Quelques mots sur Cracovie

Or donc, je viens de passer deux semaines à Cracovie, ou peu s’en faut. C’était pour le boulot, du coup, je n’en ai pas vu grand-chose, mais j’en ramène tout de même quelques impressions.

Techniquement, j’étais déjà venu à Cracovie, il y a une quinzaine d’années – toujours pour le boulot, d’ailleurs. Mais en fait, je n’en avais vu que l’aéroport et quelques autoroutes avant de filer vers le sud, et retour.

Ça peut paraître bizarre de dire qu’on passe deux semaines dans une ville, mais qu’on n’en voit pas grand-chose. Mais, dans le cas présent, ça s’explique par le fait que c’était pour l’Assemblée générale de mon employeur et que c’est le genre d’événement qui implique de partir à 7 h le matin de l’hôtel, aller au centre de conférence et en repartir vers 21 h.

Bon, j’ai quand même eu l’occasion de voir un peu la ville. À commencer par la cité universitaire où nous étions logés. Pas des plus confortables, mais ça va. Ce qui est par contre amusant, c’est de prendre le petit-déjeuner dans une salle de concert (il y avait Riverside annoncé le mois prochain). L’autre truc qui surprend, ce sont les bancs publics sur le campus, qui sont équipés de décapsuleur. Je suppose que les responsables de l’aménagement connaissent leur public.

Un autre truc rigolo, c’est que la « mascotte » de la ville, c’est le Lajkonik, un cavalier mongol avec un faux cheval en carton (il y a aussi la version magicien, genre « pire GN du monde »). On le trouve notamment sur les bus et trams de la ville.

Le dimanche, on avait quartier libre – enfin, surtout les mécréants dans mon genre qui courbent l’office – et j’ai pu me balader en ville. J’avoue, je n’ai pas vu grand-chose. Je suppose que je n’avais pas trop la tête à faire le touriste et j’ai traversé la vieille ville en mode pressé.

Comme d’habitude, je suis allé voir la boutique de jeu de rôle local, qui est en fait un bar-jeux du nom de R’lyeh Café. Il est en sous-sol, pas très loin de la gare centrale, avec un aménagement donjonnesque. Il propose à la fois des bières, des jeux, et des tables où poser les deux. Avec ses voûtes en brique rouge, c’est un endroit franchement cool.

Je suis aussi allé faire un tour au Arcade Museum, un « musée » du jeux vidéo, un peu en dehors de la ville, avec une blinde de bornes d’arcade et des flippers, donc beaucoup m’ont rappelé des souvenirs de ma folle jeunesse. J’avoue avoir été un peu déçu de ne pas y avoir trouvé de flippers électro-mécaniques, mais il y avait un exemplaire du Xenon, mythique flipper de mon époque de Satellite.

Pas très loin du campus, il y un parc où j’ai pu voir quelques corneilles grises, des chiens très enthousiastes, un écureuil et… un ours. Bon, en statue, mais c’est Wojtek, l’ours-artilleur. Les amateurs de Hearts of Iron IV le reconnaîtront sans doute.

Ah oui, vous l’aurez peut-être remarqué sur quelques de ces photos, mais le polonais est une langue… particulière. Même avec de bonnes notions dans les langues latines et quelques souvenirs d’allemand, c’est difficile d’y reconnaître des termes connus. À moins que vous ayiez des connaissances dans les langues slaves, attendez-vous à être illettré.

Je suis rentré sans ma valise, sans les clés qu’elle contenait, mais avec une crève. Pas exactement idéal, mais je ferai avec. J’ai aussi ramené une petite galerie de photos, qui sont sur Flickr.

Il faudra que je revienne un jour à Cracovie, mais pas en mode boulot.

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