« Apex », de Ramez Naam

« Apex », de Ramez Naam

Bon, autant faire péter le suspens immédiatement: Apex, conclusion de la trilogie Nexus de Ramez Naam, est une digne conclusion de ce techno-thriller d’anticipation transhumaniste. Pour poser les choses, il commence par un échange nucléaire généralisé. Enfin, pas tout à fait, mais c’est pour dire.

Person of Interest

Person of Interest

On reconnaît souvent les séries marquantes à leur générique. Celle de Person of Interest commence avec la voix d’un des personnages, qui annonce:

“On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret. Une machine ! Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ai créé.”

“Lock In”, de John Scalzi

"Lock-In", de John Scalzi

Jusqu’à présent, les romans de John Scalzi que j’ai lus oscillaient entre le très bien (Old Man’s War) et le sympa-mais-peut-mieux-faire (Redshirts). Lock In, découvert via une chronique sur le site de Lune, est un roman d’anticipation flirtant avec le transhumanisme qui se situe assez clairement dans la première catégorie.

“Crux”, de Ramez Naam

"Crux", de Ramez Naam

Crux est le deuxième roman de la trilogie Nexus, de Ramez Naam, un techno-thriller d’anticipation transhumaniste, centré sur une drogue éponyme basée sur des nanomachines, qui agit comme un système d’exploitation pour ceux qui en prennent et qui leur permet de se connecter, partager des expériences… ou pire.

“Nexus”, de Ramez Naam

"Nexus", de Ramez Naam

Nexus, la drogue éponyme du roman d’anticipation de Ramez Naam, est un peu plus qu’une simple drogue: un outil pour augmenter les capacités du cerveau, le mettre en réseau avec d’autres utilisateurs de Nexus et même un système d’exploitation neurologique; en résumé, c’est la porte ouverte vers la transhumanité. Et c’est bien là, le problème.

“One Minute”, de Thierry Crouzet

"One Minute", de Thierry Crouzet

Il est 15 h 45 à Washington, 21 h 45 à Paris, 12 h 45 à Mountain View, 5 h 45 au Japon. One Minute, le feuilleton numérique de Thierry Crouzet, c’est l’histoire de cette minute précise. Celle où la vidéoblogueuse Sara Cash a annoncé que les radio-télescopes de la planète avaient capté un message extra-terrestre. Juste avant qu’une panne électrique ne plonge la planète dans le noir complet.

“L’une rêve et l’autre pas”, de Nancy Kress

L'une rêve et l'autre pas

Pour le financier Richard Camden, le sommeil est une façon ridicule de perdre du temps, Alors, lorsqu’il apprend qu’une thérapie génique expérimentale permet de créer des enfants qui ne dorment pas, il insiste pour que son futur enfant en bénéficie. Mais ce sont des jumelles qui naissent et seule l’une des deux bénéficie du traitement. D’où le titre de ce court texte de Nancy Kress: L’une rêve et l’autre pas.

“Thinking Eternity”, de Raphaël Granier de Cassagnac

"Thinking Eternity", de Raphaël Granier de Cassagnac

Au départ, un attentat terroriste; au final, la fin de l’humanité, ou peu s’en faut; tel est le parcours de Thinking Eternity, roman de Raphaël Granier de Cassagnac. Et oui, la proximité du titre avec Eternity Incorporated n’est pas fortuite, puisqu’il s’agit de la préquelle de son précédent roman.

“After the Winter”, de Mark Healy

Dans After the Winter, roman post-apo de Mark Healy, le narrateur Brant erre sur une terre ravagée après le “White Summer”, une guerre qui, en quelque mois, a détruit la civilisation humaine et laissé la place à un hiver nucléaire de plusieurs années. Quand je dis “ravagée”, ça veut dire que plus rien n’y vit. Y compris Brant, qui est un “synthétique”, un androïde.

 

“The Fractal Prince”, de Hannu Rajaniemi

The Fractal Prince, de Hannu Rajaniemi, est la suite de The Quantum Thief, qui met en scène le génie de la cambriole Jean Le Flambeur dans un univers post-Singularité, un système solaire qui ne ressemble à plus rien de connu. Et c’est un peu le problème: si j’ai plutôt bien aimé le précédent, devoir raccrocher les wagons avec celui-ci après plus d’une année s’est avéré ardu.

“Overclocked”, de Cory Doctorow

Si je devais résumer Overclocked, recueil de nouvelles de science-fiction signé Cory Doctorow, je dirais qu’il y a du bon et du moins bon. Comme souvent avec cet auteur, en fait. Disons plus simplement qu’aucune des six nouvelles ne m’a laissé une impression impérissable – à part peut-être “When Sysadmins Ruled The Earth”, qui m’a causé un bout d’insomnie, mais seulement parce qu’il y atomise Genève et tue des chats.

