Je ressors de la lecture de La Suisse romande, de Georges Andrey, avec une impression quelque peu mitigée: d’une part, j’ai appris énormément de choses en lisant cet ouvrage, qui se veut une histoire de cette “Romandie” où j’habite, mais, d’autre part, j’ai souvent été agacé par le style de l’auteur.
Si j’étais médisant, je dirais que j’aurais dû me méfier du sous-titre “Une histoire à nulle autre pareille”, qui sonne un peu trop façon “Y’en a point comme nous.” Disons simplement que l’auteur semble un peu trop enthousiaste par moments et se lance parfois dans des tirades qui semblent tirées de certaines des sources pro-romandes du début du XXe siècle qu’il cite.