Omnerod: The Amensal Rise

À première vue, j’ai des fans. Pas beaucoup, certes, mais parmi ceux-ci, il y a des membres du groupe Omnerod, ce qui les a poussé à m’envoyer leur nouvel album, The Amensal Rise, à paraître mi-mai.

Omnerod est une formation franco-belge de metal progressif, fondée en 2009, et qui propose un metal progressif dans lequel je trouve des inspirations venues de Leprous et Between the Buried and Me, entre autres.

The Amensal Rise est le troisième album du groupe et il ne fait pas semblant pour ce qui est du format: sept titres, dont plus de la moitié dépassent la barre des dix minutes, pour une durée totale d’une heure dix.

C’est toujours flatteur pour moi de recevoir directement du groupe un album à chronique, mais c’est aussi pas mal de pression: et si je ne l’aimais pas, cet album? Je ne vous cache pas que ça m’est déjà arrivé, même si vous n’avez pas vu ces chroniques.

Dans le cas Omnerod, ça a été plus compliqué que prévu. Il m’a fallu plusieurs écoutes pour arriver à me faire une idée claire. On est clairement dans le domaine d’un metal progressif très technique, aux compositions complexes, qui oscille entre mélodique et discordant et entre chant clair et saturé.

Qui plus est, la longueur des titres – dix minutes en moyenne – fait qu’il est difficile de rentrer dedans. Ce n’est clairement pas un album que l’on peut écouter d’une oreille distraite, en faisant autre chose. Enfin, si, on peut, mais on ne devrait pas. Faites-moi confiance sur ce point: c’est une mauvaise idée.

Parce que The Amensal Rise est un album riche. Redoutablement riche. Redoutablement redoutable, aussi. Il mélange des sonorités metal progressif à la limite du death technique avec des éléments beaucoup plus proches du rock progressif classique, des vocaux à la Leprous et des touches de prog-metal symphonique-déjanté façon Devin Townsend.

Avec un tel pédigrée, il vaut mieux savoir ce que l’on fait et Omnerod fait la démonstration d’une maîtrise franchement impressionnante, tant dans l’écriture que dans l’exécution.

Maintenant, à titre personnel, The Amensal Rise est un album que je trouve plus impressionnant que réellement enthousiasmant. C’est peut-être aussi que je suis dans une période où je cherche des musiques plus accessibles, mais ça n’ôte rien à sa qualité. Je ne connaissais pas Omnerod, mais sur la base de cet album, c’est assurément un groupe à suivre.

Si The Amensal Rise n’est pas encore disponible sur le Bandcamp officiel du groupe (il sort le 12 mai), vous pouvez y trouver les autres du groupe, à prix libre.

Bonus: la vidéo de « Magnets »

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3 réflexions au sujet de “Omnerod: The Amensal Rise”

  1. C’est carrément intéressant comme travail, ça foisonne d’idées. Je vais surveiller de près la sortie de leur album.
    Après, une heure dix de ce traitement, ça doit donner mal à la tête, mais à voir, enfin à écouter.

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  2. Je comprends mieux ta chronique. Comme tu dirais, The Amensal Rise est quand même vachement perché par rapport au précédent.
    Mais j’aime bien.

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