“Pump Six and other stories”, de Paolo Bacigalupi

Je ne peux pas vraiment dire que je m’attendais à du rire et à de la bonne humeur en attaquant Pump Six and other stories, un recueil de nouvelles de Paolo Bacigalupi (auteur de The Windup Girl) glané dans le Humble Bundle. C’est heureux, parce que j’aurais été affreusement déçu et sérieusement déprimé – au lieu d’être juste déprimé.

Les onze nouvelles de ce recueil parle le plus souvent de la place de l’homme dans un contexte transhumaniste et/ou par rapport à une nature qui est partie en vrille. En général, ce n’est pas beau à voir: à la fin, le chien y passe.

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“Saturn’s Children”, de Charles Stross

Quand j’ai entendu parler de Saturn’s Children, de Charles Stross, je me suis dit “tiens, quelqu’un a écrit un roman Tigres Volants”: une histoire dont l’héroïne, Freya Nakamichi-47, est un robot sexuel. Bon, en fait c’est juste moi qui délire; on a les fantasmes que l’on mérite, je suppose.

Saturn’s Children est un roman d’aventures dans un contexte de science-fiction de type transhumaniste – ou, pour être plus précis, post-humaniste, qui s’apparente plus, de l’aveu de son auteur, à Modesty Blaise et à Friday, de Robert Heinlein (à qui il est d’ailleurs dédié, ainsi qu’à Isaac Asimov, pour des raisons qui sont rapidement évidentes). 

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“Anamnèse de Lady Star”, de L.L. Kloetzer

Lorsque j’ai pris Anamnèse de Lady Star, signé L.L. Kloetzer, je savais déjà que ça n’allait pas être simple – ne serait-ce que pour l’emploi d’un terme comme anamnèse, qu’il m’a fallu chercher sur Wikipédia. Un mot plus simple aurait été moins précis et on peut dire que, dans cet ouvrage, ses quatre définitions s’appliquent.

Roman de science-fiction se déroulant autour d’un événement particulièrement brutal de l’histoire – le Satori, un attentat qui tue une grande partie de la population humaine – il raconte les efforts des survivants pour, d’une part, comprendre ce qui s’est passé et, d’autre part, s’assurer que l’arme employée ne puisse jamais être reproduite.

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“The Rapture of the Nerds”, de Cory Doctorow et Charles Stross

Avouez que, d’entrée de jeu, avoir Charles Stross et Cory Doctorow à l’affiche, ça fait un peu dream team pour ce The Rapture of the Nerds, roman de science-fiction décalé bien comme il faut que l’on pourrait résumer par “la Singularité vue par quelqu’un qui ne l’aime pas”.

En effet, Huw Jones, Gallois technophobe et héros de l’ouvrage, est l’un des rares humains qui, en cette fin de XXIe siècle, n’a pas chargé sa conscience dans le “nuage” avant de léguer sa viande résiduelle à un fabricant de pâté pour chat. Le reste de l’humanité, virtualisé, vit dans un nuage de matière informatique qui occupe l’espace autrefois réservé aux planètes du système solaire, Lune comprise.

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“The Ghost Brigades”, de John Scalzi

Dans la foulée de Old Man’s War, j’ai attaqué sa suite The Ghost Brigades, également signé John Scalzi (et, l’ayant terminé, je me suis d’ailleurs lancé sur le suivant, The Last Colony). Encore que “suite” n’est pas le meilleur terme: certes, l’univers est le même et, chronologiquement, il se situe après les évènements de Old Man’s War, mais on ne retrouve que le lieutenant Jane Sagan des Forces spéciales – et encore, pas de façon principale.

L’histoire suit l’histoire de Jared Dirac, une nouvelle recrue des Forces spéciales, d’un genre un peu particulier. Il faut déjà savoir que, si les soldats réguliers des Forces coloniales sont des Terriens âgés à qui on donne un nouveau corps en échange de leurs services, les Forces spéciales sont en fait des clones de candidats morts avant leur incorporation, augmentés par des bricolages expérimentaux et dotés d’une conscience artificielle; il y a une raison pour laquelle on les surnomme les “brigades fantômes”.

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“Old Man’s War”, de John Scalzi

Samedi après-midi, alors que j’attendais le bus, j’ai lancé l’application liseuse de mon téléphone et ouvert Old Man’s War, le premier roman de John Scalzi, que j’avais acheté avec le Humble Bundle – et ce alors que j’avais déjà deux autres bouquins en court de lecture. Ce matin, je l’ai terminé avant les deux autres; c’est dire si ce roman de science-fiction est prenant.

Old Man’s War, c’est de la science-fiction militaire dans un contexte de space-opéra, avec une différence majeure: le héros, John Perry, s’engage dans les Forces de défense coloniales à l’âge de septante-cinq ans. Ce n’est donc pas exactement un perdreau de l’année, et pourtant, il va devoir réapprendre à vivre dans un univers fondamentalement différent de tout ce qu’il a connu jusqu’alors.

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