Bon, les prog-heads, il faut qu’on cause. Je viens d’écouter The Last Will and Testament, le nouvel album d’Opeth, et je n’arrive toujours pas à aimer ce groupe. Pourtant, je vous jure que je fais des efforts.

Pour ceux qui ne connaissent pas Opeth, c’est un des quelques noms qui reviennent en boucle quand on demande aux musiciens de prog contemporain quelles sont leurs influences. C’est un groupe suédois qui approche les trente-cinq ans d’existence et qui est connu pour avoir très tôt mélangé death-metal et rock progressif. Même si ces dernières années, il est bien plus proche d’un rétro-prog seventies.

The Last Will and Testament est un concept-album – don’t le sujet est assez évident – de cinquante minutes. Il se compose de huit pistes, sept numérotées comme des paragraphes et une dernière, en guise de conclusion.

Quand on est chroniqueur, il y a une blague très classique, qui consiste en une variante de « on ne dit pas ‘c’est de la merde’, on dit ‘j’aime pas’… parce que c’est de la merde. » Je pourrais la ressortir ici, mais ce serait de la mauvaise foi.

Opeth livre ici un album qui, objectivement, est plus intéressant que leurs précédents opus. Les sonorités, toujours influencées par le prog seventies, sont toutefois bien plus variées et imaginatives et les compositions mettent en avant la maîtrise du groupe. Il y a même de la voix saturée, ce qui paraît-il était attendu par les fans.

Seulement voilà: je n’aime pas. Ou, pour être plus précis, la musique d’Opeth ne me passionne pas. Mais, genre, pas du tout (à quelques micro-passages près). Et ça ne date pas d’hier, parce que j’ai dans ma discothèque Deliverance et Ghost Reveries et déjà, à l’époque, ça n’avait pas percuté.

Du coup, je me retrouve un peu comme un con avec The Last Will and Testament. Je l’ai acheté après avoir lu et écouté quelques chroniques qui m’ont fait penser que je devrais donner une nouvelle chance au groupe. Opeth est tellement un groupe incontournable en prog que j’ai toujours cette impression que je rate un truc. Et au final, oui, je rate un truc.

Tant pis.

Bonus: la vidéo visualizer de « §4 »

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