor X me rappelle beaucoup ces albums – enfin, ce dont je me souviens – autant dans la forme que dans le fond.
The Loop est une histoire de science-fiction à deux voix: Sid, capitaine d’un vaisseau d’exploration, et J.O.S.S, une intelligence artificielle. Ils se retrouvent coincés au beau milieu de l’espace par un événement qui est tout sauf naturel.
Musicalement, la darkwave de Volkor X est bien plus planante, moins agressive que de la darkwave classique. Les composantes metal, batterie et guitare (avec la présence de Sylvain Coudret, de Soilwork), renforcent une ambiance sombre et lourde, mais ça tabasse somme toute assez peu.
Cela dit, c’est une ambiance qui me convient aussi et je trouve The Loop très réussi. La narration est solide, avec deux acteurs impressionnants au service de personnages bien moins clichés qu’il n’y paraît, et les parties instrumentales renforcent le côté spatial. Compte tenu de l’histoire, ça aurait pu être encore plus sombre, mais c’est mineur.
Mer remerciements vont à Core&Co, grâce à qui j’ai découvert Volkor X et cet album, The Loop, que je recommande avec enthousiasme aux amateurs d’ambiances électroniques stellaires, avec un gros fond de rock quand même. Vous pouvez le trouver sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo de « Ignition / Ascendance », qui ouvre l’album


30/01/2024 at 12:45
J’ai hésité à me l’acheter celui-là après une première écoute. Mais comme je vise l’essentiel en ce moment, j’en suis resté là.
30/01/2024 at 12:50
Compréhensible.
30/01/2024 at 14:10
Mais c’est hyper-bien !
En tous cas le morceau 1 et le 12 !