Pourquoi voter

Vote

Si je devais mettre en avant une lecture qui, cette semaine, a justifié ce billet, c’est probablement Le deuil de la démocratie représentative, signé Grise Bouille, a.k.a. Gee, dessinateur actif notamment chez Frama*. En résumé: la démocratie participative est morte; c’est dommage, mais c’est comme ça, il est temps d’inventer autre chose.

Lettre ouverte à mes représentants

Panorama de l'hémicyle de l'Assemblée nationale

Ce billet est le seul que je compte écrire suite aux attaques de Paris, le 13 novembre 2015. La mise en place de l’invraisemblable gloubiboulga législatif, dans la précipitation – pour ne pas dire “panique générale” – m’a incité à prendre la plume et écrire pour la première fois à mes représentants.

L’argent vote

Chalais 16 Panneaux d'affichage 2013

En Suisse, on vote souvent. Il y a certes des élections, mais il y a aussi ce que l’on appelle des “votations”, des référendums qui déboulent en général par paquets de quatre ou cinq, plus s’il y a aussi des sujets cantonaux en prime. On le sait assez vite quand fleurissent des affiches à caractère politique.

La guerre contre le terrorisme n’aura pas lieu

Les misères et les malheurs de la guerre

La semaine passée, je voulais écrire un article intitulé “Je ne suis pas en guerre” et, juste avant de commencer à balancer mes idées, je suis tombé sur Non, nous ne sommes pas en guerre, un article d’Eros Sana sur le site Basta ! (via Un jour, une idée), qui disait à peu près la même chose.

L’Apocalypse TPG, édition 2014

1891 Grève des transports

Hier, il y a eu grève à Genève. En soi, la chose tient déjà du scoop: en Suisse, de façon générale, et dans le canton en particulier, on râle beaucoup, mais on fait rarement grève. Le mouvement a touché les Transports publics genevois – TPG pour les intimes – en protestation contre des menaces de suppression d’emplois et des tensions croissantes sur leurs conditions de travail.

Swisstopia, un coup d’œil sur la Suisse de 2035

Pont du Mont-Blanc, Genève en 2035, par Vincent HURON

Swisstopia est le nom d’un magazine, dont l’édition du 15 septembre 2035 est consultable en ligne sur le site de l’Office fédéral suisse du développement territorial. C’est aussi le nom d’un projet développé par la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève, qui a remporté le concours “Demain, la Suisse?”

Insécurité nationale

J’ai presque hésité à publier cet article vendredi passé, droit derrière un échange particulièrement virulent au sujet du projet de loi “antiterroriste” discuté par le Parlement français. J’utilise des guillemets parce que je considère que ce projet n’a pas grand-chose à voir avec l’antiterrorisme et beaucoup plus avec un désir de plus en plus profond de contrôle institutionnel sur un peu tout ce qui dépasse.

 

République démocratique populaire de Suisse

Régulièrement, la fort mal nommée Union démocratique du centre se rappelle à notre mauvais souvenir en lançant des projets spectaculairement nauséabonds et/ou stupides. Récemment, à côté d’un énième référendum sur l’asile, ils ont demandé que la Suisse cesse de respecter les traités internationaux s’ils interfèrent avec la loi suisse.

Suis-je encore écolo (et est-ce que ça doit se soigner)?

Or donc, jusqu’à peu, je me considérais comme un écolo: entre autres choses, je roule à vélo, je trie mes déchets et, surtout, je suis contre les OGM, les organismes génétiquement modifiés. Ce jusqu’à ce que je lise La démocratie des crédules et que je tombe sur cet article, A founder of the anti-GM food movement on how he got it wrong sur Macleans.ca (grâce à Tyrian Dunaédine sur G+).

La planète foot n’est pas une démocratie

Ne riez pas tout de suite, mais il fut un temps où j’aimais bien le football. Bon, d’accord, vous pouvez rire. De toute façon, il y a prescription. Et, à vrai dire, j’aime toujours l’idée du foot, à savoir le fait de courir dans l’herbe avec des potes et savater un ballon (et, de préférence, pas trop de tibias).

Plus partis que pirates

Un certain nombre de mes blogs préférés – principalement belges, allez savoir pourquoi – ont beaucoup parlé de ce que l’on pourrait appeler les espoirs déçus par le Parti pirate, lors des élections européennes. « Espoirs déçus » étant un euphémisme pour parler de « branlée ».

La liberté de dire des conneries

Période d’élections en France, de votations en Suisse, autant d’occasions pour les partis politiques en général, et leurs branches les plus extrémistes en particulier, d’écrire des conneries plus moins massives. L’exemple le plus grave étant sans doute notre inimitable MCG, comme on peut le voir sur cet article chez Gaël von Mêmepasmal (avertissement sans frais: ça pique le cerveau de l’intérieur et ça brûle les rétines en même temps).

Parti Panurge

J’étais parti (ha! ha!) pour écrire un article très énervé à la suite des déclarations d’un homme politique socialiste français qui évoquait un “devoir de solidarité” de son parti pour voter la confiance au gouvernement. Et puis j’y ai renoncé et c’est tant mieux, parce qu’entre temps, mon frère jumeau (très bien) caché, Ploum, a publié un article intitulé Élections, demandez le programme !, qui offre un éclairage bien plus intéressant que mes élucubrations à chaud, la bave aux lèvres.

Con comme un homophobe devant un tribunal

Il y a des jours qui apportent leur lot de bonnes nouvelles, même dans le paysage politique français, qui rappelle parfois les bouts de désert dans le jeu post-apo Fallout, pixellisation comprise. Aujourd’hui, le quotidien Libération nous apprend qu’un politicien, accusé de propos homophobes, a été relaxé au motif que ses élucubrations étaient ridicules.