Stranger Things, saison 4

Préparez-vous à retourner dans la petite ville de Hawkins pour cette nouvelle saison de Stranger Things… entre autres. Eh oui, cette quatrième fournée de la série geeko-rétro-fantastique casse l’unité de lieu en nous emmenant également en Californie, dans un bunker au milieu du désert et même au Kamtchatka.

On retrouve les personnages un peu moins d’un an après les événements de la troisième saison: la famille Byers a déménagé avec Jane/Eleven en Californie et tente de s’accoutumer à cette nouvelle vie, alors que le reste de la fine équipe habite toujours Hawkins.

Ces derniers se sont liés avec Eddie, meneur de jeu à D&D et fondateur d’un club de jeu de rôle appelé Hellfire Club. Oui, ça n’est pas très malin, mais franchement, même en Europe on a eu droit à des noms bien débiles (à commencer par « Les Chemins de l’Enfer »).

Ça n’est pas très malin, parce qu’un meurtrier commence à semer des cadavres horriblement mutilés dans le voisinage et Eddie est le principal suspect. Vous avez dit « panique satanique »?

D’autant que les protagonistes comprennent assez rapidement qu’il y a du Upside Down là-dessous (littéralement), et notamment une entité très puissante qu’ils baptisent Vecna.

je suis déçu que personne n’ait fait une allusion à la Tête de Vecna.

Dans le même moment, Jane doit gérer la disparition de ses pouvoirs, la séparation d’avec Mike et la disparition de Hopper. Plus le harcèlement scolaire, histoire de compléter le tableau.

Et enfin, Joyce reçoit un étrange colis venu d’URSS qui la pousse à s’embarquer pour l’Alaska avec, dans ses bagages, Murray (le théoricien de la conspiration) et quarante mille dollars.

Et ça, ce n’est que le début. Parce que si cette quatrième saison de Stranger Things ne compte que neuf épisodes, le plus court fait une heure dix et le season finale, le double. Rien que.

C’est peut-être un peu trop. Peut-être. Honnêtement, j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, mais rien de majeur. Quelque part, ça donne plus l’impression de voir une série de films qu’une saison de série télé classique.

Parce que, mine de rien, cette saison est blindée d’action: il y a l’équipe d’Hawkins en prise directe avec Vecna d’un côté et les habitants d’Hawkins qui commence à péter les plombs, de l’autre. Il y a les enfants Byers, avec Mike et un vendeur de pizza, qui part à la recherche de Jane. Cette dernière qui revit son passé pour retrouver ses pouvoirs. Et enfin Joyce en URSS. Qui avait dit « on ne sépare pas le groupe »?

On retrouve des personnages qui, en huit mois, ont évolué assez nettement, entre le temps qui passe et les expériences vécues. Beaucoup de questions restées en suspens trouvent ici une réponse – à commencer par « pourquoi Hawkins ».

Comme toujours, l’ambiance de l’Amérique des petites villes dans les années huitante est remarquablement bien rendues – surtout dans l’ambiance musicale, qui tient ici un rôle encore plus important, mais aussi dans ses aspects vestimentaires les plus horribles. La série est également blindée de clin d’œil à la pop culture de l’époque – certains évidents, d’autres beaucoup moins.

Cette saison, qui est notablement plus sombre que les précédentes, avec notamment un accent sur le thème de la perte. Elle se termine sur une forme de cliffhanger. Il y aura aura donc une cinquième saison, qui sera également la dernière. J’attends de voir, mais si elle est à la hauteur des précédentes, elle devrait placer Stranger Things assez haut dans ma liste des séries préférées.

Bonus: la bande-annonce

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2 réflexions au sujet de “Stranger Things, saison 4”

  1. Ca n’étonnera personne : je suis totalement fan de cette série et de cette saison, au point d’en avoir revisionné l’intégralité.
    Il faudra, un jour, que les rôlistes remercient les frangins Duffer d’avoir si bien parlé du jeu de rôle, et d’avoir évoqué adroitement la croisade anti-JdR des années 80 : le traitement du personnage d’Eddie (cœur avec les doigts… arf) est remarquable, en ce sens.

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