Le Château des Étoiles, volume VII: Planète des brumes

Après avoir sauvé la Princesse de Mars, captive des Prussiens, l’équipage du Schwanstern quitte la Terre en direction de Vénus. Le vaisseau éthérique cherche toujours le moyen de rejoindre le Château des Étoiles dans ce septième tome, intitulé Planète des brumes.

Pour ceux qui prennent l’histoire en marche, sachez d’abord que vous avez ici une série majeure steampunk en bande dessinée, créée par Alex Alice – aux dessins et au scénario.

Le monde tel que nous le connaissons prend un tournant radical lorsque, en 1869, le roi Louis II de Bavière et un savant français mettent au point le premier navire éthérique, capable de naviguer dans l’espace entre les mondes et, ainsi, rallier Mars.

Le souci est que, bientôt, les autres grandes puissances européenne développent leurs propres flottes éthériques et partent conquérir le système solaire, asservissant au passage les quelques peuples qui s’y trouvent.

Et, ainsi, quatre jeunes gens, accompagnés par un militaire bourru et une journaliste impertinente, escortent la Princesse pour retrouver un chemin vers Mars, désormais prussienne. Ils ont pour objectif une cité très ancienne qui abriterait un artefact puissant.

Seulement, Vénus n’est pas le monde le plus hospitalier qui soit, entre dinosaures et formes de vies autochtones passablement agressives. Et, pour ne rien arranger, ils ne sont pas les seuls sur la trace de l’artefact.

Je l’ai déjà dit: Le Château des Étoiles est une série majeure du genre. Alex Alice y réalise une synthèse bluffante de plusieurs histoires et mythes de l’âge du merveilleux-scientifique: Jules Verne, H.G. Wells, Robert Howard et toute la vagues des auteurs français, souvent aujourd’hui oubliés. Il apporte aussi quelques explications intéressantes à certains des clichés du genre.

De plus, l’aspect artistique est aussi particulièrement soigné. L’auteur développe un style en aquarelle qui évoque tout à la fois la bande dessinée franco-belge réaliste et le manga (notamment Hayao Miyazaki ou Leiji Matsumoto).

Enfin, l’objet est plutôt soigné, avec plusieurs éditions plus ou moins luxueuses et des grands formats très chouettes.

Bref, si vous ne connaissez pas Le Château des Étoiles, foncez. Et si vous connaissez la série, je n’ai pas besoin de vous dire d’acheter le nouvel opus. En bonus, pour les rôlistes, c’est de l’inspi en barre pour Château Falkenstein – et je ne serais d’ailleurs pas étonné que l’auteur y ait pioché quelques idées.

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4 réflexions au sujet de “Le Château des Étoiles, volume VII: Planète des brumes”

  1. Selon ce que tu expliques dans ta chronique, l’inspi rôludique serait plutôt à chercher du côté de Space 1889 que de Castle Falkenstein, non ?

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    • Oui et non: je pensais surtout à la présence de Louis II de Bavière comme personnage principal. Mais sinon, oui, la conquête de “l’Éther” fait très Space 1889, mais en même temps, le jeu s’inspire beaucoup du merveilleux scientifique.

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    • et histoire d’en remettre une couche: me suis refait l’intégrale parce que euh… mémoire de vieux ^^ ? bref… et vraiment, c’est clairement une turbo-mega cool série, mille fois merci encore une fois pour tout ce que tu nous fais découvrir

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