Défi RPGaDay 2022 – Questions 1 à 10

Je sais, j’avais dit que je ne ferais pas le défi RPGaDay cette année. J’ai aussi dit que je manquais de sujets cette année, donc je me suis dit, pourquoi pas? Souvent, Alias varie. Comme Shari.

(Cette blague est sponsorisée par L’Almanach Vermot 1934.)

Bref. Le défi RPGaDay, lancé par l’auteur américain David F. Chapman, consiste à répondre chaque jour, pendant le mois d’août, à une question concernant le jeu de rôle et sa pratique. Comme je n’ai pas besoin de tant d’articles que ça, je me contenterai de faire trois billets, chacun avec une dizaine de réponses.

Donc.

1 – Qui aimerais-tu introduire au jeu de rôle?

Personne en particulier, mais j’aimerais bien faire de jouer plus de « gens lambda » qui ne connaissent pas le jeu de rôle ou qui en ont une mauvaise image.

Il y a quelques temps, j’ai fait jouer un de mes amis, qui a passé quatre-vingt ans et qui, je veux l’espérer, s’est plutôt bien amusé. Ce n’est pas forcément quelqu’un qui va rejouer, mais c’est quelqu’un qui repart avec une bonne expérience.

2 – Qu’est-ce qu’un bon jeu de rôle d’introduction?

Ça dépend de ce qu’on entend par « jeu d’introduction ». Si c’est pour des simples joueurs (des PJ, quoi), un peu n’importe quel jeu peut convenir avec un meneur qui sait ce qu’il fait.

Sinon, j’aime beaucoup l’idée des scénarios type « bande-annonce » ou « tutoriels », qui essayent de lancer joueurs et MJ dès le départ, avec un minimum de préparation.

3 – Quand as-tu été introduit au jeu de rôle pour la première fois?

Comme mentionné dans un précédent article, il y a quarante ans tout pile (à une petite vache près), dans un club de jeu de rôle de Genève, le CLIC.

4 – Où voudrais-tu mener une première partie?

Je n’ai pas de fétichisme particulier sur ce point. Je pense que l’idéal est un endroit où les joueurs se sentent à l’aise. Ça peut être chez soi, mais pas forcément.

J’ai beaucoup fait jouer en convention et, si les conditions ne sont pas forcément idéales (beaucoup de monde, beaucoup de bruit, plus généralement beaucoup de distractions), c’est aussi l’endroit où se trouvent les joueurs potentiels.

5 – Pourquoi aimeront-ils ce jeu ?

En vrai, je ne sais pas s’ils aimeront le jeu, mais faisons comme si.

Les critères devraient être quelque chose comme 1) il se passe des trucs cool 2) les joueurs peuvent agir sur ces trucs cool, 3) on rigole beaucoup.

6 – Comment inciterais-tu plus de gens à jouer aux jeux de rôle ?

En faisant des jeux plus faciles d’accès – pas forcément plus simples, mais plus faciles à appréhender pour des néophytes.

En jouant sur des proximités avec des grosses licences que tout le monde connaît (« Tigres Volants, c’est comme Star Wars, sauf que tout le monde joue des Han Solo »).

En étant le plus ouvert possible, parce que personne n’aime les douaniers (c’est ma version des gatekeepers).

7 – Dimanche système : Décris-nous quelque chose de cool d’un système que tu adores.

Il y a les « bonnes nouvelles / mauvaises nouvelles » de Tigres Volants (ce sont les joueurs qui décident des réussites ou échecs critiques, pas les dés), mais c’est un peu hors concours.

Sinon, sans aller jusqu’à dire que j’adore le système, je suis très fan des mécaniques de relations entre joueurs à la création de personnages dans les jeux Propulsés par l’Apocalypse. D’une part, ça renforce la caractérisation du personnage et, d’autre part, ça donne des idées au MJ.

8 – Qui t’a introduit au jeu de rôle?

Le (défunt) magazine Jeux & Stratégie, plus précisément le n° 7, qui en parlait en biais et ça avait l’air vachement cool. De là, j’ai trouvé une boutique sur Genève qui en vendait et, partant, j’ai rejoint le club mentionné plus haut.

9 – Quel est le deuxième jeu de rôle que tu as acheté?

Sans doute Mega, première édition, paru comme hors-série du magazine Jeux & Stratégie. Je ne suis pas certain d’avoir eu Space Opera, de FGU, avant, mais ça ne doit pas se jouer à beaucoup. Il y a aussi Tunnels & Trolls, acheté à New York à l’été 1984.

10 – Quand as-tu commencé (ou vas-tu commencer) à mener des parties?

Le club de jeu de rôle où j’ai commencé avait lancé une initiative, baptisée « La Pépinière », qui avait pour but d’avoir un MJ tournant et de permettre ainsi aux simples PJ de pouvoir se lancer dans le rôle de MJ.

Je m’y suis mis assez rapidement, probablement en 1983 déjà.

Questions traduites en français par François Letarte.

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