Redemption: The Origins of Ruin

Ce n’est pas peu dire que je les attendais, ceux-là. “Comme le loup blanc” ou “au tournant” est une question de perspective, mais je vais tout de suite être clair: The Origins of Ruin de Redemption ne sera pas mon album de l’année 2007.

À vrai dire, cet album est une petite déception — principalement par rapport aux attentes générées par l’album précédent, The Fullness of Time, qui avait tout déchiré au niveau quantique il y a deux ans. Moins de rage, moins d’urgence; le succès les aurait-il assagis?

(Note: ceci est une question rhétorique. On parle ici d’un groupe de métal progressif qui ne s’appelle pas Dream Theater.)

Moins de cohérence, aussi. C’est peut-être hautement suggestif (comme dans “critique musicale”), mais j’avais l’impression que Fullness of Time avait une cohérence interne — probablemen dû au fait qu’il y avait moins de morceaux et des compositions plus longues.

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Redemption: The Fullness of Time

Tiens, j’ai oublié de vous en parler, de celui-là. La dernière surprise musicale de l’été, avant la Grande pause jusqu’à la rentrée (et les hordes de bouses publicitaires dont les médias ne vont pas manquer de nous abreuver), c’est l’album The Fullness of Time de Redemption.

Le groupe, qui n’en est pas à son coup d’essai (un autre album au compteur, que je n’ai pas encore écouté), semble être un de ces projets communs réunissant plusieurs pointures de la scène prog-metal US; on y trouve notamment Ray Adler, chanteur de Fates Warning. C’est d’ailleurs une des références musicales principales: non seulement la voix, mais les textes introspectifs et souvent sombres, sont assez typiques de ce groupe.

Mais Redemption n’est pas un simple clone de Fates Warning (notons au passage qu’on peut cloner nettement plus mauvais, dans le genre…). En fait, ça pourrait être le cousin fantasque de Fates Warning: pas forcément moins talentueux, mais sacrifiant un peu de virtuosité pour un grain de folie bienvenu. La musique est au croisement entre Fates Warning, Dream Theater (pour la pêche et le sens épique des compositions) et Pain of Salvation (pour l’originalité du traitement).

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Scenes / Shadow Gallery / Dream Theater — Playlist – 22 juin 2005

Ce sont probablement les derniers arrivages avant l’été, longue période de sécheresse musicale — en ce qui concerne les nouveautés –, mais c’est loin d’être négligeable: un nouveau Dream Theater, le retour de Shadow Gallery et un petit nouveau, Scenes.

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Et Dieu dans tout ça?

Dieu est très tendance. En tous cas si j’en crois mes dernières trouvailles musicales.

Or donc, je suis allé faire un tour (en fait, deux) chez mon disquaire préféré, une boutique genevoise microscopique qui a la bonne idée de vendre des trucs que j’aime (et qui en plus n’est pas loin du Paradoxe Perdu; double bonus!).

J’en ai ramené, entre autres blagues, les nouveaux albums de Dream Theater (Train of Thought), Magellan (Impossible Figures), et un album solo de Neal Morse (chanteur de Spock’s Beard; Testimony). Soyons clair: si on est allergique aux références chrétiennes, mieux vaut passer son chemin! Y’en a. Beaucoup. Avec Neal Morse, on entre carrément dans la catégorie “rock chrétien”, ou je ne m’y connais pas.

C’est agaçant.

Maintenant, je ne suis pas allergique aux références chrétiennes. Ce qui est heureux, quand on sait pour qui je bosse. Mais à la longue, ça fatigue. La bonne nouvelle, c’est qu’au moins, on n’est pas trop volé sur la musique: ça reste du prog, avec des vrais bouts de Yes (dans le Magellan) ou de Kansas (chez Neal Morse). Et puis bon, Dream Theater, même quand ils font de la merde (ce qui n’est pas le cas ici), ils dominent quand même la production musicale actuelle de la tête et des épaules.

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