Zorglub, tome 3: Lady Z

Zorglub, tome 3: Lady Z

Après avoir cloné Elvis et échappé à la mafia russe, Zorglub s’attaque à un nouveau grand mystère: la gent féminine. Qu’on se rassure, il ne l’a pas fait exprès. N’empêche que cette Lady Z, titre du troisième album consacré à l’aussi éponyme qu’inepte grand méchant, lui en fera voir de toutes les couleurs.

Zorglub, tome 2: L’Apprenti méchant

Zorglub, tome 2: L’Apprenti méchant

Après une mission de vente d’armes gonflables spectaculairement ratée, le grand méchant le plus inepte du monde – j’ai nommé l’inénarrable Zorglub – se retrouve avec un stagiaire. Il s’appelle Zédrik – c’est comme Cédric, mais en plus méchant – il a dix ans et c’est un génie. Du mal, bien entendu. C’est L’Apprenti méchant, titre de ce deuxième tome.

Spirou: La lumière de Bornéo

Spirou: La lumière de Bornéo

Quand j’étais môme, on était Spirou ou Tintin – à part quelques olibrius, qui étaient Pif ou Mickey. Pour ma part, j’étais Spirou: j’ai commencé à lire l’hebdomadaire à l’âge de cinq ans et je ne l’ai finalement lâché que dix ans plus tard. Tout ceci pour dire que j’ai toujours une tendresse particulière pour le personnage et que cet album, La lumière de Bornéo, est un des meilleurs que j’ai pu lire depuis bien longtemps.

“Dans l’enfer des hauts de page”

Cela faisait un bon moment que j’attendais – que j’espérais, même – une réédition des “hauts de page”, de Yann & Conrad. Dans l’enfer des hauts de page est donc un bouquin petit format, qui répond en partie à ce souhait et me permet de me replonger avec délectation dans cette trop brève époque d’un Spirou habité par l’esprit d’un humour presque adulte.

Câline et Calebasse, l’intégrale

Avec la réédition de Câline et Calebasse, bande dessinée signée Mazel et Cauvin parue dans Spirou entre 1969 et 1992 (mais surtout dans les années 1970), je suis en train de me taper une madeleine de Proust enrichie à la nostalgie pure. J’ai un peu honte, mais comme le dit la pub (et, du coup, j’ai doublement honte), c’est bon la honte!

Dans le plus pur style “cape et épée”, d’une part, et bande dessinée pour la jeunesse de l’époque, d’autre part. C’est donc plutôt léger dans bien des domaines: intrigues, vraisemblance historique, gags, etc. Léger, certes, mais pas désagréable non plus.

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Le fantôme des Spirou qui ne seront jamais

Parmi les trouzaines (sans doute un mot-valise composé de “douzaine” et “trop”) de blogs que je suis, il y a celui du Reilly, The Best Place. Il y cause littérature, films et, parfois, bédé. Dans sa note 1229, intitulée Lost Chapter, il revient sur un album de Spirou qui m’avait particulièrement marqué, Machine qui rêve.

Sur cet album, on a tout écrit, principalement en mal. Et il est vrai qu’il avait quelques défauts méchamment rédhibitoires. Mais je l’avais bien aimé, principalement parce que Tome & Janry, les auteurs de l’époque. étaient partis pour faire un reboot sérieusement couillu d’un des personnages les plus anciens de la bande dessinée franco-belge, comme le prouvent les premières planches d’anthologie d’un Zorglub à Cuba que mentionne le Reilly dans son article.

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Les Innommables: Le cycle zéro

Les bandes dessinées culte, j’en ai des pleins rayonnages, mais les premières aventures des Innommables, de Yann et Conrad, tiennent une place spéciale dans mon cœur – peut-être parce qu’elles correspondent à une forme de passage à l’âge adulte. Réunies pour la première fois en couleurs dans un album, sous le titre Le cycle zéro, elles comprennent “Matricule Triple Zéro” et “Shukumei”.

Je vous ai déjà parlé de cette série à l’occasion de la sortie du livre Yann & Conrad, une monographie, que je vous invite du coup à (re)lire pour comprendre un peu mieux ce qu’était le contexte au beau journal de Spirou au tout début des années 1980, entre cette série iconoclaste et l’animation des pages (les fameux “hauts de pages”) réalisée par les deux compères et une clique de jeunes (et moins jeunes) dessinateurs du journal.

“Matricule Triple Zéro” commence par une scène mythique: l’élimination du héros – faux, mais pourtant annoncé comme tel sur la couverture de l’hebdomadaire – en deux cases et le début de la vraie série et de ses trois baltringues, sortes de pieds nickelés post-modernes qui glandouillent dans un cachot de l’armée américaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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Yann et Conrad, les héros de mon enfance

Quand j’étais petit, je lisais Spirou. À vrai dire, j’ai continué à lire Spirou pendant très longtemps; j’ai, chez moi, un gros coffre en bois qui contient plusieurs centaines de numéros de l’hebdomadaire, depuis (en gros) le 1770 jusque vers le 2350. Si j’ai arrêté de lire Spirou, c’est à cause de Yann et Conrad.

OK, ce que je viens de dire est en fait très malhonnête: j’ai surtout arrêté de lire Spirou parce qu’il n’y avait plus Yann et Conrad! Ces deux zigotos, apparus quelques années auparavant, avaient apporté un grain de folie quasiment punk dans les pages de l’hebdomadaire — à une période qui correspondait exactement avec ma crise d’adolescence; surprise…

On connaît aujourd’hui Yann et Conrad surtout pour leur série “Les Innommables”; on sait moins qu’elle a débuté dans Spirou, sous le titre “Matricule Triple Zéro”. Un monument: en fait, elle commence sous le titre “Chuck Willis”, une sorte de clone du Buck Danny des années 40, militaire américain à la mâchoire carrée… qui se fait dégager dès la deuxième case de la série, pour laisser la place aux trois tarés que l’on connaît. Ce premier album est un chef d’oeuvre d’humour burlesque; la première incarnation de “Shukumei” également (pas celle parue en album); après, la série devient plus trash, plus sérieuse aussi, nettement moins drôle à mon goût.

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