Spirou se réveille mais il n’est pas en 2022, mais en 1958! C’est ainsi que commence La Mémoire du Futur, dernier tome en date des aventures du groom.
Frappé par un « syndrome d’Angoulême », Fantasio se prend pour le Capitaine Haddock et est interné. C’est le point de départ de Spirou chez les Fous.
Pendant que les éditions Dupuis préparent leur centenaire, Spirou et Fantasio partent enquêter. Avec un titre comme La Mort de Spirou, ça va mal finir.
Après avoir cloné Elvis et échappé à la mafia russe, Zorglub s’attaque à un nouveau grand mystère: la gent féminine. Qu’on se rassure, il ne l’a pas fait exprès. N’empêche que cette Lady Z, titre du troisième album consacré à l’aussi éponyme qu’inepte grand méchant, lui en fera voir de toutes les couleurs.
Après une mission de vente d’armes gonflables spectaculairement ratée, le grand méchant le plus inepte du monde – j’ai nommé l’inénarrable Zorglub – se retrouve avec un stagiaire. Il s’appelle Zédrik – c’est comme Cédric, mais en plus méchant – il a dix ans et c’est un génie. Du mal, bien entendu. C’est L’Apprenti méchant, titre de ce deuxième tome.
Attention, le titre de cette BD contient un spoiler: le grand Zorglub aurait une fille, La Fille du Z! Elle s’appelle Zandra, elle a seize ans, elle aime les films débiles, la littérature, elle a un petit copain – et donc un père Génie du Mal et quelque peu protecteur.
Quand j’étais môme, on était Spirou ou Tintin – à part quelques olibrius, qui étaient Pif ou Mickey. Pour ma part, j’étais Spirou: j’ai commencé à lire l’hebdomadaire à l’âge de cinq ans et je ne l’ai finalement lâché que dix ans plus tard. Tout ceci pour dire que j’ai toujours une tendresse particulière pour le personnage et que cet album, La lumière de Bornéo, est un des meilleurs que j’ai pu lire depuis bien longtemps.
Cela faisait un bon moment que j’attendais – que j’espérais, même – une réédition des “hauts de page”, de Yann & Conrad. Dans l’enfer des hauts de page est donc un bouquin petit format, qui répond en partie à ce souhait et me permet de me replonger avec délectation dans cette trop brève époque d’un Spirou habité par l’esprit d’un humour presque adulte.
Avec la réédition de Câline et Calebasse, bande dessinée signée Mazel et Cauvin parue dans Spirou entre 1969 et 1992 (mais surtout dans les années 1970), je suis en train de me taper une madeleine de Proust enrichie à la nostalgie pure. J’ai un peu honte, mais comme le dit la pub (et, du coup, j’ai doublement honte), c’est bon la honte!
Le blog du Reilly, The Best Place, revient sur un album de Spirou qui m’avait particulièrement marqué, Machine qui rêve, et sur sa suite jamais terminée, Zorglub à Cuba.
Les premières aventures des Innommables, de Yann et Conrad, tiennent une place spéciale dans mon cœur. Réunies pour la première fois en couleurs dans un album, sous le titre Le cycle zéro, elles comprennent “Matricule Triple Zéro” et “Shukumei”.
Quand j’étais petit, je lisais Spirou. À vrai dire, j’ai continué à lire Spirou pendant très longtemps; j’ai, chez moi, un gros coffre en bois qui contient plusieurs centaines de numéros de l’hebdomadaire, depuis (en gros) le 1770 jusque vers le 2350. Si j’ai arrêté de lire Spirou, c’est à cause de Yann et Conrad.
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